La femme du chef de train

1948, Australie, Thirroul le plus bel endroit du monde. Ani avec sa fille Isabelle attend le retour de son mari Mac. Une mauvaise manoeuvre de locomotive, l'accident. le chef de gare et le révérend sur le seuil de la maison. Comment imaginer la vie sans Mac. La bibliothécaire doit partir prochainement en retraite, alors les chemins de fer pensent qu'Ani est la personne idéale pour la remplacer.

Trois ans après sa démobilisation, Roy l'instituteur poète revient chez sa soeur Iris. Aujourd'hui il mange peu, et il ne dort plus, il y a tellement de choses qu'il voudrait raconter, il comprend qu'il ne pourra jamais plus enseigner, il a vu trop de choses terribles.

Franck, revient de l'étranger, on dit qu'il a exercé comme médecin militaire, qu'il a fait partie des premiers libérateurs alliés à entrer dans l'un des endroits les pires de la terre. Il a laissé ses bonnes manières en Europe, il est odieux et méprisant. Il a le talent pour trouver toujours quelque chose de désagréable à dire.

Ils ont eu de la chance de revenir sans être blessés. La guerre est finie, de façon monstrueuse avec ces deux terribles bombes lâchées sur le Japon. Tout doit rentrer dans l'ordre, Roy doit se mettre à écrire son premier recueil de poèmes, Franck recevoir ses premiers patients. Ani essayer de trouver un sens à sa vie sans Mac. Mais le temps ne guérit pas tout, les plaies se referment mais oublier c'est autre chose.

Une grande partie du roman est sous forme de flash-back qui racontent les premières années de mariage d'Ani et Mac. Un roman élégant chargé d'émotion, l'histoire de trois êtres qui essayent de se reconstruire. une réflexion sur le chagrin, au charme certain, rempli de nostalgie,de tristesse et de douceur Une réflexion sur les dégâts psychologiques commis par la guerre. Les livres et les poèmes forment une grande partie de la vie quotidienne des personnages. Comment oublier Ani qui comme une ramasseuse d'épaves essaye de glaner des détails sur son mari décédé.
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Un récit très poétique avec beaucoup de couleurs.
Pas de violence que c'est agréable à lire.
A travers l'histoire de l'héroine , nous découvrons le monde du chemin de fer , les paysages australiens .
Comment vivre quand on est veuve avec une petite fille ?
Faut il vivre à nouveau une histoire d'Amour ?
Il est aussi beaucoup questions de livres et de bibliothèque de poésie nous ne pouvons qu'être en harmonie avec les différents personnages.

En 1948, Ani vit paisiblement avec son mari Mac et leur fille sur la côte australienne. Survient alors un tragique accident sur les voies ferrées qui va venir briser la vie du couple.

Après ce drame, Ani est dévastée par la douleur. Heureusement, la communauté la soutient et lui propose un poste de bibliothécaire afin qu'elle puisse subvenir à ses besoins. L'occasion pour elle de rencontrer deux hommes, de retour d'Europe, marqués profondément par la Seconde Guerre Mondiale et qui cherchent également à retrouver le goût de vivre.

Ce roman aborde le thème de la perte de l'être cher, de la difficulté d'avancer et de mettre un pied devant l'autre, jour après jour. le récit s'entremêle avec des flash-back qui font remonter à la surface des souvenirs de Mac et Ani avant l'accident.

Une histoire simple mais bien construite avec un dénouement auquel je ne m'attendais pas du tout. L'auteure explore les sentiments humains au travers de trois personnages brisés qui essaient de panser leurs blessures ensemble.

Le rythme est assez lent et permet de se délecter de la plume douce et poétique de la romancière qui fait la force de ce récit. Les descriptions qu'elle dresse de la côte australienne font tout simplement rêver.

Avec pour toile de fond de magnifiques paysages australiens, Ashley Hay nous livre un roman envoûtant et mélancolique sur la perte mais aussi la reconstruction. Une belle histoire, pleine de poésie, qu'il faut prendre le temps de savourer.
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Je vais avoir beaucoup de mal à parler ce roman pour lequel je n'ai absolument pas été captivée.
L'histoire est forte et bouleversante mais aurait pu être décrite différemment pour la rendre un minimum plus "gaie" même si l'on parle de morts.
De plus, le roman s'enchaine sans plus de piment.

Je ne suis pas particulièrement fan de poésie mais ce livre m'a séduite de par son côté poétique. L'histoire, bien que lente, est belle. La lecture est très agréable : on a l'impression d'être bercée entre deux mondes.