AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jessica Shapiro (Traducteur)
EAN : 9782290256930
448 pages
J'ai lu (25/10/2023)
3.51/5   63 notes
Résumé :
À quarante-cinq ans, Susan Green s’est fabriqué une vie parfaite : elle a un métier qu’elle adore, un joli studio dans lequel elle cultive ses précieux cactus, un arrangement bien particulier avec Richard, qui lui procure sorties culturelles et satisfaction sexuelle. Tout est sous contrôle, sauf son insupportable frère, Edward, un fainéant alcoolique qui vit aux crochets de leur mère malade. Cette merveilleuse mécanique commence à se dérégler quand Susan apprend qu’... >Voir plus
Que lire après Le cactusVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 63 notes
5
4 avis
4
11 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis
♫ Dans la vie , il y a des cactus ♫
On pourrait dire de Susan Green , 45 ans, qu'elle est une "femme cactus", tant elle met de la distance entre elle et les autres.
Aucun ami, des collègues de travail qui restent des collègues de travail et une relation avec un homme si codifiée, qui obéit à des règles tellement strictes qu'on ne peut pas parler d'amoureux.
Tout va pour le mieux dans son petit univers où l'enfer, c'est les autres, jusqu'au jour où elle tombe enceinte et où sa mère meurt en ayant laissé à son frère , "branleur" et détesté , l'usufruit de sa maison.
♫ Aie, aie, aie, ouille...♫
Désormais, Susan a deux objectifs : contester le testament et gérer la naissance et l'éducation de son enfant toute seule . Et peut-être qu'au passage , elle pourrait s'ouvrir aux autres et perdre un à un ses piquants …

Si au départ, Susan est un personnage un peu pète-sec, complétement psychorigide , on va la voir changer, et au passage gagner non seulement notre sympathie mais aussi nous émouvoir énormément. On pense très fort à "Eleanor Oliphant" (qui elle aussi ) "va très bien !"
On se doute qu'elle n'a pas ce caractère par hasard , et plus on en apprend sur son enfance, plus on est admiratifs de la façon dont elle s'en est sortie et dont elle gère tout ce qui s'abat sur elle. Ses réflexions et répliques sont tellement décalées, qu'elles en arrivent à être drôles. Ah l'humour Anglais , tellement délicieux et fin...
Découpé en parties comprenant chacune ,un nom de mois, comme un calendrier de grossesse, ce roman est mené tambour battant, avec l'énergie de Susan, et des allers retours entre le passé et le présent.
Tous les personnages secondaires sont attractifs, de la voisine , hyper serviable et sympa, mais débordée, Kate, (jeune mère divorcée, avec enfants en bas-âge), à la tante un brin narcissique, et vulgaire mais terriblement vivante , en passant par les cousines , aussi pestes que les demi-soeurs de Cendrillon, et le frère qui va gagner en profondeur.
Et que dire de Rob, qui à d'emblée eu droit à tout mon respect , vu qu'il danse dés le matin, dans la cuisine sur le "London Calling" des Clash puis chante sur "Perfect day" de Lou Reed ! Cet homme -là semble fait pour Susan, parce qu'il s'y connait en cactus, vu qu'il est paysagiste , mais il est aussi le meilleur ami du frère… Un agent double en quelque sorte…
Une comédie romantique qui monte graduellement en émotion au fil des pages, avec un personnage très original , une sorte de femme-cactus que vous allez adorer, c'est obligé , (car désormais) moi je me pique de le savoir ♫ . Aie , ouille ! ♫
Commenter  J’apprécie          518
En enlevant les épines d'un cactus, que reste-t-il ?
*
"Le cactus" en voilà un joli titre accrocheur qui me plaît. Et quelle couverture attractive et colorée.
Alors oui ça parle de plantes (un petit peu) mais surtout il est question de cactus au sens métaphorique.
"Qui s'y frotte, s'y pique" : Quand on prend le risque de s'attaquer à quelqu'un ou de côtoyer un danger, on s'en repent.
Mais je ne vois pas encore, bien qu'ayant lu tout le roman, de qui il s'agit.
L'héroine Susan ou son frère Edward ?
Ou alors les deux?
Peut-être....
*
Je m'attendais à de la lecture légère et mignonne. Et non, l'histoire est bien plus complexe, un dénouement certes facile mais beaucoup de thèmes intéressants tels la filiation, une quête de vérité identitaire, la tolérance.
*
Susan est une jeune femme tellement rigide et pétrie de morale que cela a frisé le ridicule. Ou alors a-t-elle un comportement autistique? Ou alors se blinde-t-elle à tout-va pour ne surtout pas exprimer ses angoisses? Peur d'abandon.
De vulnérabilité. Elle explique par exemple qu'elle est sujette à des sentiments irrationnels, ces sentiments qui rognent sa couche protectrice et qui l'exposent aux autres, à l'inconnu.
Bref, une personnalité complexe et néanmoins touchante. On la suit donc dans ses pérégrinations juridiques avec un héritage bafoué.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste et on y retrouve bien quelques clichés avec Kate, la maman/voisine/aide bienvenue , Rob le paysagiste vegan très serviable, la tata Sylvia qui se mêle de tout, les cousines pestes et bien sûr le frère tant hai .
*
Susan apprend une vérité qui au lieu de la libérer, l'emprisonne.
Le final est un peu convenu. Si je vous apprend qu'il y a un happy end, vous me croiriez. D'un claquement de doigts - euh non - d'un accouchement, Susan détruit sa carapace de cactus (ou botaniquement, enlève ses épines) et se met à nu.
*
En conclusion, une comédie douce-amère anglaise qui m'a fait du bien. J'aime beaucoup les dénouements heureux.

PS: Pour voir également l'avis de ma fille, rendez-vous sur notre blog:
https://red2read.wordpress.com/2018/07/27/le-cactus-de-sarah-haywood/

Lien : https://red2read.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          320
Bienvenue dans le monde de Susan, où tout est prévu, calibré, réglé, où chaque problème trouve méthodiquement sa solution, il suffit de le vouloir. Elle vit seule à Londres dans un studio confortable, a un travail qui lui plaît, une collection de cactus et un homme, Richard, avec qui elle a un accord qui lui convient parfaitement. Une relation réduite au mercredi soir, sans implication affective ou trop personnelle, une relation qui pourra être rompue sans explication au bon vouloir de l'un ou l'autre.

Cette organisation quasi-militaire en prend un sérieux coup quand deux évènements se produisent simultanément. Susan se rend compte qu'elle est enceinte, à 45 ans, et sa mère meurt.

A première vue, Susan est franchement antipathique avec son côté psycho-rigide poussé au maximum, mais au fur et à mesure qu'elle remonte dans son histoire familiale, on comprend comment elle a pu se construire une telle armure.

Susan avait une relation distendue avec sa mère qui lui a toujours préféré son frère, Edward, un bon à rien alcoolique qu'elle déteste. Lorsqu'à la lecture du testament, Susan s'aperçoit qu'elle a avantagé ce fainéant en lui laissant l'usufruit de sa maison, elle voit rouge et décide d'attaquer en justice.

Je suis assez mitigée après cette lecture. Je suis allée au bout sans déplaisir, sans grand intérêt non plus. Malgré l'humour qui court entre les lignes, le personnage de Susan est assez vite lassant. Sa rigidité la rend trop souvent ridicule ou naïve, à ce point là, ce n'est pas très crédible.

De plus le dénouement de l'histoire, s'il perce enfin un peu la carapace de Susan, est trop facile. Je ne crois guère aux transformations miraculeuses.

Je souligne quand même que je n'ai pas songé à l'abandonner, j'avais envie de savoir comment Susan allait se sortir des multiples problèmes qui lui tombaient sur la tête.
Commenter  J’apprécie          51
Un livre qui ne manque pas de charme, mais qui ne m'a pas pour autant su me plaire dans son intégralité …

La couverture me donnait très envie de le lire, printanière et agréable à l'oeil.

Une couverture girly, jolie, toute mimi qui ne manquait pas de couleurs !

Et pourtant, en entrant dans le livre, j'ai eu l'effet inverse : mais où était donc ce petit côté rafraîchissant qu'on apercevait sur la première de couverture ?

Déjà, l'histoire portait sur les problèmes familiaux : une famille dysfonctionnelle, la mort d'un proche …

Rien de bien excitant, sauf si on aime les histoires à thème familial et le calme plat (où il ne se passe quasiment rien).

Ici, le terme « l'eau qui dort » est bien approprié dans le cadre de ce roman.

A la base, je ne suis pas vraiment fan de ce genre d'histoires. Je trouve que ces livres devraient davantage être lus par les adultes.

Nous autres adolescents, raffolons plutôt de romans « young adults », policiers, aventures …

Mais surtout, nous voulons du piment dans l'histoire !

Des intriques, des bouleversements, et plein de rebondissements.

Ce qui n'était pas du tout le cas dans ce livre : il y a trop de sévérité, un manque de légèreté ( notamment dans l'écriture de l'auteur) et pas assez de « lâcher prise » !

Côté personnages, je n'arrivais pas à m'identifier au personnage principal : l'héroîne a un coeur de pierre, elle ne sait pas s'amuser. En même temps, quand on a 45 ans, difficile de se comporter comme une adolescente !

Autant être honnête avec vous : je n'ai pas pu lire le livre jusqu'au bout.

Passé environ 100 pages, je n'ai pas pu continuer. L'histoire n'avançait pas, et il m'arrivait parfois de lire trois fois la même phrase ou le même paragraphe. de plus, je trouvais « Suze » trop dure envers son petit frère « Edward » et surtout, envers elle-même.

Son caractère est trop rigide à mon goût, et peut-être est-ce du à cette barrière qui m'empêche d'être complètement ancrée dans le récit.

Il y a cependant quelque chose qui m'échappe : pourquoi est-elle si sévère envers elle-même ? Car il doit bien y avoir une raison, un secret familial … Cela, c'est à vous de le découvrir, si vous êtes curieux 🙂

Dans l'ensemble, une lecture difficile.

Je ne pense que ce n'était pas le moment adéquat pour lire ce roman.

Je ne suis peut-être pas assez mature pour lire ce genre de livres en ce moment.

Qui dit que je ne pourrais pas le relire plus tard, la tête hors de l'eau et avec les idées en place ?

Car j'en suis sûre, pour lire ce roman, il faut faire preuve d'une grande maturité.
Lien : https://red2read.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          70
Un livre détente assez drôle où l'héroïne n'est pas très sympathique et pourtant on l'aime par toutes les névroses et règles qui l'entourent.
Des personnages différents, une intrique, un secret, de l'amour, de l'amitié.. bref un cocktail pour passer un bon moment de lecture.
Petit bémol : le secret (que j'avais deviné assez rapidement) n'apporte rien à l'histoire et l'alourdit.
Commenter  J’apprécie          120

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Qu'est-ce que tu en penses, ma chérie ? J'ai choisi un look chic, cette fois-ci, expliqua tante Sylvia. si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais mis plus de couleurs et de motifs, mais ma décoratrice d'intérieur, Faye, a dit que j'avais des goûts dignes d'un bordel du Texas. tu te rends compte ? "
Elle gloussa. " Je ne me suis pas vexée. Ça fait des années que je la connais. Elle s'occupait des maisons témoins pour oncle Frank. On s'est mises d'accord sur le style glamour hollywoodien. Genre Jackie Collins, tu vois.
Commenter  J’apprécie          190
Quelques jours plus tard, je me rendis à la maternité sur ma pause déjeuner pour un nouveau rendez-vous prénatal et mon échographie de la vingtième semaine. Je dois dire que j'ai toujours du mal à accepter qu'après quarante -cinq ans passés tranquillement dans leur coin, mon corps et mon esprit soient désormais propriété publique. Le nombre de personnes qui doivent vous palper, tripoter, tester et interroger quand vous êtes enceinte est proprement incroyable.
Commenter  J’apprécie          180
J'attirai son attention sur son manque de ponctualité mais il se contenta de lever le yeux au ciel. La fréquentation des membres du sexe opposé n'est pas si éloigné du dressage de chiens : il faut se montrer ferme et tenace.
Commenter  J’apprécie          222
Le doigt tendu vers un grand Oreilles de Mickey, il expliqua que les cactus avaient développé des épines plutôt que des feuilles afin de réduire la perte d'eau tout en offrant de l'ombre au corps même de la plante.
Commenter  J’apprécie          200
Maintenant qu'il se tenait droit, je ne pu m'empêcher de remarquer qu'il était ridiculement grand. certains peuvent trouver ça attirant mais en ce qui me concerne, mesurer plus d'un mètre quatre - vingts est excessif et respire l'envie de se faire remarquer.
Commenter  J’apprécie          110

autres livres classés : grossesseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (151) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20279 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}