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EAN : 9782070329410
348 pages
Gallimard (24/02/1998)
4.05/5   10 notes
Résumé :
Parus en 1844, ces poèmes nous font découvrir un Heine au sommet de sa carrière artistique et intellectuelle.

Bien que moins connus que le Livre des Chants ou le Romancero, les Nouveaux poèmes, parus en 1844, révèlent pourtant la vraie figure du poète politique et font découvrir un Heine au sommet de sa carrière artistique et intellectuelle. Ces pièces n'ont pas seulement profondément renouvelé la poésie heinéenne, elles ont aussi marqué de leur empre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Comme beaucoup de Français, je ne connaissais pas la poésie de Heinrich Heine. Tout juste quelques poèmes comme la "Lorelei". Dans ce volume, j'ai découvert un auteur capable de changer radicalement de registre. Dans "Nouveau printemps" on trouve des textes aimables et sans prétention comme celui qui évoque « le papillon amoureux de la rose », par exemple. Plus loin dans le recueil, d'autres poésies sont moins mièvres, comme celle qui compare l'amour à « une étoile sur un tas de fumier ». Mais ce sont surtout les "Poèmes actuels" (Zeitgedichte) qui m'ont beaucoup frappé. On y découvre un Heine polémiste, fanatique de la liberté des peuples, qui ironise sans indulgence sur l'Allemagne trop soumise. Dans "Adam premier", il rejette le paradis, « car il y avait des arbres interdits ». Dans "Le nouvel hôpital israélite de Hambourg", il pense à ces personnes triplement misérables, car « ils sont pauvres, ils ont mal, ils sont juifs ». Dans "Georg Herwegh", il apostrophe l'Allemagne qui a cru « toutes ces têtes de pipe » et « leurs pompons noir-rouge-or ». Mais le plus fort, à mon avis, c'est "Soyez tranquilles" (que je mets en citation): un appel au tyrannicide. Je comprends parfaitement pourquoi Heine n'était pas du tout en odeur de sainteté sous le second et le troisième Reich !
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
La fleur de la passion

Mon rêve s’encadrait dans des demi-ténèbres. Une nuit d’été. De pâles débris, restes mutilés d’une magnificence éteinte, des fragments d’architecture, ruines du temps de la Renaissance, reposent épars sous la flottante clarté de la lune.

Çà et là, une colonne coiffée de son classique chapiteau d’ordre dorique surgit parmi les décombres. Audacieusement levée vers le ciel, elle semble défier ses foudres.

Ailleurs, des débris de portiques, de toits pointus dont les angles, laborieusement fouillés, sont pourvus de sculptures représentant les créatures intermédiaires entre la bête et l’homme ; des gargouilles, des sphinx, des centaures, des satyres, des chimères ; bref, toutes les bizarreries du monde de la Fable, gisent dispersés sur le sol.

Pareillement, plus d’une figure de femme taillée en pierre repose dans l’herbe, pâle nudité disparaissant à demi sous un réseau de végétations incultes. Le temps, cette syphilis incurable, a rongé le bout de leur noble nez, le nez classique des déesses et des nymphes.

Cependant un sarcophage en marbre, seul monument intact parmi cet amoncellement de débris, domine les ruines, et dans ce sarcophage repose, préservé comme lui de l’atteinte de la destruction, un mort d’une physionomie douce et souffrante.

Des cariatides au cou tendu soutiennent le monument, et les bas-reliefs du pourtour représentent un monde de figures sculptées.

Ici, le regard s’arrête sur les magnificences de l’Olympe et sur les libertines déités païennes ; debout, près d’elles, les personnages d’Adam et d’Ève apparaissent pourvus du chaste tablier en feuilles de figuier.

Ici, c’est la chute de Troie, Troie périssant dans les flammes, Pâris, Hélène, Hector. Des personnages bibliques, Aaron et Moïse, Judith et Holopherne, l’impie Aman lui-même font suite au cortège des héros grecs.

Le même bas-relief contient l’image du dieu Amour, celle de Phébus Apollon, puis des groupes formés par Vulcain et dame Vénus, par Pluton et Proserpine, enfin par Mercure, par Bacchus accompagné de Priape et de Silène.

Derrière eux se tient l’âne de Balaam (l’âne frappant de ressemblance) ; on voit aussi le sacrifice d’Abraham, et Loth, qui se soûla avec ses filles.

Ici danse Hérodiade : sur un plat, on apporte le chef décollé du Précurseur ; plus loin, c’est l’enfer avec Satan, et saint Pierre chargé de la clef gigantesque qui ouvre les portes du Ciel.

Plus loin encore, un tableau lascif : les ardeurs et les méfaits de Jupiter, comment il séduisit Léda sous la forme d’un cygne et Danaé par une pluie de pièces d’or.

Ici passe, avec la rapidité d’une flèche, Diane suivie de son cortège, — nymphes à la tunique retroussée, meutes lancées et haletantes ; — tout près de là, file Hercule, la quenouille au bras, travesti en femme.

Là, paraît le Sinaï ; au pied de la montagne, Israël adore le Veau d’or ; on aperçoit aussi le Seigneur, qui discute, encore enfant, avec les orthodoxes assemblés dans le Temple.

Ici, les contrastes sont hardiment accusés. Les voluptés de la Grèce païenne et la divine personnification de la pensée judaïque ! Le lierre, se tordant à travers ces images, les enlace de ses sombres étreintes.

Bizarrerie des songes ! Tandis que mon regard se posait en rêve sur ces sculptures, il me vint soudain à l’esprit que j’étais moi-même l’homme mort qui occupait cette tombe magnifique.

Une fleur s’épanouissait au chevet de ma couche, fleur d’aspect énigmatique. Les pétales de cette fleur étaient violets et jaune de soufre, et d’elle tout entière se dégageait un sauvage charme d’amour.

Le peuple la nomme « la fleur de la Passion » ; il la dit éclose sur le sol du Calvaire, à l’heure où le divin Crucifié y répandit son sang rédempteur.

Selon la légende, cette fleur porte un témoignage de sang, et son calice renferme l’image de tous les instruments du martyre.

Clous et marteau, courroies et calice, croix et couronne d’épines, on y retrouve tous les attributs de la Passion, tout le sanglant attirail de la torture.

Une telle fleur était auprès de ma tombe, et, penchée sur mon cadavre comme une femme en deuil, dans une désolation muette me baisait le front, les yeux, la main.

Magie du rêve ! Voilà que, par une transformation étrange, la fleur de la Passion, la fleur couleur de soufre devient effectivement une femme, et cette femme, c’est elle, la bien-aimée.

Oui, c’était toi, la fleur, ô mon enfant ! Je devais te reconnaître à tes baisers ! Des lèvres de fleur sont moins tendres ; des larmes de fleur, moins brûlantes.

Ma paupière était close, mais mon âme n’a pas cessé de contempler ta face. Tu me regardais, comme en extase, pâle sous les rayons de la lune qui te caressait de lueurs fantastiques.

Nous ne parlions point. Toutefois mon cœur entendait ce qui se passait dans le tien ; le mot prononcé hautement est sans pudeur, la chaste fleur de l’amour est le silence.

Et combien éloquent est ce silence ! On se dit tout sans métaphores, l’âme ne se croit point obligée d’arborer l’hypocrite feuille de vigne ; on se sait compris sans avoir à se préoccuper de la richesse de la rime, de l’harmonie de la phrase.

Face à face l’un de l’autre, les mots, dépourvus de leurs voiles, prennent un aspect impudique. La chair est soumise aux conditions du temps et du lieu, mais les pensées ne connaissent point d’entraves.

D’un calme regard, elles affirment leur accord. Parfois, mues d’un désir étrange, elles se précipitent dans le sein de la folie ; puis, soudain, reparaissent blanches et immaculées comme de nobles cygnes.

Entretien muet ! On ne croirait guère comme le temps fuit pendant la silencieuse causerie, dans le rêve charmant de la nuit d’été, ce rêve tissé de voluptés et de frissons !

Ce que nous nous sommes dit, ne le demande jamais. Demande le secret de ses clartés au ver luisant ; à l’onde, l’explication de son murmure ; au vent d’ouest, demande le mot de son gémissement et de sa plainte.

Demande ce que signifient les feux de l’escarboucle, ce que veulent dire les parfums de l’hespéris et de la rose ; mais jamais, entends-tu, jamais ne demande de quoi, sous les rayons de la lune, dans le jardin funèbre, l’homme mort et la fleur du martyre s’entretenaient ensemble.

J’ignore combien de temps, dans ma fraîche cellule de marbre, je goûtai le beau rêve pacifique. Ah ! mon repos ne tarda guère à s’évanouir.

Toi seule, ô mort ! toi seule avec ton silence sépulcral, toi seule, peux nous donner la volupté suprême. Les convulsions de la passion, c’est-à-dire le plaisir tourmenté et inquiet, l’agitation sans trêve, voilà ce que la vie brutale et absurde nous donne pour du bonheur.

Hélas ! d’abominables clameurs, venues du dehors, mirent un terme à ma béatitude. Ma fleur avait fui au bruit populacier d’une dispute vulgaire.

Oui, on entendait des sons de voix querelleuses, des trépignements de colère. Certains accents me frappèrent ; je crus reconnaître les voix des personnages sculptés sur les bas-reliefs de ma tombe.

Quoi ! le spectre suranné de la foi vient-il hanter la pierre ? Et la division se glisse-t-elle dans les figures marmoréennes ? Voici le cri d’alarme de Pan, du sauvage dieu des forêts, qui semble vouloir rivaliser de puissance avec les emportements de Moïse.

Non, jamais ne finira cette querelle, toujours on verra subsister l’éternel démêlé entre le vrai et le beau, toujours l’armée humaine demeurera partagée en deux camps : celui des Barbares et celui des Hellènes.

S’injuriaient-ils ! se disaient-ils assez de sottises ! Ils n’en finissaient point avec l’insipide controverse ! Il y avait là surtout un certain âne, l’âne de Balaam, qui criait plus fort à lui seul que dieux et saints réunis.

Avec son y-a-y-a, sa façon de braire ridicule et stupide, la sotte bête m’exaspéra. Moi-même, finalement, je poussai un cri et m’éveillai.

II

Tu es enchaînée par le cercle magique de ma pensée, et ce que j’ai imaginé, rêvé, tu dois à ton tour l’imaginer et le rêver. Tu ne saurais échapper à l’étreinte de mon esprit.

Son souffle sauvage t’enveloppe ; même dans le lit, tu n’es pas sûre contre son ricanement et son baiser.

Mon corps mort gît dans la tombe, néanmoins mon esprit survit, et, semblable à un génie familier, il habite dans ton cœur, ma toute gracieuse.

Accorde-le-lui volontiers, le doux petit nid ; quoi que tu fasses, tu n’échapperas jamais au monstre, tu ne te soustrairas point au pauvre chenapan, et cela quand tu fuirais jusqu’au Japon, quand tu te sauverais en Chine !

Car partout où ton chemin te conduit, mon esprit siège dans ton cœur ; c’est là qu’il rêve ses rêves insensés, c’est là qu’il tente ses sauts alertes.

Entends-tu ? Le voici qui fait de la musique, et ses bonds, comme ses accords, ont un tel charme, que la mouche qui se promène dans les plis de ton rideau s’arrête, ravie, et bondit, elle aussi, de plaisir.

III

Avec des tenailles rougies, pince-moi les côtes, la poitrine, le visage ; fais-moi écorcher, fusiller, lapider, mais ne me fais pas attendre, non, ne me fais pas attendre.

Cruellement, par tous les procédés de torture imaginables, fais-moi rompre bras et jambes, mais ne me fais point attendre ; car, de toutes les tortures, l’attente vaine est la plus douloureuse !

Tout l’après-midi, jusqu’à six heures, je t’ai inutilement attendue hier. Tu ne vins pas, sorcière, si bien que j’en devins quasiment fou ! L’impatience me tenait encerclé comme par des nœuds de vipère, et je bondissais sur ma couche à chaque coup de sonnette ; mais, angoisse mortelle, ce n’est pas toi qu’il annonçait !

Tu ne vins pas, — je rage, je me démène, et Satanas me souffle ironiquement à l’oreille : « La fleur de lotus, la charmante se fiche de toi, vieux fou ! »
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Affrontenburg

Le temps passe vite, mais le château,
Le vieux château avec tour et créneaux
Et ses gens stupides,
Cela ne me sort jamais de l'esprit.
Je vois toujours la girouette,
Le cliquetis s'est tourné sur le toit.
Tout le monde leva les yeux timidement
avant d'ouvrir la bouche.

Celui qui a voulu parler, a d'abord exploré
le vent, de peur qu'il ne le fasse soudainement,
Borée qui lui
siffle n'est pas très agréable.

Les plus intelligents, bien sûr, étaient complètement silencieux -
parce que, oh, il y avait un
écho à cet endroit qui
falsifiait malicieusement tous les mots en ragots.

Au milieu du jardin du palais se dressait
une fontaine en marbre ornée de sphinx,
toujours sèche, bien que de
nombreuses larmes y aient coagulé.

Damné jardin! Oh,
nulle part il n'y avait un endroit
où mon cœur n'était
pas offensé, où mes yeux n'auraient pas pleuré.

En vérité, il n'y avait pas d'arbre
sous lequel des insultes ne
m'étaient infligées
Par des langues fines et grossières.

Le crapaud, qui écoutait dans l'herbe,
a tout raconté au rat, ce qui raconte à
sa tante Viper
ce qu'elle avait entendu.

Elle a dit à son beau-frère la grenouille -
et de cette façon
tout le clan sale pourrait découvrir les affronts qui
m'ont été faits .

Les roses du jardin étaient belles,
et leurs parfums invitent;
Mais en se fanant tôt, ils moururent d'
un étrange poison.

À mort est également malade depuis lors
Le rossignol, le noble rejeton,
Qui a chanté sa chanson à ces roses; -
Je pense qu'il appréciait le même poison.

Damné jardin! Oui,
c'était comme s'il y avait une malédiction dessus;
Parfois, par temps clair et clair,
j'étais saisi par des fantômes.

Le fantôme vert
me souriait, il semblait se moquer cruellement de moi,
et des buissons d'if
sortaient bientôt un gémissement, un gémissement et un gémissement.

Au bout de l'avenue s'élevait
la terrasse où les vagues de
la mer du Nord, au moment de la marée haute,
s'écrasent profondément dans le rocher.

Là, vous regardez loin dans la mer.
J'étais souvent là dans des rêves fous.
Il y avait aussi du surf dans ma poitrine -
c'était un rugissement, une pelouse, de la mousse -

C'était moussant, pelouse, rugissant, aussi
impuissant que les vagues,
Le rocher dur se brisa misérablement,
Comme ils étaient fièrement dressés.

Avec envie, je vis les vaisseaux
passer vers des terres heureuses -
Mais ce maudit château me tenait lié
par des gangs maudits.
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SECRET



Pas un soupir, pas une larme,
Non, des sourires et même des rires !
Pas un regard, pas une mine
Ne révèle le secret.

Avec sa douleur muette il repose
Au fond sanglant de notre cœur ;
Même s'il bat la chamade dans le cœur indompté,
La bouche, elle, reste désespérément close.

Va donc le demander au poupon dans son berceau,
Aux morts dedans leurs tombes,
Ils parleront peut-être et te diront
Ce que j'ai toujours tu.


/(traduction d'Anne-Sophie Astrup et Jean Giégan)
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Le tambour-major.

C'est le vieux tambour-major,
comment va-t-il maintenant!
Au temps de l'empereur, il était en gaze,
puis il était heureux et vif.

Il balança le grand bâton
avec un visage rieur;
Les tresses argentées sur sa jupe, elles
brillaient au soleil.

Lorsqu'il est
entré dans les villes et les villes avec le son des tambours
, le cœur battait dans l'écho des
femmes et des filles.

Il est venu et a vu et a facilement triomphé
de toutes les belles personnes;
Sa moustache noire était humide
des larmes de la femme allemande.

Nous avons dû le supporter! Dans tous les pays
où sont venus les conquérants étrangers,
l'empereur a vaincu les seigneurs,
le tambour-major les dames.

Nous avons enduré longtemps la souffrance,
patiemment comme les chênes allemands,
jusqu'à ce que les hautes autorités
nous donnent enfin le signe de la libération.

Comme dans l'
arène des aurochs, nous avons levé nos cornes,
débarrassé du joug franque
et chanté les chants des grains.

Vers d'horribles! ils sonnaient aux oreilles des
tyrans!
L'empereur et le tambour-major,
vous vous êtes enfui de là dans la terreur.

Ils ont tous deux récolté le salaire du péché
et ont mal fini.
L'empereur Napoléon est tombé
aux mains des Britten.

Probablement sur l'île de Sainte-Hélène,
ils l'ont torturé honteusement; Après une longue période de souffrance, il est finalement
mort d'un cancer de l'estomac
.

Le tambour-major, il était également consterné
par sa position.
Afin de ne pas mourir de faim, il sert désormais de
domestique dans notre hôtel.

Il chauffe le poêle, il balaie la marmite, doit
transporter du bois et de l'eau;
Avec sa vieille tête qui
vacille, il halète dans les escaliers.

Quand Fritz me rend visite, il
ne peut se refuser le plaisir de harceler et de tourmenter le drôle,
frissonnant, long homme
.

Arrête de te moquer, ô Fritz!
Les fils de Germania ne méritent plus de se moquer de la grandeur
avec un mauvais esprit
.

Vous devriez
traiter ces personnes avec piété, je pense ;
Peut-être que le vieil homme est votre père
de son côté maternel.
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UNE FEMME



Ils s'aimaient tous les deux d'amour tendre,
Elle était une friponne et lui mauvais garçon.
Quand il faisait ses mauvais coups,
Elle se jetait sur le lit en riant.

La journée n'était faite que de joie, de plaisir,
La nuit elle se serrait contre lui,
Quand on vint le chercher pour le mettre en prison
Elle resta à la fenêtre en riant.

Il lui fit dire : ô viens me voir,
Je me languis si fort de toi,
Je t'appelle et je souffre —
Elle fit non de la tête en riant.

À six heures du matin on le pendit,
À sept heures on le mit dans la tombe ;
Mais elle à huit heures déjà
Buvait du vin rouge en riant.

/traduction d'Anne-Sophie Astrup et Jean Giégan
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