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EAN : 9782266049863
Pocket (01/01/1992)
3.91/5   108 notes
Résumé :
En 1509, à trente ans, Jeanne de Castille, fille d'Isabelle la Catholique et de Ferdinand d'Aragon, héritière du plus grand empire du monde, est enfermée dans la sombre citadelle de Tordesillas : elle y restera plus de quarante-six ans au secret absolu.
Veuve de Philippe le Beau, souverain des Flandres, elle l'a aimé d'un amour fou. Qu'a fait Jeanne pour mériter ce châtiment, pourquoi son fils Charles Quint la surveille-t-il si étroitement ? Quel mystère plan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Curieuse et passionnée d'Histoire littéralement, j'aime en apprendre toujours plus grâce à différents supports (romans, magazines, jeux, articles...) et pour le coup, avec ce roman, ce personnage, cette période, ce fut la découverte totale !

En effet, je ne savais pas qu'Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, grands monarques d'Espagne qui ont marqué L Histoire, avaient eu plusieurs filles. Généralement, on ne retient que l'Infante Catherine d'Aragon, première femme d'Henri VIII d'Angleterre. L'héroïne de ce roman est Jeanne, la troisième enfant du couple.

On suit donc Jeanne depuis ses 12 ans jusqu'à ces 75 ans, jusqu'à sa mort. Jeanne idolâtre son père et a la considération de sa mère. Elle sera fiancée à l'archiduc d'Autriche, Philippe le Beau dès ses 13 ans et mariée à lui à l'âge de 18 ans. Dès qu'elle l'aperçoit la première fois, ce fut le coup de foudre pour elle. Elle en tombe éperdument amoureuse mais c'est un amour à sens unique. Jeanne a une réelle obsession pour lui, ça en est maladif et ne s'intéresse à rien d'autres, pas même à la politique alors qu'elle deviendra même un jour Reine d'Espagne. Elle lui donnera 6 enfants dont leur héritier et successeur, Charles Quint. Durant toute sa vie, elle ne sera que le pion de son mari, de son père et de son fils. Leur prisonnière, trahie, humiliée, spoliée.

J'avais de la compassion pour Jeanne mais j'avais aussi très envie de la secouer plus d'une fois pour lui faire ouvrir les yeux. On peut le dire, c'est véritablement un amour fou, une maladie d'amour. Même mort, Philippe était le centre de son univers ! Jeanne valait mieux que ça, elle est tellement plus, elle aurait pu faire de grandes choses, elle avait tout pourtant et j'ai bien du mal à la comprendre.

J'étais bien entendu outrée de la façon dont son mari la traitait. C'était un être absolument détestable, un homme à femme qui ne pensait qu'à ses besoins à lui, à son propre bonheur, qui se servait d'elle. le père de Jeanne qui aimait beaucoup sa fille s'est complétement retourné contre elle au bout d'un moment. Et pour son fils, c'est surtout qu'on la tenue éloigné de sa mère, qu'il n'avait pas d'accroche avec elle. C'est véritablement un monde d'hommes où le pouvoir est recherché constamment au détriment des proches.

Alors il y a des moments où Jeanne s'est rebellée comme à la Cour de France où elle a refusé de se plier aux coutumes françaises ; lorsque sa jalousie pour une des maîtresse de son mari la fera devenir violente ou lorsqu'elle complotera avec son père pour qu'il garde la main mise sur l'Espagne et non Philippe. Un autre événement est important, sa confession à son père à propos de la mort de Philippe. Ce n'est vraiment que vers la fin du roman qu'elle se rend compte de sa solitude, d'être prisonnière de ses proches.

A travers Jeanne, on assiste aux succès de Christophe Colomb, à la Reconquista, nous découvrons les Cours d'Espagne et de Flandres toutes deux très différentes ; les alliances maritales font loi et les royaumes d'Europe s'éprouvent, s'affrontent sur plusieurs fronts.

J'ai été agréablement surprise vu que j'avais déjà lu un roman de cette autrice qui ne m'avait pas vraiment plu, La Bête, et cela surtout à cause du style d'écriture. Néanmoins, ici, nous sommes dans un tout autre registre et j'ai plus accroché. C'est beaucoup plus fluide, prenant et pour un roman historique, je le trouve très accessible, il m'a été facile d'entrer dans l'histoire. le travail de documentation est dingue. Je regrette juste un essoufflement et une perte d'intérêt vers la fin, ainsi que beaucoup de longueurs.

En bref, ce fut une bonne lecture, entraînante, non complexe, facile à aborder mais avec quelques défauts. Je vais sans nul doute faire quelques recherches de mon côtés sur Jeanne, pour toujours en apprendre un peu plus sur elle, sur sa "folie". Et je pense me pencher sur d'autres romans de l'autrice, cela risque d'être intéressant et enrichissant pour ma culture générale.

Je remercie Mylène et les éditions de L'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce roman.
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Archipoche et à Babelio pour l'envoi de ce roman !

J'apprécie beaucoup les romans historiques et je ne connaissais pas cette autrice, c'est donc déjà une belle découverte. Catherine Hermary-Vieille a réussi à me transporter au XVIème Siècle, sa plume agréable m'a permis de faire défiler les pages avec plaisir malgré une histoire de plus en plus pesante. Je reconnais avoir ressenti un sentiment de malaise grandissant à l'instar de Jeanne et de sa situation désespérée. Tant et si bien qu'à la fin de cet ouvrage je me sentais franchement mal et oppressée. (Y aurais-je mis trop de coeur ?)

Les premières pensées qui me viennent après avoir achevé ma lecture sont : Quelle vie ! Quelle tristesse et quelle détresse… J'ignorais tout de cette Jeanne la Folle (ou Juana la Loca), 1ère de Castille et la découverte de son histoire me laisse chamboulée.

Dès son plus jeune âge, elle est mise à l'écart, ou s'y met elle-même. Enfant assez secrète, renfermée, trop mystérieuse aux yeux de ses parents qui ne la comprennent pas. Ils pressentent déjà que tout n'ira pas comme ils le souhaitent avec la petite Jeanne. Bien trop émotive pour garder la tête froide comme sa mère, Isabelle la Catholique, Jeanne se laisse submerger, envahir par ses sentiments jusqu'à perdre pied. A 18 ans, elle se marie à Philippe de Habsbourg, dit Philippe le Beau, et signe de fait sa lente déchéance. Elle tombe immédiatement et irrémédiablement amoureuse de son mari, dont les moeurs légères ne cesseront de la torturer. Petit à petit, elle est coupée du monde, son mari l'éloigne d'abord de la sphère politique, et vu son peu d'intérêt naturel pour ce genre de questions, ce n'est que chose aisée, puis ne la supportant plus, il tente également de l'éloigner de lui, le plus possible. Jeanne se retrouve totalement dépendante de ce mari que l'on pourrait aujourd'hui qualifier de pervers narcissique, elle n'est pas même maîtresse de sa propre maison et n'élève pas non plus ses enfants, dont elle sera plus ou moins séparée également.

Finalement Jeanne ne vit que pour l'amour mais celui-ci se détournera sans cesse d'elle, son mari puis son père, Ferdinand d'Aragon, (ab)usent de sa faiblesse de sentiments pour la diriger tel un pantin. C'est triste d'avoir été reine d'autant de pays et de provinces et n'avoir été rien. Retenue prisonnière physiquement mais également repliée sur soi, étouffée par ses propres émotions, harcelée par ses démons, Jeanne souffre d'une réelle dépendance affective. Elle a cette nécessité de s'accrocher désespérément à l'amour mais les principaux hommes de sa vie en useront contre elle (son père, son mari puis son fils, le fameux Charles Quint). Les mains tendues se transforment en poignards, elle se retrouve totalement seule, démunie, tous conspirent autour d'elle, tous la persécutent et la regardent de travers, la jugent et la considèrent folle. L'isolement dans lequel elle est plongée tout le long de sa courte vie n'aura eu pour effet que d'accentuer sa détresse, d'amplifier sa mélancolie qui, aux yeux de tous, à l'époque, ne peut être considérée que comme l'expression de la folie pure.

J'ai souvent eu envie de secouer Jeanne, j'ai été agacée par son manque d'amour propre et de fierté, sa naïveté, qui lui ont fait courber l'échine à maintes reprises, aveuglément manipulée par les êtres qui lui étaient chers, sa propre famille. Mais y avait-il seulement cette notion de famille à cette époque lorsqu'il était question uniquement de jeux de pouvoir ? A de rares occasions, Jeanne a su asseoir son autorité et se montrer digne, mais son mari, impitoyable, ne supportant pas l'affront qu'elle représentait, la considérant au fil du temps plus comme une ennemie qu'une femme fidèle, ne lui a jamais laissé le loisir de s'exprimer et de briller, préférant briser tout acte de “rébellion”.

Ce roman retrace ainsi la tragique destinée d'une femme dont la plus grande faiblesse aura été le souhait idyllique d'aimer et d'être aimée.

“Aimer à perdre la raison”... Chantait Jean Ferrat.

Challenge Pavé 2021
Challenge Multi-Défis 2021
Challenge ABC 2021-2022
Masse Critique Littérature Septembre 2021
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Le roman historique fait partie de mes genres préférés. Je n'ai pas été déçue de cette lecture.

L'autrice nous plonge au début des années 1500, au coeur d'intrigues politiques européennes. On peut ainsi côtoyer Christophe Colomb, le futur Henri VIII d'Angleterre, Isabelle de Castille ... Cette dernière est la mère de Jeanne, personnage principal de ce roman, dite Jeanne la Folle. Mais l'était-elle vraiment?

Comme le dira sa mère, Jeanne aura la maladie d'amour, cette folie pourrait la conduire à sa perte, et toute l'Espagne avec elle.

Le parcours de Jeanne m'a beaucoup émue. Fille des Illustres Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon , elle n'est pas la préférée de la friterie. Sa mère a pour principales préoccupations la grandeur de l'Espagne et la foi catholique, là où Jeanne aurait tant eu besoin d'affection. Son frère et sa soeur ainés lui sont préférés. Elle aura également deux autres soeurs plus jeunes.

Elle sera mariée à Philippe, archiduc de Flandres ( lignée des Habsourg) dit Philippe le beau. Elle sera amoureuse de son mari à l'instant même de leur rencontre. Cependant les moeurs en Espagne, ne sont pas ceux de Flandres, ces derniers étant bien plus libertins. Son mari la trompera très vite et très régulièrement. Elle feindra de l'ignorer, l'aimant passionnément. Son amour devient vite envahissant, sa jalousie, excessive. Ce que ne supporte pas son mari. Ce dernier, très sur de sa personne et manipulateur, l'isolera peu à peu de son entourage.

Il faut dire que Jeanne n'a aucunement l'envie de régner , ni même de gérer sa maison. Jeanne n'était pas faite pour cela, contrairement à sa soeur Catherine, qui sera l'épouse de deux rois Tudor ( Arthur et Henri VIII) Elle s'en remet entièrement à son époux, au grand désespoir de ses parents, qui comptait sur elle pour appuyer les intérêts espagnols contre les français, leur ennemi.

Bref. Jeanne n'est finalement qu'un pion sur l'échiquier politique européen. D'abord abandonnée par son père ( qui ne viendra pas lui dire au revoir le jour de son départ en vue de ses noces), trahie par son mari, Jeanne est très seule et commence à ouvrir les yeux.

De jeune fille naïve, oisive, seulement vouée à l'amour de son mari, elle finira par sombrer dans la haine, consciente enfin d'être manipulée de toute part. D'autant qu'elle devient un enjeu International: après le décès de son frère et sa soeur en couche, elle devient l'héritière du trône d'Espagne, ce que convoite ardemment son mari et son père dont les intérêts divergent.

Nous verrons comment Jeanne sombrera dans une forme de folie. Sa vie aura été d'une telle tristesse, d'une telle humiliation ... L'un de ses fils deviendra la futur Charles Quint, le plus grand monarque de cette période de l'histoire, avec un territoire immense où s'exercera sa royauté.

Qu'est-ce qui poussera son père, puis son fils à la maintenir ainsi isolée du monde ? Je vous laisse le soin de lire ce roman pour le savoir.

J'ai adoré ma lecture, mon coeur se serrant pour cette reine trop sensible pour ce monde. J'ai seulement regretté le manque d'indication chronologique, étant parfois un peu perdue dans l'avancée de l'histoire et des personnages clés. Ce sera mon seul bémol.
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J'avoue que je ne savais pas grand-chose de cette partie de l'Histoire européenne. de cette famille, je n'avais entendu parler que de Charles Quint, dans la magnifique pièce de Victor Hugo, Hernani (comment ça ? Vous ne l'avez pas lue ???). Et pour cause, Jeanne de Castille, promise à Philippe le Beau à 15 ans, mariée à 18 et mère à 19 ans, est mise au ban de sa famille et du pouvoir à 25 ans et vivra seule, ou presque, enfermée dans une prison qui ne dit pas son nom.

Cet épisode historique, c'est avant tout le récit d'une passion amoureuse. Ayant vécu une enfance austère, au plus près de l'amour de sa famille mais tenue sans cesse à distance par les obligations politiques et l'étiquette royale, Jeanne place tous ses espoirs en son mariage futur. Et, évidemment, le coup de foudre amorcé par la vision du portrait de son fiancé est confirmé par le premier échange de regards. Devenue subitement femme, elle se livre corps et âme aux délices de l'amour. Elle sera comme une victime offerte à la concupiscence, mais aussi à l'ambition de Philippe et de la cour des Habsbourg.

Dès lors et contre son gré, Jeanne devient l'enjeu d'une bataille pour l'Europe entre les fiers Espagnols et les cupides Flamands. Tous lui interdisent d'être femme et d'être mère avant d'être reine. Jeanne, dite La Folle, sera trahie par son mari, par sa mère, par son père et par son fils. Elle ne rêve que d'amour et elle n'en reçoit jamais. Cette sombre histoire m'a touchée du début à la fin. J'ai aimé l'évolution de cette jeune femme, j'ai été profondément révoltée par les traitements qui lui sont infligés.

L'autrice nous fait naviguer avec aisance des méandres des pensées de Jeanne aux sombres complots de Philippe ou de Ferdinand, sous couvert des menaces françaises. le lecteur est confronté sans aucun filtre à la violence, à l'inhumanité. Les femmes sont des instruments que l'on marie jeunes, veuves, à n'importe quel souverain dont l'alliance est indispensable. Dans les couloirs d'un royaume sur le point de devenir un empire, le défilé des noms, des cours nous donne le tournis et en cela, l'autrice parvient à nous rendre les doubles de Jeanne de Castille. Pour moi aussi, la politique passait après les espoirs et les désillusions de la jeune fille. Comment ne pas comprendre cette folie que les hommes se complaisent à utiliser comme arme ? Dépossédée de tout ce à quoi elle tenait, Jeanne se raccroche à son seul pouvoir : celui de leur faire peur parfois…et jusqu'à sa mort !
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Ce roman historique nous raconte le destin de Jeanne de Castille dite La Folle. Plus que folle, Catherine HERMARY-VIEILLE nous décrit le portrait d'une jeune fille sensible, passionnée et désespérement amoureuse d'un mari volage et manipulateur. Manipulée, elle le fut toute sa vie et par tous, sa mère, son père et son époux. Indifférente au pouvoir et à la politique, elle passe la plus grande partie de sa vie dans une extrême solitude et un cruel manque d'amour, qui la conduisent à cette "folie". Cela se lit comme en grand roman d'amour et de passion, sans aucune des lourdeurs que je reproche à certains romans historiques. Lecture émouvante et instructive.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"J'ai tout livré de moi, mon corps, ma mémoire, mes rêves d'avenir. Ma chair était sa terre où il venait se reposer, trouver son plaisir, jeter sa semence. Lui en moi, j'étais assouvie, invincible. M'imposer ? Jamais je n'ai su, jamais je n'ai pu. Dans mon palais d'amour, j'étais prisonnière." # Jeanne
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p 46. Seul Ferdinand devine combien elle est émue. Sa fille a hérité de lui le pouvoir de dissimuler ses pensées mais, contrairement à lui, comme elle est vulnérable. "Un poussin dans une coquille d'oeuf, pense t il, et qui croit que cette mince enveloppe la protégera du monde".
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Sous la coiffe, une mèche de ses cheveux blonds s'échappe, elle a quarante ans mais garde un visage fin et lisse, ses yeux bleus ont le même éclat, la même intensité que dans sa jeunesse lorsqu'elle affrontait les Grands d'Espagne pour s'imposer comme leur reine.
Elle songe à ce Génois, Christophe Colomb, brûlant du même feu qu'elle. Bientôt, peut-être, il pourra partir pour les Indes, Cipango, le royaume du Grand Khan. Le monde est libre, ouvert. Elle, Isabelle, le tient entre ses mains.
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"Jeanne, mon enfant, reprends-toi. Tu vas être archiduchesse dans un pays que l'on dit fort agréable à vivre, tu seras mariée à un jeune homme qui réunit de grandes qualités, tu représenteras l'Espagne, ses intérêts, sa grandeur, tu seras mère. Dieu t'a comblée, ne lui offre pas ces larmes en échange de ses bienfaits mais des prières d'action de grâce. Je t'ai choisi une suite d'amis qui t'épauleront, te conseilleront. Ne pense aujourd'hui qu'à ton existence future." # Isabelle de Castille
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_ Il fallait me laisser partir si vous ne vouliez pas m'entendre. Philippe sera roi de Castille et nous gouvernerons en totale intelligence car nous nous aimons.
_ Sais-tu seulement ce qu'est l'amour, ma pauvre fille ! L'amour c'est marcher comme moi aux côtés d'un homme alors que tu te traînes aux pieds de Philippe.
_ Si mon père vous avait aimée ainsi que vous le dites, il n'aurait pas eu tant de maîtresses !
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Vidéo de Catherine Hermary-Vieille
Extrait du livre audio "Les Exilés de Byzance" de Catherine Hermary-Vieille lu par Rafaèle Moutier. Parution CD et numérique le 6 juillet 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/les-exiles-de-byzance-9791035407674/
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