Au nom de l'efficacité et du réalisme, des voix s'élèvent en Amérique du Nord et en Europe pour affirmer qu'il revient aux pays les plus développés de nourrir le reste du monde. Techniquement, la chose est possible. Mais peut-on se résoudre à admettre, alors que la moitié de l'humanité est constituée de paysans, alors que des espaces entiers sont sur le point d'être abandonnés, que l'agriculture et l'alimentation ne soient traitées qu'en fonction de considérations c...
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