De
Hesse Hermann je n'en connaissais que le nom, jamais eu la chance de croiser l'un de ses romans. C'est chose faite par un heureux hasard de circonstances, je me suis retrouvée à fouiner dans un rayon d'une petite librairie et ô merveille, la couverture d'emblée m'a séduite, et le résumé encore plus. Je suis assez vagabonde dans l'âme, et le personnage de
Knulp ne pouvait que me plaire.
Aussitôt acquis, j'ai commencé la lecture de ce petit bijou de littérature. J'aime l'ambiance, le style, et la philosophie qui s'en dégage. Faut-il regretter les choix de sa vie ? Quand arrive la fin du chemin, il n'est plus de faire marche arrière. C'est un peu cela que
Knulp tente d'éclaircir et avant de tirer sa révérence, il a ce besoin de revoir une dernière fois le décor de ses jours anciens, de ses bonheurs, et amitiés, mais aussi ses erreurs, et bien sûr tous les paysages, bosquets et autres petites chose de la nature qui charment tant
Knulp et moi même. Et la belle , la plus précieuse de toute : sa liberté, fidèle compagne de toute une vie ! Diantre, aurait-il été aussi jovial si
Knulp s'était établi dans les conventions, avec femme et enfants ? C'est parfois la question que ses amis lui posent ou lui-même.
C'est une belle histoire, un beau personnage aimable, poli, propre, et honnête loin de l'image qu'on pourrait avoir d'un vagabond. Son errance ne lui a jamais ôté son côté coquet ni sa bonne humeur.
En résumé, je suis très heureuse de cette trouvaille, et je vais poursuivre la lecture de cet auteur sans aucun contexte.
Il n'y a pas à dire, les auteurs de cette époque savaient nous offrir un certain charme, une certaine teneur qu'on a parfois du mal à retrouver dans les auteurs actuels, du moins c'est mon ressenti. Ou est-ce cette période qui correspond à mes affinités littéraires ?