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EAN : 9782370113856
Hélène Jacob (03/01/2016)
4.59/5   11 notes
Résumé :
Adrien Pons déteste le thé, mais c’est bien là son moindre défaut. Aux nourritures terrestres, il préfère, tant s’en faut, les nourritures de l’esprit. Les mots ont toujours été son fort et il s’en nourrit, au propre comme au figuré.

Écrivain talentueux, mais quelque peu bougon, Adrien Pons tient ses contemporains à une distance respectueuse, mais fraîche, selon les atomes qu’il a rarement crochus, avec les individus qui peuplent ou traversent son quo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Si je n'ai pas vraiment été convaincue par le fond de l'histoire, je l'ai été par sa forme. En effet, l'intrigue est en elle-même plutôt quelconque et peu originale. L'écrivain blasé qui déteste le gens, peut-être même la vie, et qui, suite à un accident, retrouve goût à la vie en croisant le chemin d'une petite fille malade. C'est le genre de trame que l'on retrouve très facilement que ce soit en littérature ou au cinéma.

En revanche, j'ai particulièrement apprécié la plume de l'auteur et en particulier les dialogues et le ton acerbe de son protagoniste. L'humour noir, l'ironie, la contre-partie, les expressions d'Adrien sont tout simplement bien tournés, très drôles et donnent un bon coup de fouet au roman. J'ai bien apprécié également l'alternance de la vision du couple qui écrivent tout deux, l'un une autobiographie et l'autre des emails à sa soeur. Deux façon de se confier différentes mais qui complètent et entrecroisent les visions des personnages.

Mon avis est donc mitigé pour ce roman qui reste intéressant et vaut principalement pour l'excellente verbe de son personnage principal.
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Dans ce roman nous suivons Adrien auteur de roman,propriétaire d'un appartement dans un immeuble Parisien .Nous découvrirons le quotidien d'Adrien,il nous parlera de ses voisins qu'il n'aime pas et qu'il croit dingues,on découvrira qu'il manque énormément de confiance en lui,qu'il pense que sa vie est monotone,qu'elle n'a rien d'intéressante jusqu'au jour ou une rencontre va tout changer.

Suite à un accident,il se retrouvera à l'hôpital pendant de long mois,il y rencontrera une jeune fille malade ,fan de lui qui lui fera complètement changer sa vision des choses ,pleins de rencontres qui feront que la vie d'Adrien va totalement changer.Il goutte enfin au bonheur.

Ce livre est magnifique,drôle ,touchant,captivant …

J'ai adoré les touches d'humour que l'auteur y glisse cela m'a bien fait rire .

Les personnages sont attachants,la plume de l'auteur est fluide,agréable à lire et addictive,j'ai lu ce roman en une seule fois ,on est tellement pris dans l'histoire que l'on ne voit pas les pages défiler.

Une histoire touchante avec un dénouement extraordinaire ,plein d'émotions qui nous montre à quel points la vie d'Adrien à vraiment changer dans tous les domaines.

Ce roman est très bien écrit et se lit très vite ,trop vite 😉

Alors si vous souhaitez passer un bon moment de lecture avec une histoire formidable remplie d'émotion,de tristesse d'amour,de rigolade et de leçons de vie ,n'hésitez pas suivez ce lien et laissez vous emporter par l'histoire d'Adrien vous verrez vous ne serez absolument pas déçu.

Je remercie les éditions Hélène Jacob et l'auteur Hervé Heurtebise pour leur confiance et pour l'envoi de ce roman en service presse ,j'ai passée une super moment grâce à vous.
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Petit bijou que je viens de découvrir sur le site de la sncf, à lire gratuitement, sur tablette par exemple, confinement oblige.
Adrien, écrivain raconte ses jours. Il n'y a pas plus cynique que lui, les gens qui l'entourent sont tous des cons.
Suite à un problème de fuite d'eau, il rencontre une vieille dame et change d'avis à son égard. Elle est bien plus intéressante qu'elle ne paraît. La dame meurt et c'est l'occasion pour lui de rencontrer Emilie, la petite fille.
C'est le grand amour et celle-ci tente de l'ouvrir plus sereinement au monde qui l'entoure.
Tout va bien dans le meilleur des mondes. C'est plein d'humour, on rit beaucoup, c'est bien écrit.
Dans le style de J.L.Fournier
Et soudainement, revirement de la situation, tout s'écroule pour Adrien. AVC qui ne pardonne pas. Il aurait préféré mourir que de vivre cet enfer. Que va t-il devenir ?
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Un roman à l'humour corrosif et en même temps bouleversant.

J'ai découvert la plume déliée d'Hervé Heurtebise via cette très belle lecture, et c'est avec plaisir que je lirai très vite son autre roman "Journal d'un proctologue".
On suit ici la vie, les rencontres et les déboires relationnels d'un auteur cynique et désabusé, qui n'a qu'une piètre opinion de ses semblables et de la vie en général. Mais une rencontre va tout changer et va lui faire voir la vie et les gens d'une toute autre manière...

Le début de cette histoire est particulier. On ne sait pas trop si l'on aime ou pas le personnage principal, tant il peut être détestable parfois, incisif, et en même drôle avec son humour décalé si plaisant. J'ai ri plus d'une fois tant ses expressions étaient marrantes. On sent qu'il subit plus qu'il ne vit sa vie, et toutes ces émotions négatives nous inondent, nous faisant ressentir de la pitié, souvent, et parfois l'envie de le secouer pour le faire réagir. Mais je me suis attachée à lui sans m'en rendre compte, et encore plus au personnage de Justine, si frais malgré ses malheurs qu'il ressemble à un ange tombé du ciel pour sauver cette âme perdue.
L'émotion est au rendez-vous de façon surprenante car le récit est court, l'auteur ne s'appesantissant pas plus que cela sur les choses tristes ou les malheurs, mais elle fait mouche. Cette histoire m'a d'ailleurs bouleversée et m'a fait verser une petite larme à la fin...

Alors vous aussi, laissez-vous emporter par cette histoire banale au premier abord, mais magnifique par ailleurs.

Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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le cliché de l'écrivain misanthrope est assez répandu dans la littérature. Mais il est exploité ici avec brio. Et encore, quand on dit misanthrope... le principal problème d'Adrien, il l'a avec lui-même. Il a un peu tendance à juger à l'emporte-pièce, et surtout, il ne comprend pas comment il a
réussi à ... réussir. Bref, si les gens ont pensé qu'il valait quelque chose, bah, c'est probablement qu'ils sont un peu idiots...
Autant ne pas les écouter, donc. Surtout s'il s'agit de ses voisins. Parce que si on ne choisit pas sa famille, on choisit encore moins ses voisins. Ou en tout cas, on est obligé de les supporter.
Bref, Adrien ne les aime pas tant que ça, il bougonne, essaie d'écrire, et PAF ! Une rencontre fortuite dans l'escalier va engager un premier bouleversement dans sa vie. Puis l'effet papillon va se charger du reste.
Malgré ce côté plutôt antipathique au premier abord, Adrien est très drôle. Il a sens de la formule, un amour des mots, et au final, un tel manque de confiance en lui-même qu'il finit par nous attendrir, nous, lecteurs. Et c'était pourtant mal barré.
L'auteur signe un roman qui se boit comme du petit-lait (d'autant plus que, à titre personnel, je ne suis pas du genre hyper sociable et que je vois assez de comportements crétins au cours d'une journée lambda pour perdre toute foi en l'humanité) et qui est très drôle, tant au niveau des réparties des différents personnages que des digressions dans les pensées du héros.
Mais toute bonne chose a une fin, et c'est justement mon seul bémol à ce roman : la fin ! Sans rien spoiler, je n'aime pas trop quand les auteurs cèdent à la facilité et j'ai l'impression que ça a été le cas ici. Si le héros n'emprunte pas vraiment le chemin que l'on aurait pensé en commençant le livre, il n'en reste pas moins que le message délivré est un peu "facile".
Et n'a plus grand-chose d'innovant, ce qui nuit au texte qui était vraiment vraiment addictif jusque là.
Bon, évidemment, c'est un avis extrêmement subjectif, parce que j'aime bien quand les choses finissent de façon inattendue + en mode non-bisounours, mais cette fin est aussi ce qui en fait un bon bouquin feel-good, que je vous encourage à découvrir !
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Émilie a insisté pour que nous allions à la fête des voisins. Elle a de ces idées, parfois ! Je consens à y faire acte de présence uniquement pour lui faire plaisir. Il faut savoir faire des sacrifices et je suis pour la paix des ménages, surtout le mien ! Je ne sais pas pourquoi elle y tient tant. Elle pense peut-être devoir se présenter au groupe pour pouvoir intégrer la joyeuse bande des propriétaires névrosés. On voit vraiment qu’elle ne les connaît pas ; ils sont tous plus sinistres les uns que les autres. Franchement, je ne comprends pas pourquoi on a inventé une fête pareille. Pour recréer du lien social, pour retrouver un esprit de village dans nos grandes villes déshumanisées, me dit Émilie. Depuis Le – très fascisant – Corbusier et sa maison du fada à Marseille, plus personne ne peut croire en de telles balivernes. S’ils avaient eu un tant soit peu d’honneur, les architectes qui les ont commises se seraient pendus avec leurs belles utopies, en voyant ce que leurs grandes cités idéales sont devenues. Fallait-il qu’ils soient cyniques ou fous – ou bien les deux – pour imaginer des gens vivre heureux dans des habitations construites dans un matériau dont on avait fait, quelques années auparavant, le mur de l’Atlantique et la dernière résidence secondaire du petit moustachu allemand. Sincèrement, si le lien social s’est délité, si on ne se fréquente plus entre voisins – dans nos villes de grande solitude, comme le dit le chanteur – il doit bien y avoir une raison, non ? Une raison simple, explicite, compréhensible par le premier des enfants. Une raison qui tiendrait en quelques mots : le voisin est un gros con ! Seule Émilie fait étonnamment exception à cette règle immuable et c’est pour cela que nous vivons ensemble. Et puis l’esprit de village, je le connais. J’ai grandi à la campagne où chacun médit, où tout le monde se mêle des affaires de tout le monde, où les histoires de coucherie de la mère Michel avec le père Lustucru, qui a lutiné son chat, se répandent comme des effluves de lisier en rumeurs nauséabondes, plus sûrement que l’indigence intellectuelle sur les programmes télévisuels, plus rapidement que la photo d’une quelconque Miss France nue sur les réseaux sociaux.
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Il n’y a pas de place pour la pudeur à l’hôpital, qu’elle soit vraie ou fausse. Il n’y a plus que des bouts de corps malades, des tas de chairs asexués que l’on examine, que l’on opère, que l’on mutile, que l’on meurtrit, et que parfois, on espère guérir.
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