Le Tigre des neiges, tome 1

Une entrée en matière réussie sur tous les plans ! Pour vous donner une idée, ce titre se situerait entre le chef de Nobunaga pour le contexte historique et l'aspect stratégique/politique, et Reine d'Égypte avec un personnage féminin fort qui veut s'affranchir des codes de son époque, pour la qualité de reconstitution historique ainsi que les touches d'humour bienvenues.
Le tigre des neiges reprend la théorie répandue (et pas si farfelue) selon laquelle Kenshin Uesugi, célèbre guerrier de l'ère Sengoku (connue chez nous grâce à Nobunaga), aurait non pas été un guerrier mais une guerrière ! La mangaka utilise un socle historique solide et se veut au plus près de la vérité, en réussissant à nous divertir et à garder notre attention. Car parfois, trop d'Histoire peut être rasoir... ici, chaque section explicative peut être "sautée" grâce à un encart où la mangaka elle-même simplifie ses explications pour les plus feignants. le tout amène un peu d'humour pour contrebalancer le lot d'informations.
L'intrigue de ce premier tome est simple : alors que son premier fils préfère les fleurs aux armes, le seigneur Nagao voit en son prochain enfant son véritable héritier ; de plus, sa femme aurait rêvé du dieu guerrier Bishamonten avant de tomber enceinte. L'enfant en sera la réincarnation. Sauf que l'enfant est une fille. Fou de rage, Nagao décide toutefois de baptiser sa fille avec un prénom masculin et d'en faire son successeur. En partant de ce principe simple, la mangaka équilibre le récit entre un entraînement militaire et politique et une représentation de la haute société. le Lézard noir a de nouveau frappé fort avec cette nouveauté très prometteuse !

Je ne m'en cache pas, je suis une grande fan d'Histoire, j'ai même fait des études dans ce domaine. du coup, quand un manga dit historique sort, je ne peux m'empêcher d'y jeter un coup d'oeil. Ici, le fait que ce soit en plus un titre porté par une femme dont j'ai aimé l'oeuvre précédente publiée en français : Princess Jelyfish, a achevé de me convaincre et j'ai acheté ce titre les yeux fermés.

Mais de quoi peut bien parler ce titre ? La couverture nous oriente d'emblée vers une histoire de seigneurs de guerre, on le voit, mais pas n'importe que seigneur de guerre, le célèbre Kenshin Uesugi qui est un personnage de la série Sengoku Basara. Ici, l'autrice décide de nous faire suivre la vie de ce célèbre guerrier mais pas avec une biographie classique, non, elle s'inspire pour cela d'une théorie faisant de lui une femme !

Forcément, à ce moment-là, j'ai de suite pensé au Pavillon des hommes de Fumi Yoshinaga pour lequel j'ai une grande affection et effectivement j'y ai ici retrouvé bien des similitudes. Nous suivons la vie, ou plutôt dans ce tome l'enfance, d'une femme qui est élevée comme un homme dans le Japon d'autrefois. On découvre les relations complexes entre les différents seigneurs de guerre, les conflits qui les opposent : les causes mais aussi la mise en oeuvre. On nous parle aussi de vie quotidienne. On découvre comment on vivait, comment était les maisons, quelles relations entretenaient seigneurs et vassaux, ce qu'on attendait des héritiers hommes et femmes, etc. C'est vraiment passionnant.

Il faut dire que le titre est grandement aidé par la narration pêchue de la mangaka qui joue avec nous. Elle nous présente avec une grande pédagogie les méandres et les subtilités de l'Histoire d'alors, pour cela elle y met beaucoup d'humour dédoublant son discours en une partie sérieuse en haut de page et une partie plus drôle loufoque, qui lui correspond bien, en bas. Ainsi on dévie souvent de cette histoire qui se veut sérieuse grâce à l'humour de son autrice. Elle parvient ainsi à rendre son récit tantôt sérieux, tantôt drôle et léger, et on tourne les pages sans s'en rendre compte.

Pourtant l'histoire est complexe. L'idée de faire une biographie historique n'a rien de facile. Suivre le parcours d'un futur seigneur de coeur depuis sa plus jeune enfance pourrait rebuter, surtout que peu d'années passent ici. On découvre Kenshin/Tora bébé, puis on passe de suite à ses 7 ans. Mais c'est vraiment fait de telle sorte qu'on ne s'ennuie pas.

Tora est un personnage haut en couleur, tout comme les membres de sa famille tel qu'ils sont dépeint par Akiko Higashimura. Tora est un vrai garçon manqué très énergique, sûr d'iel et têtu(e) voire capricieux(se). Son père est un vieux seigneur, qui voit en sa fille son seul salut après un fils aîné qui aime plus les arts que la guerre et une fille aînée frêle. Sa femme est une femme pieuse qui aime beaucoup ses enfants. Ils sont entourés de serviteurs tout aussi drôles et aux petits soins pour eux. L'ensemble dont l'image d'une famille assez unie et chaleureuse au final malgré les contraintes de l'époque et de leur statut.

Ainsi, j'ai beaucoup aimé le premier tome de cette nouvelle série historique. J'ai été séduite par l'idée de redécouvrir l'histoire de ce personnage sous le prisme de cette théorie selon laquelle c'est une femme. J'ai aimé les informations historiques qui parsème le titre. J'ai trouvé les personnages très attachants. J'ai aimé le mélange de tons drôle et sérieux de l'autrice. Et j'ai trouvé fort intéressant de suivre le parcours de Tora bébé, puis enfant un peu sauvage et enfin enfant à discipliner qui va aller apprendre auprès de moines. C'est un vrai voyage initiatique qui nous est proposé ici par Akiko Higashimura dont les dessins ronds et expressifs mais surtout incisifs me plaisent énormément. Je salue les éditions du Lézard Noir d'avoir osé sortir ce titre dans une édition de qualité !
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Akiko Higashimura est une mangaka japonaise. Son pseudo le plus connu est Akiko Hayashi.
"Le tigre des neiges" est un seinen, qui comme je vous l'ai déjà expliqué, s'adresse donc avant tout aux jeunes adultes. Il y a dix volumes en tout dans cette série.
Dans ce premier opus, nous sommes au Japon en 1529. Nagao Tamekage, seigneur du château de Kasugayama voit naître son troisième enfant, une fille... Il attendait un garçon ! Okon la mère avait pourtant eu des visions durant sa grossesse, elle avait rêvé du roi Bishamonten, le dieu de la guerre, et était persuadée d'avoir un fils.
Nagao Harukage, le fils ainé, déteste la guerre et ne rêve que de poésie et de fleur. le seigneur décide donc d'élever sa dernière fille comme un garçon et d'en faire un chef de guerre. Turbulente de nature, Torachiyo va devenir très vite un véritable garçon manqué. Elle aime cependant les jeux avec sa grande soeur Aya, et apprécie les instants passés avec son grand frère. Mais elle va devoir les quitter pour affronter son incroyable destin.

Dans ce tome 1, l'auteur introduit les personnages et nous raconte dès les premières pages l'histoire des clans, assez complexe, et celle des guerres qui ne l'est pas moins, tout en nous donnant les noms des guerriers.
Le lecteur aurait pu s'y perdre si en parallèle, et non sans humour, l'auteur ne nous interpellait pas, tout en se posant des questions à elle-même, ce qui allège le récit, et permet au lecteur d'intégrer ce qu'il vient de lire. C'est bien vrai que l'histoire du Japon est compliquée.
Dans son manga, elle part de la véritable histoire de Kenshin Uesugi, ce puissant seigneur ayant vécu à l'ère Senguko, qu'on surnommait le "tigre d'Echigo". La rumeur dit que c'était en fait une femme. Il y avait beaucoup de femmes en ce temps-là qui se retrouvaient ainsi propulsées sur le devant de la scène politique, soit à la mort de leur époux, soit pour toute autre raison.
L'auteur a fait des recherches en ce sens avant d'écrire son manga et nous prouve que tout porte à le croire. Je vous laisse découvrir sa démonstration. En partant de cette idée, elle va chercher à retracer la vie de ce grand "seigneur" de sa plus tendre enfance...jusqu'à ses sept ans environ.
Ce faisant l'auteur nous offre un manga historique passionnant, à la fois récit d'apprentissage et saga familiale.
Elle nous montre en quoi l'éducation peut profondément changer la nature humaine en mettant en avant certaines valeurs au détriment d'autres moins indispensables.
Le graphisme m'a beaucoup plu. Il est clair et gai, les personnages sont très expressifs et ne peuvent se confondre comme cela arrive parfois à la lecture de certains mangas.
Ce manga a reçu le Fauve Jeunes adultes du festival d'Angoulême en 2020.

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Résumé : Et si Kenshin Uesugi, puissant seigneur de guerre du XVIème siècle, n'était pas un homme, mais une femme ? C'est sur cette supposition documentée que commence ce récit.

Mon avis : J'avais entendu parler de cette série grâce à Maggie, et je l'ai tout de suite empruntée quand je l'ai vu à la médiathèque de ma ville.

Et j'ai trouvé ce manga passionnant et très fouillé historiquement, permettant de comprendre que le présupposé de ce manga, à savoir que Kenshin Uesugi était une femme, est documenté historiquement, mais que cela a été caché ensuite, quand il a été interdit aux femmes de pouvoir devenir seigneur d'un château.

L'histoire commence avec la naissance de la petite Tora, qui aurait dû être un garçon, car elle est censée être la réincarnation du dieu de la guerre Bishamonten. A sa naissance, son père est dévasté, mais finalement il va l'élever comme un garçon, et il va confier son éducation à un monastère bouddhiste. Et cette éducation va forger le caractère de la petite fille, car celle-ci est plutôt frondeuse, désobéissante et capricieuse !

J'ai bien aimé ce tome 1 qui m'a convaincue, et qui me donne envie de lire la suite de la série. J'ai envie de suivre l'évolution de Tora, et de savoir comment une petite fille capricieuse a pu devenir un imposant chef de guerre.

Ce manga a d'ailleurs reçu le Fauve jeunes adultes du festival d'Angoulême 2020.


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Manga historique qui se passe durant le 16ème siècle au Japon - à l'ère du Sengoku Jidai - époque où certains chefs militaires de clan pouvaient encore être des femmes. L'idée de départ d'Akiko Higashimura est qu'Uesugi Kenshin l'un des héros légendaires de cette époque aurait été une femme. Elle part de ce postulat et nous retrace la vie de ce destin d'exception, avec force détails et preuves historiques (un peu trop à mon goût parfois mais non dénué d'humour). Dans la province d'Echido, Nagao Tamekage, seigneur du château de Kasugayama, le père de Torachiyo, notre héroïne, souhaite plus que tout la naissance d'un autre fils car son aîné, très efféminé, n'a rien du chef de guerre pouvant lui succéder. Malheureusement pour lui, c'est une fille qui voit le jour. Qu'à cela ne tienne, il décide de l'élever comme un garçon et d'en faire son digne héritier. Encore un livre sur la question du genre mais traité cette fois, sous la dimension sociale et la définition des rôles des sexes dans une société traditionnelle. J'ai trouvé ce manga pertinent et instructif et très plaisant à lire. On a envie de connaître comment Torachiyo va évoluer et comment confrontée à son rival, sorte de double masculin très féminin, elle va accomplir sa destinée

Et si Kenshin Uesugi, seigneur de guerre de l'époque Sengoku était en réalité une femme ?

S'égayant des preuves qui tendent à prouver cette théorie, Akiko Higashimura nous livre un manga historique exceptionnel ! Nous plongeons en plein XVe dans la province d'Echigo, alors que le troisième enfant du seigneur des lieux va naître. Persuadé qu'il s'agit de Bishamonten, dieu de la guerre, le seigneur s'attend à devenir le père d'un fier et féroce guerrier.
Quelle surprise quand il s'avère que le bébé est une petite fille ! Bien décidé à en faire un homme, il l'a nomme "Torachiyo" un prénom masculin. C'est ainsi que nous sommes entrainés dans la vie de cette femme devenue homme pour le bien de sa province.

Je n'arrive pas à me décider sur ce que je préfère dans cet oeuvre : me plonger et découvrir le Japon féodal ou les illustrations d'Akiko Higashimura.
Totale néophyte en matière d'histoire du Japon, j'ai été soulagée de découvrir que l'auteure y avait pensé : Sous chaque page d'explications se trouve une petite rubrique "L'histoire du Japon pour les nuls" ! Agrémenté de gags, elle est bien pratique pour comprendre les explications plus "académiques" au-dessus.
Les deux sont donc assez complémentaires pour les novices. On peut également se passer de lire l'une ou l'autre (Ce qui en fait aussi une force : si on veut simplement se laisser emporter par le récit on peut très bien se contenter de la rubrique "pour les nuls", mais si on désire approfondir nos connaissances alors la rubrique "sérieuse" est parfaite).

Enfin, les traits d'Akiko Higashimura (que je découvre avec ce titre) m'ont totalement charmée ! Fins, puissants, expressifs, les dessins vont à l'encontre de ce que j'ai déjà pu voir dans certains mangas historiques. D'habitudes, ceux-ci sont bourrés de détails, noircis d'encres et de trames alors que celui-ci est épuré sans pour autant manquer de détails.

Bref, une très chouette pépite qui, à mes yeux, mérite son prix ! Je n'ai plus qu'une chose à dire : vivement la suite.

Le tigre des neiges est un titre parfaitement approprié pour ce manga, l'histoire d'une troisième enfant qui nait au sein d'une famille de guerrier. Torachiyo est le prénom que porte cet enfant réincarnation d'un des Dieux, pourtant c'est un prénom de garçon mais c'est une fille qui le porte. Aussi têtue et forte qu'un homme elle va devoir se soumettre à une éducation stricte des armes et des stratégies militaires.

Le "tigre des neiges" est le surnom qui lui ai donné car elle est née le mois du tigre ainsi que l'année du tigre et neige car sa province natale est souvent enneigée (et de son teint pâle également).

Akiko Higashimura nous livre une histoire passionnante qui parcourt le Japon et qui finalement n'est pas lié à un homme mais à une femme guerrière qui plus est. Les dessins sont très bien représentés et nous nous retrouvons en plein Japon au milieu des rizières et d'un château très bien défendu.

En plus de l'histoire, nous apprenons L Histoire qui se cache derrière le tigre des neiges, il est vrai que parfois il est compliqué de retenir les noms des clans, des personnages ainsi que L Histoire mais la mangaka a su nous ajouter un petit point positif pour éviter que l'on se lasse.

En effet, certaines pages sont coupées en 2 dans la partie haute on retrouve les explications techniques sur les recherches mais sur le lien entre chaque clan et le pourquoi des guerres qui éclatent entre chaque province, et dans la partie en-dessous; un petit personnage qui n'hésite pas à nous inviter à prendre un thé nous explique que si nous ne voulions pas forcément lire la partie du dessus elle résumerais avec des termes plus simples ce qui est dit plus haut.

Une très bonne idée, en aucun cas si le haut de page n'est pas lu, cela n'altère en rien la compréhension de l'histoire.

Certaines pages sont en couleurs et sincèrement je suis restée un certain moment dessus à les admirer, cela donne encore plus de force et d'impact à la lecture. Dommage qu'il n'y ait pas plus de pages avec des couleurs.

La couverture souple et colorée est très jolie et change des mangas qui possède une double couverture.

Une très belle découverte pour moi

A force de voir ce manga sur les présentoirs de ma librairie de quartier depuis sa parution, j'ai fini par craquer. Il faut dire que ce titre l'intrigue depuis longtemps maintenant et je suis heureuse de m'être enfin décidée à me le procurer. La série a notamment reçu le Fauve Jeunes Adultes en 2020.

Pour écrire ce titre, la mangaka s'est inspirée d'une légende historique tout droit venue du XVIè siècle japonais : un puissant seigneur de guerre né sous le nom de Torachiyo Nagao. Mais la légende veut que cette personne ai été une femme, et c'est cette histoire-là qu'Akiko Higashimura va nous raconte ici.

Ce premier tome relate l'enfance de Torachiyo, élevée comme un garçon par son père, qui tenait absolument à avoir un garçon, son corps robuste pour une fille aidant. Harukage, son grand-frère, refusant de prendre la relève de son père à cause de sa faible santé et de son inaptitude à gouverner laisse la place à sa petite soeur. Dès son plus jeune âge, Tora apprend donc comment gouverner ainsi que comment chasser. Elle sera aussi envoyée dans un temple pour y apprendre certains enseignements dispensés uniquement dans ces lieux.

Concernant les personnages, si l'intrigue est centrée sur Torachiyo, on apprend aussi très vite à apprécier les autres membres de sa famille, notamment son frère et sa soeur ainés. Lors de son apprentissage au temple, le personnage de Shûken se démarque aussi beaucoup et je pense qu'il aura une certaine influence et/ ou importance dans la vie de l'héroïne. le seigneur Harunobu, le grand méchant de l'histoire, ou plutôt le futur ennemi juré de Tora, fait aussi une apparition éclair, juste de quoi attiser l'intérêt pour les tomes à venir.

L'histoire racontée peut paraître un peu dense dans ce premier tome car tout le contexte historique ainsi que la présentation des personnages sont posés. Si cela peut rebuter au premier abord, la mangaka a pris le parti de proposer des petites vignettes simplifiées sous ce qui peut s'apparenter à un cours d'histoire. Etant moi-même une grande amatrice de l'histoire japonaise je n'ai pas eu de problèmes de ce coté-là mais je comprend parfaitement que ça puisse freiner la lecture.

Le Tigre des Neiges me semble être un titre très prometteur que je vais prendre beaucoup de plaisir à suivre, je pense. Ici c'est l'enfance de Torachiyo qui est racontée et je pense que la suite sera de plus en plus entrainante et intéressante à suivre. A lire pour tout amateur d'histoire japonaise ou simple curieux que la légende pourrait intéresser !
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Dans la lignée des séries comme Bride Stories ou La Reine d'Egypte, le tigre des neiges est un manga historique de qualité qui exploite une hypothèse que des spécialistes envisagent : il est possible que le célèbre samouraï Kenshin Uesugi ait été une femme, et non un homme. En partant des preuves qui ont été avancées, la mangaka nous raconte qui était ce grand guerrier et se penche, dans ce premier tome, sur son enfance.

Ce fut l'occasion pour moi de découvrir ce personnage historique et d'en apprendre plus sur cette période du 16è siècle japonais et sur l'existence de femmes samouraïs, une situation rare qui mérite qu'on en parle.

De manière amusante, la mangaka divise parfois son récit en deux parties : dans le haut de la page, des explications pour les férus d'Histoire nippone (j'ai tenté de suivre mais elles restent compliquées pour un(e) néophyte) et dans le bas, les mêmes infos mais en beaucoup plus courtes et simples. Cela ne concerne que quelques passages précis où il est nécessaire de comprendre le contexte historique, ce qui est évidemment le bienvenue !

Enfin, les illustrations sont très belles (d'où également ma comparaison avec les deux autres séries citées, que j'aime beaucoup) et la galerie de personnages mise en place dans ce tome 1 laisse présager une série vraiment intéressante.

Je conseille donc ce manga, mais plutôt pour des bons lecteurs.
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Un très bon manga historique relatant la vie d'Uesugi Kenshin au fil d'un récit qui allie une solide base historique à un style romancé, plein d'élan, doté de personnages attachants et servi par un superbe dessin.
La mangaka brille aussi bien par la façon dont elle met en scène les batailles, les complots et les luttes de pouvoir que par celle dont elle aborde la féminité de son héroïne, parlant non seulement du regard des autres sur cette femme qui se taille une place de premier plan dans une période mouvementée, mais aussi du regard d'une femme élevée comme un homme sur sa propre identité.
Un manga captivant qui ravira aussi bien les passionnés d'histoire que les néophytes en la matière, emportant ses lecteurs en plein coeur des tumultes de l'ère des provinces en guerre.