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Yves Brainville (Traducteur)
EAN : 9782253055471
381 pages
Le Livre de Poche (01/02/1991)
3.61/5   47 notes
Résumé :
Depuis qu'Annabelle, son ancienne amie, s'est mariée, David Kelsey passe tous ses week-ends dans une maison qu'il a louée sous un nom d'emprunt et où il s'imagine, dans une sorte de rêve, qu'il la retrouve...Cela, jusqu'au jour où le mari d'Annabelle...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ne partageant pas l'engouement d'un autre membre Babelio pour cette oeuvre. Il faut dire que j'en reste mitigé de ma lecture de Patricia Highsmith. le titre était très accrocheur et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en le lisant. Au final, je me suis un peu emmerdé, à la fin on ne sait si c'est un rêve ou non mais attendre presque quatre cent pages pour cela c'est un peu trop long à mon humble avis.
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Magnifique thriller psychologique où, comme souvent chez Highsmith, on a presque de l'empathie pour le meurtrier borderline
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C’était peut-être à la fois la sobriété – pas la moindre gravure ne mettait de fantaisie aux murs – et l’ordonnance invariable de sa chambre qui forçaient les gens à la regarder avec une sorte de stupeur ; mais venait ensuite un sentiment de « déjà vu », l’impression de contempler un tableau curieusement ancien, en particulier lorsque David y inscrivait sa haute et tranquille silhouette. Mme Mac Cartney savait aussi apprécier ce tableau, mais sans y accorder trop de temps. Elle considérait simplement David Kelsey comme son locataire idéal, un bon jeune homme, la perle rare. Il ne fumait pas, ne buvait pas, ne recevait pas de jeunes filles chez lui, même avant 22 heures (heure à laquelle elle aimait les savoir parties, et elle n’hésitait pas à le dire à ses locataires, avant même qu’ils emménagent), et il passait ses fins de semaines, du vendredi soir au lundi matin, avec sa mère, malade dans une maison de repos. Le seul souci de Mme Mac Cartney, concernant David, était qu’il ne trouve jamais femme à sa mesure.
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Il préférait la nuit au jour, en dépit de ses moments de mélancolie nocturne, et il préférait l’hiver à l’été. Maintenant, en voiture, en route pour la maison, il se permettait de rêvasser aux soirées à venir ; il se voyait assis près de la cheminée, avec des livres, ou réparant un meuble, dans la cave, ou allongé par terre devant le feu, écoutant de la musique, dans le noir. Au diable les fleurs d’été, les roses coupées qui ne durent même pas une semaine !
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C’est une erreur de croire que les femmes, à ce moment-là, apprécient la subtilité. Il faut les désarçonner par une proposition choquante. » Cette nuit-là, David avait ri ; il l’avait trouvé amusant. Mais maintenant, il se rendait compte que ce qui le gênait chez Wes, ce qui l’attristait, c’était qu’il ne soit pas « mieux » qu’il n’était, qu’il soit toujours pendu aux jupes d’autres femmes, qu’il trompe la sienne, comme tous ces médiocres qui forment la grande masse des humains.
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David croyait très fort au pouvoir qu’avaient les lettres d’influencer, d’affermir, de convaincre, et, inversement, si c’était là leur but, de détruire. C’était Annabelle elle-même qui lui avait prêté le livre des Lettres d’Héloïse et Abélard. Elle aussi connaissait ce pouvoir. Mais que ce porc ait lu cette lettre, et il se serait instinctivement protégé en interdisant à Annabelle de répondre, peut-être même d’ouvrir aucun de ses messages, s’il en arrivait d’autres.
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Le fils prodigue n’avait pas d’enfant, n’avait jamais rien fait dans la vie qui soit à son honneur, et on avait dit à la mère de ne pas se lancer à sa recherche à cause de la peine qu’elle éprouverait en le retrouvant. Et cependant la voilà, rampant vers lui, sur les mains et les genoux, pleurant à chaudes larmes, afin d’effleurer sa peau dégoûtante, du bout des doigts. Wes avait parlé des relations humaines, disant combien elles sont futiles et illogiques.
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