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3,86

sur 814 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque nous abordons ce roman, nous découvrons la vie de Sonia, jeune femme aimant la danse et partant en Espagne pour suivre des cours de flamenco avec sa meilleure amie. Son quotidien manque d'attrait et elle voit dans ce voyage, une opportunité pour se relaxer et se ressourcer.
Elle va se lier d'amitié avec un vieux monsieur, propriétaire d'un café, qui va lui raconter l'histoire de la famille Ramirez.

Dans ce livre, nous oscillons entre présent et passé avec beaucoup de facilité et cela m'a rassuré car j'avais peur d'être perdue dans la chronologie. Il n'en est rien.

Nous traversons des époques tantôt fastes, tantôt miséreuses, à travers les mots du vieil homme et découvrons le quotidien de Mercedes, enfant puis femme, ne vivant que pour la danse. Cette passion est palpable grâce aux mots justes de Victoria Hislop qui nous transporte dans une Espagne ravagée par la guerre civile. L'horreur et la terreur sont maîtresses de l'avenir de chacun des personnages. Mercedes et sa famille en seront les pions.

Si certains passages m'ont fait vibré, m'ont porté et m'ont touché, je regrette malgré tout certaines longueurs à cette ouvrage. Certaines descriptions, à mon sens, n'avaient pas forcément d'intérêt et ont rendu, par moment, la lecture fastidieuse.

Mon attachement aux personnages et ma volonté de connaître le dénouement de la famille Ramirez et celui de Sonia m'ont tout de même permis de finir ce livre.
Voyage, Histoire, Flamenco, Romance, quête d'identité, voici les thèmes principaux abordés dans ce roman qui m'a plu mais je dois avouer ma préférence pour "L'île des oubliés" qui m'avait complètement transporté du début à la fin, sans me laisser une minute de répit.
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La danse, le flamenco, et un voyage de deux amies anglaises sont l'occasion pour d'une rencontre amicale intergénérationnelle de l'une des deux jeunes femmes et d'un serveur espagnol.
Le vieil homme finit par lui raconter l'histoire de la famille qui possédait son café avant lui.
Il lui raconte une période des plus douloureuse et sombre de l'histoire de l'Espagne : la guerre civile et l'arrivée au pouvoir de Franco. La famille Ramirez a été particulièrement touchée par le conflit, ses crimes et ses arrestations arbitraires.
L'auteur met en valeur la culture espagnole à travers le Flamenco, nous montrant combien c'est un moyen d'expression des émotions, même dans les moments dramatiques les plus douloureux.
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Un style agréable, une histoire de famille et d'amour, l'histoire de l'Espagne au moment de la montée du franquisme, tel sont les ingrédients qui font de ce roman un vrai plaisir pour le lecteur, mais aussi un intéressant reportage sur des moments historiques qu'on aimerait ne jamais connaître... Quelques longueurs parfois à mon goût et du drame souvent! Un bon ouvrage toutefois et une perle:l'évocation du flamenco et de son âme, que j'ai trouvé absolument fabuleuse!
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Après avoir dévoré L'Ile des oubliés, j'ai couru acheter Une dernière danse et La ville orpheline. Je suis donc passée sans transition ou presque des conditions de vie des lépreux en Grèce jusque dans les années 1950 à la guerre d'Espagne.

J'ai retrouvé la même construction littéraire à savoir des chapitres à l'époque actuelle puis remonter le fil des souvenirs. N'ayant encore jamais rien lu sur la guerre d'Espagne, j'ai été très intéressée d'apprendre, de manière romanesque j'en ai bien conscience, ce que les espagnols ont vécu à cette période. J'ai pu mesurer la tragédie qui leur a été infligée. J'ai été happée par l'enchaînement des évènements. J'ai considérablement souffert avec tous les membres de la famille Ramirez. J'ai admiré leur courage. Comment continuer à vivre après tous ces deuils, toutes les interrogations sur le devenir de leurs enfants ? Comment faire subir de tels subisses à des personnes d'une même nation ? Cela m'a fait penser à ce que les Syriens vivent dans leur pays à notre époque actuelle. L'arrivée des réfugiés espagnols sur les côtes françaises m'a glacé le sang. J'ai éprouvé de la honte pour les français qui ne semblaient pas ressentir une once de compassion voire même d'humanité pour eux.

J'ai apprécié les passages sur le flamenco et sur les corridas qui, à mon sens, apportent un peu de légèreté au roman. Je les ai vus comme des occasions de souffler avant de subir les affronts de la guerre.

Une lecture instructive.
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Très beau roman historique qui m'a permis de bien comprendre la guerre en Espagne et de la resituer dans un contexte général.
L'intrigue est un peu tirée par les cheveux mais cela ne nuit en rien le, plaisir ressenti à la lecture de ce roman.
Je vais continuer de suivre Victoria Hislop.
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Une dernière danse convie le lecteur dans l’univers du flamenco, dans son terroir de l’Andalousie.

Le style de Victoria Hislop réussit à transmettre des sensations en relief, les corps qui s’animent, quasi possédés dans une transe de feu, le martellement des pieds, des mains, les bustes qui domptent la musique, les regards qui défient le public jusqu’aux effluves aigres et lourds de l’essence artistique brulée.

Ces sensations Victoria Hislop les exprime avec lyrisme dans ses mots.

Mais si le flamenco est le point d’entrée du roman, après le martellement des chaussures de danse succède celui des cavaliers de l’apocalypse.

Les cavaliers de l’apocalypse, ce sont ces troupes qui au mois de juillet 1936 se mutinent contre le gouvernement républicain, à l’initiative des généraux Molla et Franco et originaires principalement de cette partie du territoire marocain alors espagnol.

Ces soudards vont tuer non seulement les « rouges », les soldats républicains, mais aussi semer la terreur dans la population civile, massacrer, violer…. au nom de Dieu encore et toujours.

Des croisés soutenus par Mussolini et Hitler dont l’aide en moyens humains et matériels seront décisives dès le début (sans le pont aérien mis en place par les Allemands la force de frappe franquiste principale n’aurait tout simplement pas pu accéder à l’Espagne). Une guerre atroce commence en ce mois de juillet 1936 et durera près de trois années.

L’auteure met en scène la famille Ramirez qui vit à Grenade en Andalousie : Pablo et Concha les parents gèrent un café et leurs enfants,Antonio l’ainé, Ignacio la rock star torero, Emilio le joueur de guitare homosexuel et Mercedes qui ne vit que pour le flamenco.

Dans cette tourmente où Grenade passera d’emblée sous contrôle des insurgés, la famille va se déchirer. A l’image du pays martyr, les postures vont se radicaliser et Moloch va dévorer le uns après les autres les membres de la fratrie.
Mercedes dévorée de ce feu intérieur du flamenco part à la quête de Javier ce guitariste exceptionnel dont elle est passionnément éprise. Des pérégrinations sur les routes où la mort ne cesse de prendre son tribut ; ses pas la conduiront beaucoup plus loin que prévu et pas seulement sur le plan géographique.

Il ne s’agit évidemment pas d’une histoire de la guerre d’Espagne sous couvert d’un drame romanesque mais l’auteure brosse des séquences d’épisodes capitaux de ce conflit avec les destins des membres de cette famille Ralmirez, dans une fresque à la Goya regorgeant de réalisme et d'authenticité . L’exercice a ses limites et n’évoque pas par exemple les affrontements qui provoquèrent des ravages au sein du camp républicain. Il y eu une guerre dans la guerre, entre communistes staliniens et anarchistes et trotskistes, guerre qui ne fut pas moins cruelle ….

La guerre d’Espagne a suscité sur le plan littéraire la création de quelques monuments, L’espoir » de Malraux, « Pour qui sonne le glas » d’Hemingway, « Les grands cimetières sous la Lune » de Bernanos…

Ce roman de Victoria Hislop n’a pas l’aura de ces chefs d’oeuvre mais c’est néanmoins une vraie réussite.

Un petit bémol toutefois, la romancière a utilisé la même recette que dans « L’ile des oubliés » pour la matrice de son scénario en particulier pour le dénouement. Ce « copier coller » affaiblit le choc escompté de l’épilogue, que le lecteur aura anticipé
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Encore une danse est un très beau roman, sur fond de guerre civile espagnole et de flamenco. L'auteur mélange encore une fois passé et présent sur fond historique un combo qui me plaît particulièrement. Ayant vécu en Andalousie pendant 6 mois, ce roman retrace l'histoire de ces villes andalouses que j'ai visité (Grenade, Séville, Cordoue, Cadix etc.) et donc j'avais grandement envie de découvrir ce roman et d'en savoir plus sur l'histoire espagnole.

Dans la première partie on est plongé dans les années 2000 à Grenade, où on apprend à y connaître Sonia et son amie, venue en Espagne pour l'anniversaire de cette dernière et pour y pratiquer la salsa et le flamenco. Cette première partie se dévore d'une traite. On commence à s'attacher à Sonia qui, malheureuse dans son mariage fuit son mari pour trouver un peu de tranquillité. Malheureusement Sonia n'a pas un fort caractère se laisse un peu abattre.

Très vite on entre dans la deuxième partie : l'Espagne des années 30 au coeur de la famille Ramirez. Cette partie constitue la majeure partie du roman et malgré quelques longueurs est très intéressante. On suit la famille Ramirez composée de Concha, Pablo et leur quatre enfants Ignacio, Emilio, Antonio et Mercedes, une famille déchirée par la guerre civile qui frappe sévèrement Grenade, qui tombe rapidement aux mains des nationalistes. Même si j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de cette famille au fil des années, leur séparation, retrouvailles, etc, je n'ai pas réussi à m'attacher à tous les personnages. J'ai détesté avec force Ignacio qui est méprisant et a mis en danger de mort son frère et j'ai été distante avec Antonio qui je ne sais pourquoi n'a su me captiver. Cependant j'ai beaucoup aimé le personnage de Mercedes, premièrement parce que c'est un déesse du flamenco, et car malgré son jeune âge c'est une jeune fille forte qui sait ce qu'elle veut et à le sens des responsabilités. Il en a été de même pour Concha qui malgré tous les malheurs qui lui tombent dessus ne baisse pas les bras et continue d'ouvrir El Barril chaque jour.

La plume de Victoria Hislop est très belle, j'ai trouvé la même émotion que dans l'île des Oubliés, cependant si je devais adresser une critique à l'auteur ça serait son manque d'originalité et d'innovation. En effet, la construction de ses romans (je compare seulement les deux romans que j'ai lu) est identique soit, des secrets de famille avec un lien passé présent. Elle change bien évidemment de lieux, d'époque, d'histoire etc, mais la structure est la même ce qui est bien dommage même si j'adore ce genre de roman.
Lien : https://livriotte.wordpress...
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J'ai aimé cette histoire, les descriptions sont écrite d'une telle façon que l'on a réellement l'impression d'être en Espagne. J'ai voyage en Espagne tout d'abord en 2001 puis en 1931 et j'ai aimé découvrir une partie de l'histoire de ce pays qui n'est malheureusement pas abordé dans les programmes scolaires.

Les personnages sont attachants, on suit pas mal de personnages mais il est facile de s'y retrouver, certain sont d'autant plus attachant que d'autres et on a envie d'en savoir plus sur le personnage que l'on préfère. Victoria Histoire a une telle plume que même en aimant moins un personnage, on a envie de savoir ce qu'il va lui arriver, son écriture est totalement addictive.

(voir plus en cliquant sur le lien)
Lien : http://l-univers-d-ocseve.bl..
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Après avoir apprécié l'excellent "L'île des oubliés", c'est en confiance que l'on ouvre cette "Dernière danse". Pourtant, le premier quart du livre nous déçoit: l'histoire de ces deux jeunes Anglaises, qui vont faire du tourisme et plus ou moins apprendre à danser à Grenade, semble manquer de consistance. Et d'autres faiblesses, telle que la description du mari de Sonia, caricature du goujat idéal, ne peuvent que nous agacer.
Le récit change ensuite de rythme, et de point de vue. Un vieil espagnol raconte à Sonia l'histoire d'une famille Grenadine durant la guerre civile espagnole: le véritable objet du roman est là, et il faut reconnaître qu'à partir de ce moment, le niveau monte.
On oubliera sans regrets les états d'âmes de nos deux modernes jeunes anglaises, et l'on se retrouvera dans l'histoire, terrible, terriblement violente, des trois années de guerre, et face à l'effet dévastateur qu'elle a produit sur tout un peuple, représenté ici par la famille Ramirez, tenancière d'un bar à Grenade.
Cette partie essentielle du livre est bien traitée - même si l'on sait que L Histoire ne peut être revue de manière parfaitement objective -, et fait que nous sommes en présence d'un bon livre. La description des exodes multiples générés par la guerre, entre autres épisodes, nous glacera le sang. Tout comme celles des condamnations et exécutions arbitraires.
La fin, et ses coïncidences, satisfera les amateurs de happy end, et succèdera par conséquent à une série de drames: ce tour de passe-passe n'était pas indispensable, mais pourquoi pas?
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Je pensais attaquer un livre léger sur la vie de deux copines en goguette à Séville...Alors ce n'est pas faux mais on est vite englouti dans l'horreur des années Franco, avec leur cortège de vies et de destins brisés, d'atrocités, de famille séparées, décimées.Au milieu de cela, de l'espoir.Toujours ces humains capables du meilleur et du pire.
On danse entre deux périodes de vie qui se rattrapent, c'est bien ficelé et j'ai trouvé ce livre attachant.
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