Comme à mon habitude, à chaque fois qu'un livre de
Robin Hobb sort, toutes mes autres lectures sont misérablement mises de côté jusqu'à ce que j'émerge du précieux fini, avec une forte faim et les yeux hagards (promis, ce n'est pas l'effet de la drogue. Sauf si on considère les livres de
Robin Hobb comme de la drogue. Je crois que je suis foutue).
La suite du premier tome de ce nouveau cycle des aventures de Fitz et du Fou tient bien ses promesses: le style de l'auteur ne change pas à ses habitudes, on a quelques réponses à nos questions du premier tome, d'autres bien entendu se posent et on finit avec une belle fin en plan qu'on adore (non) (ça devrait être considéré comme un crime contre l'Humanité).
Un seul bémol, quelques répétitions pendant 300 pages qui m'ont fait grincer des dents. On a l'habitude de la "lenteur" d'écriture au niveau du scénario, mais ici il s'agissait plutôt de répétitions de paroles qui rendait la lecture un peu lourde : le scénario avance, mais les répétitions donnaient un peu l'impression qu'on tournait un peu en rond.
Mais l'écriture de
Robin Hobb est toujours aussi fluide et agréable, et cette fin, cette fin !
Mes rêves vont être remplis d'anciens, de dragons, de promenades dans les couloirs de Castelcerf et dans la forêt avec mon animal de Vif imaginaire.