Alors le massacre…
Alors le massacre.
Le massacre enfin.
Corrigée. Forcée.
Et jamais absoute.
Lustres. Porcelaines. Fourchettes d’argent.
Et jamais absoute.
L’épingle a une pointe…
L’épingle a une pointe et une tête.
La pointe perfore exactement mon cœur.
La tête au-dessus regarde.
Juste où il faut.
Juste ce qu’il faut.
Volupté de l’épingle qui me choisit.
J’étais belle…
J’étais belle.
Et surtout j’étais blonde.
Et jeune.
Et vierge.
Les yeux rêveurs des vierges.
Le visage offert au massacre.
Chez Corinne Hoex, il est souvent question d'assujettissement, d'emprise sur les plus vulnérables et de rébellion.
Rompant quelque peu avec son univers habituel, il ne s'agit pas ici de l'univers familial mais d'un genre de confrérie féminine en quête de sens.
Corinne Hoex nous offre avec « Le ravissement des femmes » un roman troublant, sur la puissante fascination qu'un orateur, au charme redoutable, exerce sur des femmes qui ne demandent qu'à être ravies...