Cette fois-ci, notre ami Rocambole a bien failli ne pas s'en tirer... Pauline de Kergaz a été enlevée, Sir Williams s'est évadé de Sibérie, une voyante maléfique est impliquée et les hommes en noir menés par Bellon rodent à chaque coin de rue. Pauvre comte de Kergaz, il finira par y laisser sa santé !
Ce dernier tome est pour moi le meilleur et renoue avec un style plus noir qui m'a fait aimer l'auteur.
*** Spoiler ***
Avec le repère de Marly parti en fumée, on comprend bien que l'histoire s'arrête là, même si contrairement à beaucoup de romans jeunesse le bien n'a pas triomphé du mal.
Je pressentais déjà dans le tome précédent que Pauline allait avoir un rôle maléfique et je n'ai pas été déçue, c'est tout à fait dans le genre de Michel Honaker d'avoir une trahison d'un personnage posé en victime. Je m'attendais aussi à ce que Sir Williams ne soit pas vraiment mort. J'adore ce côté noir et pour moi plus proche du réel.
Certains trouveront très frustrant de ne pas découvrir l'identité de Rocambole. Pour moi c'est justement ce qui permet de continuer de rêver : l'histoire est finie mais on peut encore tout imaginer sur les origines du héros