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EAN : 9782709642491
367 pages
J.-C. Lattès (28/08/2013)
4.09/5   44 notes
Résumé :
Jeune mère américaine installée à Buenos Aires, Mei-Ling Hopgood a été choquée par l’heure tardive à laquelle les Argentins couchent leurs enfants. Était-ce bon pour leur développement, tant physique que social ?
Poussée par sa curiosité de journaliste et ses interrogations de jeune maman, Mei-Ling Hopgood s’est lancée dans un tour du monde des méthodes éducatives, étudiant des problématiques aussi universelles que l’heure du coucher, l’apprentissage de la pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Drôle et jamais moralisateur, décomplexant, déculpabilisant, et surtout, super intéressant. Même si comme moi, on n'a pas/pas encore d'enfant, le livre n'est jamais rébarbatif, jamais de point de vue "snob" vis-à-vis d'autres cultures et pratiques ...
J'ai aimé ce rapide tour du monde, plein de bonnes idées, de découvertes parfois surprenantes, j'ai aimé les thèmes très variés aussi.

J'ai aimé surtout l'ouverture d'esprit de Mei-Ling Hopgood, et la variété de témoignages et informations sur tous les thèmes.
Par exemple sur la place de la vie sociale et de la fête en Argentine, qui inclut presque toujours les enfants (contrairement aux Etats-Unis, où presque tout le monde se couche tôt et se lève tôt), sur la grande place accordée à la sérénité, la relaxation et la spiritualité pendant la grossesse et l'accouchement des femmes au Tibet ...

J'ai aimé qu'on rétablisse dans ce livre la vérité sur des pratiques très courantes en Occident, mais qui sont principalement très récentes et le fruit de notre société de SURconsommation. Même si parfois ces pratiques nous aident c'est vrai, et notre emploi du temps peut être bien chargé dans nos pays où les femmes travaillent de plus en plus loin de la maison ... il est sans doute bon d'y réfléchir un peu, de choisir quand c'est possible du bio, du moins polluant, de se passer de certains objets, d'acheter de l'occasion ...
Achat de poussettes de grand luxe, de sièges et objets divers où on bloque les enfants (avec des conséquences sur la motricité, le métabolisme, les habitudes de vie, le manque de sport et la sédentarité ... chez les Américains mais aussi chez beaucoup d'Occidentaux ...), achat de tonnes de jouets polluants, de couches, de tonnes de lait artificiel ...

Les encadrés en fin de chapitre reprennent des pratiques et cultures ailleurs dans le monde, en plus d'un focus sur un ou deux pays en particulier dans le corps du texte. Pour élargir nos horizons culturels ...
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Un livre indispensable à tous ceux qui s'occupent de l'éducation des tout-petits, et même aux autres, car il s'agit là d'un modèle de tolérance : l'auteure, jeune maman américaine d'origine asiatique vivant en Argentine, parcourt (au propre et/ou au figuré) le monde, avec l'aide des ses amies cosmopolites, à la recherche des différentes façons de s'occuper des bébés selon les cultures du pays.
Ce livre, en plus d'être drôle, a le mérite de montrer que les Occidentaux n'ont pas le monopole de la bonne éducation et du savoir-faire en la matière, même si certaines de nos pratiques sont parfaitement adaptées.
Vous ne serez guère étonné d'apprendre que le pays choisi pour le chapitre sur l'alimentation, l'initiation au goût, le choix d'une nourriture saine et variée, est la France.
Mais l'auteure déplore aussi à la fin du livre que, sur ce sujet comme sur d'autres, la mondialisation et l'uniformisation soient en cours, et déjà bien avancées.
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Voici un livre, pas un roman, mais plutot une enquête journalistique, que j'ai reçu depuis quelques mois déjà puisque je l'avais eu en partenariat avec le blog Delivrer des livres d'Herisson 8...
Ce livre n'est d'ailleurs pas vraiment un roman, mais plutot une enquête journalistique menée par une journaliste d'origine américaine et Taïwanaise, Mei-Ling Hopgood qui vit désormais à Buenos Aires.

Comme elle l'explique au tout début de son livre, elle a eu l'idée de ce dernier en étant très surprise de l'heure tardive à laquelle les Argentins couchaient leurs enfants et les sortaient avec eux au restaurant (22 heures largement passée). Se demandant si ces horaires incongrues était adéquates à leur développement, elle a eu envie de pousser plus loin ses questionnements d'autant plus qu'elle est devenue jeune maman à son tour.

C'est ainsi qu'est né ce "Comment les Eskimos gardent les bébés au chaud", un tour du monde des méthodes éducatives, qui pose un regard mi amusé mi lucide sur les différentes méthodes d'éducation à travers le globe, à travers un panorama éducatif qui nous pousse forcément à relativiser nos certitudes occidentales en ce domaine. On y apprend notamment que dès 6 mois, le bébé chinois est soumis à l'apprentissage de la propreté et que les parents du Kenya ne connaissent pas les poussettes et porte bébé sur le dos, solidement sanglé.

On appréciera la méthode de Mei-Ling Hopgood qui sait ne pas se braquer sur telle ou telle principe éducatif et qui est prête à tenter auprès de sa fille la pertinence de telle ou telle méthode. Cette manière de procéder par tatonnement est plutot louable, pour moi qui déteste les leçons de morale, comme on a trop souvent affaire dans le domaine éducatif .Ce livre possède du coup un coté décomplexant et déculpabilisant plutôt salutaire.

Après, c'est vrai qu'autant j'ai pu me plonger dans ce genre de guide éducatif à la naissance de mon premier enfant quand je ne connaissais pas le domaine, autant maintenant le sujet ne me passionne plus guère, et sans vouloir totalement rester sur mes principes éducatifs, ils sont suffisamment ancrés en moi pour chercher à les modifier outre mesure.

Ainsi, je vous avouerai que les derniers chapitres m'ont semblé être un peu répétitifs et quelque peu lassants. Mais pour qui se passionne pour le sujet saura assurément trouver matière à refléxion dans ce livre intéressant....
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mei-Ling est maman américaine et journaliste vivant à Buenos Aires avec son compagnon Monte. Elle a une petite fille de trois ans et c'est l'occasion pour elle de se poser des questions sur la façon d'élever son enfant quand elle voit comment s'en sortent les autres parents à travers le monde. C'est
Elle ratisse un nombre important de sujets : le coucher tardifs des bambins argentins, l'alimentation des enfants français, l'apprentissage de la propreté en Chine, la réussite des Asiatiques à l'école…
Chaque fois, elle part de son expérience personnelle avec sa fille pour savoir comment font les autres parents et enfants à travers le monde. Et chaque fois, elle se pose la question de savoir si la méthode est efficace pour éduquer au mieux sa fille. J'avoue que certaines sujets m'ont plus passionnées que d'autres mais c'est intéressant de découvrir les différentes qu'il peut y avoir dans la façon d'élever un enfant dans le monde ! Cet essai est un livre qui invite à réfléchir sur notre manière d'éduquer nos enfants sans pour autant imposer sa manière de voir les choses. J'ai beaucoup aimé les chapitres Apprentissage de la propreté et réussite à l'école, j'ai beaucoup appris ! Dommage que certains côtés développés dans cet essai soient en recul face à la mondialisation…
Un livre très instructif et qui fait voyager ! Et comme elle le dit bien (grosso modo), aucune méthode n'est meilleure qu'une autre, tant que les droits de l'enfant sont respectés.
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Le point de départ de ce livre est une différence culturelle. L'auteur de ce livre, américaine, vit à Buenos Aires avec son mari et sa fille Sofia. Très vite, elle constate les différences culturelles entre américains et argentins. Autant les américains sont stricts avec les horaires de coucher (et les français aussi, ai-je envie d'ajouter), autant les argentins mêlent leurs enfants à leur vie sociale au point de les coucher à une heure extrêmement tardive. Mei-Ling Hogwood s'interroge ainsi sur les conséquences de cette différence, et les conséquences pour les enfants.
Elle ne se contente pas de ce domaine. le livre est divisé en onze chapitres, qui nous emmènent aux quatre coins du monde, et aborde tout ce qui concerne l'éducation (nourriture, portage, apprentissage de la propreté) et aborde aussi la grossesse et l'accouchement, opposant aussi l'extrême médicalisation occidentale et l'approche spirituelle d'autres civilisations.
Elle aurait pu en tirer un ouvrage comique et mordant, stigmatisant ce qu'elle aurait jugé négatif. Elle ne le fait pas, jamais elle ne juge ou pire ne condamne les pratiques des autres. Elle se documente auprès de spécialistes de chacun des points abordés, recueille leur point de vue, et termine chaque chapitre par un "tour du monde" des méthodes concernant chacun des domaines. Bien sûr, elle parle aussi de sa propre expérience avec sa fille, mais ce n'est jamais le sujet central du chapitre, pas plus que les souvenirs de l'éducation qu'elle a reçue, et qu'elle approuve entièrement.
Si elle pointe du doigt la mondialisation qui atténue, pour ne pas dire annule les spécificités de chaque culture, elle inverse la tendance en prenant le meilleur de chacune des cultures, dont elle n'a pu avoir connaissance que parce que l'information est bien plus accessible de nos jours. Bien sûr, en tant que professeur, la partie sur l'instruction m'a particulièrement intéressée, même si je pense que le travail ne fait pas tout, pour certains enfants, les difficultés sont là et bien là, malgré leurs efforts soutenus. de même, l'idée de mettre les enfants au travail très tôt, comme clef de la réussite dans la vie me laisse aussi dubitative. Je connais trop d'enfants qui suppléent littéralement leurs parents auprès de leurs petits frères et soeurs, ou des parents se déchargent sur leurs enfants de tâches qu'ils n'ont pas à accomplir.
Le livre se termine par une très riche biblio – dommage qu'elle soit exclusivement en anglais.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Beaucoup de pédiatres argentins sont du même avis. A l’occasion d’une visite de routine avec Sofia, j’ai demandé au Dr Albanese ce qu’il pensait de l’impact de cette particularité culturelle [le coucher tardif des bambins] sur la santé des enfants.
« A chaque pays ses coutumes, m’a-t-il répondu. Il se trouve que celle-ci est mauvaise. »
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Pour mettre nos enfants sur le bon chemin, pour les aider à se construire un bon mental, il nous faut les élever avec amour, certes, mais avec un juste dosage de fermeté et d'exigence aussi.
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Je déplore que la société américaine fasse passer la scolarité, les études et l’éventuel succès qui les couronne bien apèrs le fait d'être séduisant, riche, ou même bon en sport.
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Une chose m'a particulièrement marquée, c'est l'impact de la mondialisation sur l'éducation, une influence à la fois insidieuse et tentaculaire qui se ressent des faubourg de Delhi aux plus petits villages du Yucatán. [...] Le gigantesque business qui s'est bâti autour de l'enfant crée pourtant, partout sur la planète, de nouveaux besoins et de nouvelles attentes. Ce qui a pour effet, entre autres, de modifier le positionnement des parents, jusque dans leur façon de nourrir, d'instruire, de faire jouer ou dormir leur progéniture.
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[Mon psy] disait que je devais me relaxer, que ma santé psychique avait un impact direct sur ma capacité à tomber enceinte. L'idée m'avait fait paniquer cinq minutes, mais j'ai pris l'habitude de me concentrer, aussi souvent que possible, sur des pensées positives, du genre : on sera de super parents, on sera de super parents, on sera de super parents... Et sur des activités qui me faisaient du bien : méditation, danse, soins de beauté, promenades...
Deux mois plus tard, j'étais enceinte de Sofia.
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