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Isabelle Filliozat (Autre)Fabrice Midal (Autre)Élise Peylet (Traducteur)
EAN : 9782266324311
528 pages
Pocket (15/09/2022)
4.39/5   94 notes
Résumé :
Épuisée, gagnée par la dépression, Michaeleen ne sait plus comment gérer Rosy, sa fille de 3 ans. Crises de rage, demandes incessantes, pleurnicheries… Elle rencontre des difficultés que tous les parents connaissent. Tous ? Peut-être pas.

Habituée aux reportages dans les coins reculés, elle décide d’aller vivre avec Rosy en immersion dans trois des plus vénérables communautés du monde : les Mayas, les Inuits et les Hadza. Elle découvre des enfants re... >Voir plus
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A cheval entre le récit de voyage et le manuel de psychologie de l'enfant, le témoignage que propose Michaeleen Doucleff m'a intrigué.
Lors d'une énième colère, cette mère de famille fait un jour ce constat : Entre elle et Rosy, sa petite fille de 3 ans , c'est devenu la guerre. La fillette pique des colères pour un rien, refuse d'aider à la maison, et même s'habiller pour l'école devient un motif de dispute. La mère de son côté est dépassée, ne comprend plus son enfant, le burn out maternel guette…
Mais il se trouve que Michaeleen est journaliste pour une station de radio qui l'envoi régulièrement aux quatre coins du monde. Lors d'un reportage chez les Mayas, elle assiste à une scène impensable pour elle : une ado de 15 ans, à peine levée, se met spontanément à faire la vaisselle. Quand l'autrice, qui n'en croit pas ses yeux, lui demande pourquoi, la jeune fille réponds « j'aime aider ma famille ».
Pour Michaeleen c'est le déclic. Elle décide de partir observer les interactions familiales de plusieurs groupes sociaux dont les méthodes très éloignées de celles préconisées dans son pays portent pourtant de bien plus beaux fruits.
Elle nous propose dans ce livre de découvrir l'extraordinaire autonomie des enfants Hadza, le calme et la pondération des petits Inuits, l'esprit de coopération des Mayas. Avec, à chaque fois une jolie claque à la clef. Oui Michaeleen (et nous aussi il faut bien l'admettre) faisons souvent tout de travers.
Des erreurs toutes bêtes et des idées parfois tellement simples.
Par exemple ce refus systématique que les parents occidentaux opposent aux enfants quand ceux-là veulent aider. «Non, tu ne peux pas m'aider à découper cette viande avec le grand couteau », «Non, tu ne peux pas plier le linge, il faut que ce soit bien au carré », «tu es trop petit, prend plutôt un jouet »
Des refus parfois justifiés par la peur qu'ils se blessent, (et parfois parce que nous sommes trop perfectionnistes pour déléguer !) mais qui sont contreproductifs. Car comment mieux décourager l'envie de participer d'un enfant, qu'en l'évinçant de chaque corvée ? Pourquoi ne pas plutôt lui faire une place dans l'équipe ?
Ce petit truc là, j'avoue l'avoir testé sur ma cadette (vous noterez au passage sa place dans la fratrie…) qui, à 7 ans, avait plutôt l'attitude d'un ado nonchalant, mou et renfrogné. Il m'a fallut moins de deux jours pour la mettre au boulot, et dans la bonne humeur en plus. Bluffant ! (Et vexant aussi, tant mon attitude sur-protectrice m'est apparue idiote).
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres et plusieurs points sont déjà largement étayés par des psychologues reconnus, notamment le fameux « ne jamais crier sur un enfant » qu'on retrouve dans tous les livres sur l'éducation bienveillante. C'est le point de vue qui est intéressant ici puisqu'on peut voir ce type de communication parents-enfants à l'oeuvre au quotidien au sein même des maisonnées.

S'il y a beaucoup de bonnes idées dans cet ouvrage, l'autrice, malgré tout ses efforts pour s'ouvrir au monde, reste une américaine hyper-connectée et ça se voit : le style est très marketé, avec beaucoup de répétitions inutiles, des résumés interminables… Tout ça alourdi tellement le propos que j'ai finit par zapper des passages. C'est dommage car la prise de conscience de cette mère au bord de la crise de nerfs est intéressant. de la domination du prisme occidental dans les études de nos spécialistes, au regard compétitif voir mercantile porté sur nos enfants, rien n'est adéquat, ni logique, ni même bienveillant dans la façon d'élever sa fille, apprise par Michaeleen.
Sa confrontation avec d'autres manières « d'être en famille » fait réfléchir.

Au final, toutes les solutions trouvées par cette mère en détresse, toutes les trouvailles qu'elle rapporte dans sa valise pourraient se résumer ainsi : Voir l'enfant non pas comme un petit être à part avec des besoins spécifiques (et au passage payants !) mais comme un membre entier de la famille, comme une personne.
Tiens, ça vous rappelle quelque chose ?
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Michaeleen Doucleff est une journaliste américaine. Elle est débordée avec ses enfants. Enfin, SON enfant : Rosy, une petite fille de 2 ans qui lui tient tête, crie, la tape… la totale, quoi ! Michaeleen, de par son métier, est amenée à voyager. Elle constate que parmi de nombreux peuples, l'éducation des enfants ne pose pas de problème. Elle s'intéresse alors aux liens familiaux, parents-enfants en particulier mais pas seulement, d'un point de vue historique – il y a quelques références même si les témoignages et les études sur le sujet sont plutôt rares, et d'un point de vue sociétal, actuel. le constat de départ est que dans nos sociétés occidentales nous avons une manière de faire très différente du reste du monde et plutôt bizarre.

Michaeleen Doucleff veut nous donner des clés pour avoir des enfants calmes, serviables, heureux. Quelques unes peuvent aller à l'encontre des idées reçues, par exemple cesser de complimenter les enfants et de les encourager à tout va ; mais c'est expliqué de manière claire et convaincante (en tout cas argumentée) ; certains tombent sous le sens à les lire et pourtant font partie de ce qu'on a le plus de mal à appliquer, comme de montrer l'exemple. Et puis quelques-uns me semblent tout de même discutables, enfin tout est discutable mais disons que de prime abord, je n'y adhère pas ; cependant, cette dernière catégorie doit être anecdotique car je ne trouve pas d'exemple à donner.

Bon, venons-en à la forme : je n'ai pas du tout compris la structure de ce livre. Il y a environ 450 pages, tout de même, réparties en parties, chapitres. Tout au long du livre, Michaeleen Doucleff explique une méthode qu'elle nomme TEAM (Tendre camaraderie – Encouragement – Autonomie – Minimum d'ingérence), qui est donc disséminée au sein des parties. Des notions sont d'abord explicitées au fil d'un récit, puis reprises de manière synthétique. Et il y a en plus des résumés de chapitres avant lesquels les chapitres suivants sont introduits en quelques paragraphes. Bref, on s'y perd un peu et il y a parfois redite. En fait, je pense que mieux organisé, tout ça aurait tenu en 200 pages environ.

J'ai trouvé là matière à réflexion et beaucoup de points intéressants pour l'éducation de mes enfants et de mes élèves aussi. Je recommande donc, pour le fond et tant pis pour la forme.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Lors d'un séjour professionnel auprès d'une communauté Maya, la journaliste scientifique Michaeleen Doucleff fait une découverte tout à fait stupéfiante pour elle : les Mayas éduquent leurs enfants de façon étonnement "originale". Maman d'une enfant de 3 ans, l'autrice décide de se renseigner sur les modes d'éducation ancestraux et elle s'aperçoit que ce sont les méthodes éducatives occidentales qui sont minoritaires ! Lassée des difficultés auxquelles elle est confrontée avec sa Rosy, Michaeleen décide de partir à la rencontre de trois peuples de "chasseurs-cueilleur" avec sa fille : les Mayas, les Inuits et les Hadza. C'est parti pour un merveilleux voyage vers la parentalité !

Récit de voyage, étude de cas, journal de "parent-débordé", essai de sciences sociales, recueil de témoignages... C'est un livre pluriel, déroutant, intéressant et utile. L'autrice donne des astuces et de bonnes justifications pour "exploiter" ses enfants et ne surtout pas hésiter à les impliquer dans les "tâches ménagères" ; l'objectif étant de les rendre plus 'acomedido', autonomes et bienveillants.
Les descriptions des modes de vie d'autres cultures sont enrichissantes. Les anecdotes et les témoignages attisent la curiosité et ouvrent l'esprit sur d'autres façons de vivre. L'écriture est accessible, même lorsqu'il s'agit de résumés de théories scientifiques, et l'autrice se permet souvent des traits d'humour bien agréables !

Ceci étant dit, je dois avouer que le style "made in USA" (avec tout ce que ça implique de redondances infinies et d'injonctions pseudo révolutionnaires...) a un peu gâché ma lecture.
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Voici un livre qui me laisse un sentiment assez partagé. A force de le voir partout, j'avais très envie de le lire mais je ne m'attendais pas du tout à ça. J'ai commencé sa lecture en pensant avoir à faire à un livre anthropologique sur les différentes manière dont les parents se comportent avec leurs enfants à travers le monde.

Alors certes, c'est bien une bonne partie du thème de ce livre. A travers le voyage d'une mère, il nous entraîne dans diverses cultures où l'on découvre le quotidien des familles, où l'on se rend bien compte que certaines "pratiques" occidentales envers les enfants sont assez étonnantes. Pas étonnantes de manière positive mais étonnantes par leur manque de logique si tant est qu'on y réfléchit quelques instants. Et pourtant, les parents occidentaux y sont tant habitués que cela leur paraît évident. On découvre à travers ce livre à quel point les cultures dites ancestrales sont éloignées de ces pratiques et à quel point leur manière de voir et d'accompagner leurs enfants dans la vie peut être différente des "pratiques" occidentales. J'ai beaucoup aimé cette partie du livre qui nous fait réfléchir sur notre société, sur tout ce qui nous est inculqué en matière de parentalité, sur la manière de percevoir l'enfant. Regarder comment les choses se passent ailleurs, y réfléchir, s'en inspirer parfois est, anthropologiquement parlant, particulièrement intéressant. Au fond, la plupart des observations relevées par ce livre tombent sous le sens. J'ai donc beaucoup aimé cette partie là du livre.

En revanche, je ne m'attendais pas tellement à lire un manuel de conseils sur "comment rendre votre enfant exactement conforme à vos attentes" : car c'est aussi l'impression que m'a laissé ce livre et cela m'a de nombreuses fois mise assez mal à l'aise. Cette impression que l'autrice voulait formater sa fille à ses attentes. Elle utilise d'ailleurs très souvent l'expression "modeler le comportement", ce qui pour tout dire, m'interpelle. Vouloir "modeler" l'enfant ne revient-il pas à le manipuler de manière à ce qu'il soit tel qu'on voudrait qu'il soit, à gommer les traits de sa personnalité propre et à ne pas l'accepter tel qu'il est ? Je ne sais pas quel est le terme utilisé dans la version originale alors peut-être est simplement la traduction qui m'a interpellée mais cette expressions ans cesse répétée m'a vraiment mise mal à l'aise. de même que les phrases du style : de mon "ennemie", elle est devenue l'une de mes personnes préférées au monde. Cette phrase fait référence à la fille de l'autrice et n'a pas été sans me faire tiquer. Même si le mot "ennemie" est entre guillemet, le fait qu'il s'adresse à une enfant, son enfant, de trois ans me parait un peu inquiétant. de même que le fait que l'enfant en question ne faisait donc pas partie des "personnes préférées" de l'autrice avant qu'elle ne "réussisse à modeler son comportement". Il est vrai que la petite Rosy, la fille de l'autrice nous est décrite comme une enfant assez terrible... d'où la question : mais comment peut on en arriver là avec une enfant aussi jeune? Car le tableau qui nous est dépeint dans les premières pages concernant la fillette, peut en effet paraître assez terrifiant... mais au fond, l'enfant est elle vraiment "terrible" ou est ce la mère qui est étouffante, très étouffante même, si on en croit le fait qu'elle lance à son lecteur le défi de rester au moins 5 minutes sans chercher à occuper son enfant ? Je ne cherche pas du tout à juger la mère qu'est l'autrice du livre, surtout qu'on voit bien qu'elle fait ce qu'elle pense être bon (et dans la majorité des cas, c'est bien là où le bât blesse) et on sent vraiment sa volonté d'améliorer les choses avec sa fille. Mais tout de même, nombre de ses propos m'ont paru assez étranges...

Il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup aimé voyager à ses cotés auprès de différentes familles de différentes cultures. Une lecture en demi teinte, donc. Sans doute en retiendrais je surtout le côté anthropologique qui est, au départ, ce que je venais chercher avec cette lecture.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Michaeleen pensait qu'être mère lui viendrait naturellement pourtant elle ne sait plus comment gérer sa fille de 3 ans. Elle décide donc de partir en immersion dans plusieurs communautés de chasseurs, cueilleurs : les Hazdas (Afrique), les Inuits et les Mayas, pour découvrir comment les parents élèvent leurs enfants. Et elle ne s'attendait pas à ce qu'elle voit là-bas : les enfants sont autonomes, responsables, participe au tâches ménagères spontanément et tout cela sans cris ni pleurs. Alors quels sont leurs secrets ? Que font-ils de si différents ?

Il m'a fallu beaucoup de temps pour lire ce livre qui, il faut l'avouer, est un peu long mais il n'en est pas moins passionnant ! J'ai pourtant lu quantité de livres sur l'éducation positive (je suis pro de la petite enfance) mais celui-ci présente une approche à la fois similaire et totalement différente. Michaeleen nous propose de considérer les relations parents-enfants sous un « nouvel » angle, sans rapport de force ni de soumission.

Elle remet en question l'éducation occidentale emprunte d'ultra-contrôle et de surprotection et explique comment celle-ci est finalement marginale à l'échelle de l'humanité.

Ce livre propose des outils concrets au quotidien pour améliorer sa relation avec son enfant et pour vous amener à vivre une vie de famille harmonieuse.

Même si j'avais déjà une vision bien établie de l'éducation, ce livre a bousculé beaucoup de mes acquis et je pense que ça me servira dans ma pratique professionnelle !

La seul chose que je reproche à ce livre est qu'il est un peu trop long, il y a pas mal de redondances et son contenu aurait pu être synthétisé… Sinon, cette lecture permet de voir l'enfant/l'éducation sous un angle différent de ce qu'on entend régulièrement dans les médias et je suis sûre qu'il peut aider grand nombre de parents.

Si je ne devais conseiller qu'un seul livre sur l'éducation ce serait bien celui-ci ! N'hésitez pas !
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Même les punitions légères, comme mettre un enfant à l'écart, sont considérées comme inappropriées, explique Goota Jaw, qui enseigne l'éducation au Collège de l'Arctique du Nunavut, à Iqaluit. Les sanctions de ce type se révèlent peu efficaces et ne font qu'isoler l'enfant. "Crier "file dans ta chambre et réfléchis à ce que tu viens de faire!", je ne suis pas d'accord avec ça. Ce n'est pas comme ça qu'on éduque nos enfants. Tout ce que vous faites, c'est lui apprendre à fuir."
Et ce n'est pas tout. "Quand on crie sur un enfant, il cesse d'écouter", fait remarquer Sidonie. En réalité, elle pense que si les enfants dans nos sociétés n'écoutent pas, c'est parce que leurs parents sont toujours en train de crier. "On sait quand un parent crie sur son enfant, parce que c'est un enfant qui n'écoute plus."
Les parents inuit répètent sans cesse cette idée que crier et hurler complique l'éducation, parce que les enfants arrêtent d'écouter.
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En particulier, notre culture se concentre presque entièrement sur un aspect de la relation parent-enfant. Le contrôle. Le degré de contrôle exercé par le parent sur l’enfant et le degré de contrôle que l’enfant essaie d’exercer sur le parent. Les « modes » éducatifs les plus courants tournent tous autour du contrôle. Les parents hélicoptères exercent un contrôle maximal sur leurs enfants. Les parents privilégiant une éducation « en liberté » les soumettent quant à eux à un contrôle minimal. Dans notre culture, on part du principe que le contrôle est détenu soit par l’adulte, soit par l’enfant.
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En lisant ce livre, vous avez compris, je l'espère; que l'éducation des enfants ne doit pas forcément être ainsi. Loin de là. En réalité, si nous souhaitons élever des enfants confiants et autonomes, nous ne voulons pas qu'il en soit ainsi. Nous ne voulons pas passer notre temps à tirer et à pousser nos enfants, à les distraire et à les occuper. Et surtout, nous n'avons pas 'besoin' de faire autant d'efforts en permanence.
Nous pouvons relâcher notre emprise. Nous pouvons relâcher notre emprise sur le comportement de nos enfants et sur ce que nous pensons devoir faire en tant que parents. Nous pouvons avoir la certitude que nos enfants savent mieux que nous ce dont ils ont besoin pour grandir et apprendre.
Nous pouvons rejoindre les millions de parents à travers le monde -et à travers l'histoire- qui se placent derrière l'enfant, attendent-un-peu et le laissent prendre leurs propres décisions, faire ses propres erreurs, assembler ses brochettes à sa façon. Nous, ou un alloparent, nous tiendrons derrière eux les bras tendus, prêts à les rattraper s'ils tombent.
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Pas de cris pendant l’accouchement ? Pas de hurlement pendant des mois à rester entassés dans un igloo avec des enfants en bas âge ? À San Francisco, je me fais hurler dessus tous les jours, dans la maison, hors de la maison, sur Twitter. Et je crie sur Rosy – mon Dieu, j’ai même honte de dire à quel point je crie sur Rosy. Jean avait certainement exagéré sa description du sang-froid de cette famille.
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Ici, en Occident, on a souvent recours à deux leviers de motivation : la récompense (felicitations, cadeaux, stickers, argen de poche...) et la punition (cris, mises à l'écart, punitions, menaces.)
Mais dans bien d'autres cultures, les mères et les pères exploitent une autre source de motivation : l'ardeur que met l'enfant à faire partie intégrante de la famille et à travailler en équipe. Son besoin d'appartenance.
C'est une source puissante de motivation. Très puissante. Sans elle, c'est comme si les parents élevaient leurs enfants les deux mains attachées dans le dos. Non seulement ce besoin d'appartenance pousse les enfants à s'impliquer avec enthousiasme dans les tâches domestiques, mais il les aide aussi à devenir plus coopérants et plus souples de façon générale. Il les motive à se préparer pour aller à l'école le matin, à manger la nourriture qu'on met dans leur assiette et à ne pas repousser le moment de venir mettre la table quand on leur demande !
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Retrouvez en librairie, "Chasseur, cueilleur, parent" de Michaeleen Doucleff, un livre qui nous invite à repenser radicalement notre relation avec nos enfants.
L'auteure a testé les outils de parentalité de trois des plus vénérables communautés du monde sur sa fille Rosy avec des résultats dépassant ses espérances.
Oui, nos enfants peuvent apprendre à : - être responsables, adaptables et coopératifs, comme les Mayas ; - maîtriser leur colère, comme les Inuits ; - être autonomes et sûrs d'eux, comme les Hadza.
Relevez le défi ! Toutes les deux semaines, Michaeleen Doucleff vous propose un challenge pour découvrir un aperçu de ses précieux conseils pour élever des petits humains heureux. Les résultats vont vous bluffer !
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