AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 1996 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Daniel et deux de ses clones nous livrent leur histoire au travers une sorte de journal. C'est d'un pessimisme excessif (d'un autre côté la conjoncture actuelle ne porte pas non plus a l'optimisme).
Un questionnement incessant sur les relations hommes-femmes, le sexe, le religieux, le sectaire...

Pour être foncièrement honnête je n'ai pas aimé du tout ce livre. Pas la forme , parce que l'écriture de Houllebecq est quand même très agréable. Mais au niveau du fond j'ai vraiment eu du mal. Ce sont des plaintes répétitives et ennuyeuses... et comme j'ai besoin de voir les choses positivement je pense que peut être je l'ai lu au mauvais moment.
D'un autre côté j'aurais du m'y attendre puisque ce livre a été primé (prix Interalliée en 2005) et que les livres primés (sauf rares exceptions) font un grand bide chez moi.
Je ne dis donc pas que je ne lirais plus cet auteur, je retenterais sur un autre roman... avec l'espoir que celui là me plaira
Commenter  J’apprécie          5513
Un roman soi-disant d'anticipation de 485 pages que j'aurai mis une semaine à lire. Il m'a paru long parfois, au point que je me demande si toutes ces pages étaient bien nécessaires? Je crois en fait que le livre a été fortement parasité par des descriptions pornographiques dont le lecteur, amateur de science-fiction, aurait pu se passer et qui n'apportent pas grand chose (voire rien) au texte et à l'histoire. Je reprocherais à l'auteur une trop grande concupiscence vis à vis des "lolitas" (ne portant pas de culottes sous des mini-jupes réduites au minimum de tissu), de la pédophilie et de l'inceste...
J'avais déjà remarqué en lisant "Soumission" que Michel Houellebecq semblait avoir une nature proche de celle d'un obsédé sexuel, cependant dans ce roman "La possibilité d'une île" écrit 10 ans plus tôt c'est encore pire! L'homme s'assagit peut-être en vieillissant.
A une personne qui voudrait découvrir l'anticipation, je ne conseillerais donc pas le livre de Houellebecq, mais des auteurs plus classiques tels que René Barjavel ou Jules Verne, dont les histoires tiennent en haleine le lecteur sans qu'il soit besoin d'y inclure des scènes sexuelles.
Je suis peut-être une vieille lectrice coincée, mais je pense que "trop de sexe tue le sexe" et je crois que ce roman aurait gagné a être un peu moins cru. Quant à moi, je ne me suis pas enrichie intellectuellement en le découvrant. Rendez-vous manqué!
Commenter  J’apprécie          298
"La possibilité d'une île" m'a plutôt déçu. Bien sûr, on y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de Houellebecq: style lançinant, thématique omniprésente de l'ennui... Cependant, le livre se serait beaucoup bonifié en gagnant en concision. Car l'impression constante de parcourir un brouillon mal dégrossi prédomine. de ce fait, les lieux communs succèdent aux temps forts et contribuent grandement à en atténuer la portée. Pour cette principale raison, je situe "La possibilité d'une île" nettement en deça des romans précédents "Extension du domaine de la lutte","Les particules élémentaires" ou même "Plateforme".

En conclusion, une oeuvre donc difficile mais pleine d'ambition et qui aurait du bénéficier de plus de soin de son auteur quant à son peaufinement..
Commenter  J’apprécie          100
"La possibilité d'une île" (Ed. le livre de poche, n°30729) est le premier livre que je lis de Michel HOUELLEBECQ. ... Je devrais, sans nul doute, recevoir la médaille de la persévérance puisque, malgré mes nombreuses envies de laisser tomber, je l'ai lu jusqu'au bout! Dieu, que cette lecture était lourde, lente à m'ouvrir à la réflexion, continuellement parasitée par les fantasmes sexuels de l'auteur. "Le trop nuit au bien", Monsieur HOUELLEBECQ. Ne le saviez-vous donc pas?

Pourtant, l'histoire pouvait avoir du fond! En 2007, il devait être salutaire, probablement, de dénoncer les pertes d'humanité dans les relations sociales qui s'installent dans un monde où l'individualisme prend de plus en plus le pas sur la solidarité, un monde où la collectivité n'est plus qu'une juxtaposition d'isolés. Un monde où "tout fonctionne" mais, finalement, où "rien ne va"! Mais d'autres l'avaient déjà dit, le disent et le diront encore avec tellement plus de force, de sensibilité, de capacité d'analyse, d'intelligence!

Surfer sur l'idée de coupler cette 'fin de monde' à la naissance d'un néo-humain ayant enfin acquis l'immortalité et maîtrisé la génétique pour la plus grande perte de l'humanité était, en soi, une bonne idée. La poser dans le creuset de l'actualité des sectes où religion rime avec dépossession de tous ses biens en faveur d'un gourou financier et démonter le mécanisme de la gestion de ces 'entreprises religieuses' qui vivent à coups de slogans creux, de campagnes de presse et de faussement de la vérité était et reste pertinent... Pourquoi fallait-il le dire au travers d'une écriture robotisée, fagotée de tant de scènes de sexe aussi plates, crues et inutiles à l'énoncé du propos... si tant est que l'énoncé est bien la dérive, la déliquescence des liens sociaux?

"La possibilité d'une île", un livre qui aurait pu ne pas être ou, à tout le moins, être tout autrement!
Commenter  J’apprécie          91
je me réjouissais de lire mon premier Houellebecq mais bon , je ne dois pas être assez intelligent pour ce genre de livre. je suis resté complètement hermétique à cette histoire. Je peux reconnaitre qu'il y a du fond et des idées mais grr, que c'est long et fastidieux....J'ai lu des critiques vantant la belle écriture de l'auteur....Enfin quoi? avez vous lu Garry? Malraux? Giono? De Beauvoir? Camus? voila des écritures splendides qui resteront dans les mémoires...Je ne retiendrais de ce livre qu'une grande souffrance de lecture , que j'ai abandonné 50 pages avant la fin.
Commenter  J’apprécie          72
Habitué de Houellebecq, la possibilité d'une île était le seul roman que j'avais manqué. Profitant des ressorties au lancement d'Anéantir, j'ai voulu combler ce manque. Autant être honnête, l'ouvrage m'est tombé des mains tant il est interminable. A mi-parcours, le seul thème abordé reste le refus de vieillir du protagoniste principal. Sans parler des insertions pseudo mystiques des clones du personnage. Bref, je suis peut-être passé à côté mais je n'y ai pas retrouvé le plaisir de lecture que La carte et le Territoire, voire Sérotonine ont pu susciter chez moi.
Commenter  J’apprécie          40
On connaît le fonds de commerce de notre iconoclaste auteur : la critique, souvent bien vue, des deux pôles "culturels" de notre société : la culture "Le Monde" (la gauche caviar), la culture "TF1" (l'humanisme vulgaire) ; la peur du vieillissement (et de la bandaison molle) ; la solitude du grand poète (Léo Ferré en a déjà parlé)...
Le problème, c'est qu'ici, notre auteur ne se renouvelle en rien.
Il en avait pourtant l'occasion - avec cette histoire de clonage et d'anticipation, dont il ne tire qu'une vision catastrophiste et stéréotypée de l'avenir.
Reste que Houellebecq n'a peur de rien, pas même du ridicule, qu'il écrit remarquablement, qu'il y a de bons moments de rigolade dans son bouquin...
Commenter  J’apprécie          40
Je n'avais jusqu'ici jamais lu Michel Houellebecq. Certes, comme tout le monde j'ai entendu parler de cet auteur français (notre contemporain le plus traduit dans le monde), mais j'hésitais à le lire. Honni par les uns et adulé par les autres, j'ai voulu me faire ma propre opinion. Les médias présentent cet écrivain, comme un provocateur qui ose des sujets sensibles et à la plume merveilleuse. Michel Houellebecq serait donc une sorte de Céline contemporain, dérangeant et extraordinaire à la fois. Les sujets polémiques, les textes provocateurs ne me dérangent absolument pas et j'essaye autant que possible de ne pas m'arrêter à cela. Avec ce livre : « La possibilité d'une île », je pensais trouver tout ce que je viens d'exprimer. Je pensais réellement lire un grand auteur incompris et maudit, mais je n'ai malheureusement rien trouvé de tout cela. Passons sur l'histoire et venons-en directement à l'écriture. J'ai cru tomber de ma chaise en découvrant une écriture laborieuse digne d'un journal intime d'un adolescent de 12 ans. Certaines phrases, sont vides de sens et dignes d'un magazine de jeunes adolescentes pré pubères à la recherche du grand amour. Des phrases, comme celle-ci : « La vie commence à cinquante ans, c'est vrai ; à ceci près qu'elle se termine à quarante » ou bien celle-là : « Aujourd'hui que tout apparaît, dans la clarté du vide, j'ai la liberté de regarder la neige » abondent. On est vraiment dans le cucul la praline la plus dégoulinante, car oui on peut être cynique et gnangnan. C'est beau, je suis émerveillé comme par le texte d'un boys band. Comment cet écrivain peut-il être comparé à Céline en écrivant ce genre de phrase ? Je me pose vraiment la question et je ne comprends pas que des critiques littéraires réfléchis puissent lire ce livre avec sérieux et aplomb. Nous sommes vraiment ici très loin d'avoir un auteur exceptionnel et au talent indéniable. Les sujets contemporains qu'il semble aborder ont fait peut-être son succès, car pour ce qui est de l'écriture, Michel Houellebecq est loin du compte. Je pensais trouver de la profondeur et n'ai trouvé que de la vacuité. Certes, l'écriture est intime, mais cela ne fait pas un livre. J'espérais trouver des aphorismes, une richesse narrative, mais pas des phrases faussement complexes. Je n'ai peut-être pas commencé par le livre qu'il fallait, mais je n'irais malheureusement pas plus loin avec cet écrivain. de toute manière, le sujet ici importe peu puisque c'est l'écriture qui est indigeste. La provocation seule ne suffit pas à faire un livre. Je n'ai de plus pas trouvé ce livre provocant. J'ai dû m'arrêter à la page 100, la provocation est peut-être apparue plus tard. Comment les gros lecteurs, ceux qui apprécient la belle écriture, sont-ils tombés dans le panneau Michel Houellebecq ? Michel Houellebecq écrit des livres comme maison Phénix construits des maisons, dans le préfabriqué sans style et sans saveur. Nous sommes avec ce dernier plus proche d'un Lévy ou d'un Musso que d'un Bukowski ou d'un Céline. Certes, contrairement aux deux premiers, Michel Houellebecq crache son venin et son cynisme, mais rien d'autre ne suit : ni l'élégance des phrases ni l'intelligence du propos des deux derniers.
Commenter  J’apprécie          30
Eh oui la construction est originale mais je n'ai pas accroché, j'ai meme laché. Mais où sont donc passées" les particules". Je lirai tout de meme le prochain car il y aura surement une autre pepite!
Commenter  J’apprécie          10
Tout ça pour ça! un fatras de thèmes abordés dans tous les sens sur fond de cynisme, de désespérance, de sexe débridé, de recherche minimale d'amour, de critique provocatrice de tous les travers de la nature humaine…

Tous les sujets chers à M.H. affleurent dans ce pavé difficilement digeste: l'horreur ou le scandale de la reproduction et par conséquent la désolation d'être «enfant », la médiocrité et l'ennui existentiel en général, l'hymne hyperbolique à une jeunesse fantasmée belle et libre, le naufrage enfin de la vieillesse maltraitée sans oublier tous les poncifs sur les religions (Mieux vaut lire à ce propos 21 leçons pour le XXI éme siècle de Yuval Noah Harari)

Et donc voilà pourquoi l'église des elohim va chercher à créer des neo-humains qui apparaîtront(clone d'humains du XXeme siècle)un millénaire plus tard, entre deux chapitres de la vie tellement ennuyeuse d'un Daniel contemporain vu par M.H.

Alors oui cet auteur sait plutôt bien saisir un certain air du temps, l'une de ses qualités étant qu'il ne laisse pas indifférent, jusqu'à un certain sentiment de nausée.

Un de ses personnages, Vincent, parvient à instiller une touche plus sensible, moins caricaturale qui m'a permis de trouver une respiration dans la lourdeur de l'ensemble.
C'est pourquoi tentez quand même de lire cet ouvrage, on peut y trouver quelques pépites et on n'a de toutes façons pas les mêmes lectures selon nos histoires personnelles.

Houellebecq est loin d'être Balzac, il me fait penser à bien des égards au personnage d'Amelie Nothomb dans Hygiène de l'assassin:Pretextat Tach
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (4511) Voir plus



Quiz Voir plus

"la possiblité d'une île" de Michel Houellebecq

Comment commence la carrière de "one-man-show" de Daniel 1 ?

Après plusieurs essais, il est enfin remarqué par Jamel Debbouze.
Après un succès public en tant que chanteur.
Au cours d'un spectacle de vacances avec ses parents.

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : La Possibilité d'une île de Michel HouellebecqCréer un quiz sur ce livre

{* *}