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3,37

sur 263 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cela démarre par des pages limpides et lumineuses emplies de mélancolie et de sensualité. Celle du narrateur qui se remémore son adolescence difficile, traversée par l'aura d'un être solaire qui sera son seul ami, son premier amour ( platonique ) aussi : Ethan, star du lycée, sportif accompli, beau et blond comme Redford dans Nos plus belles années.

C'est cet être parfait qui est accusé vingt ans plus tard d'avoir violé et tué une jeune fille de 16 ans. Inconcevable pour le narrateur , devenu journaliste, qui part enquêter au fin fond du Colorado, à Drysden pour prouver l'innocence d'Ethan. S'en suis une première partie, à énigme, classique mais avec une tonalité douce et étrange qui flotte au fil des pages.

Petit à petit se révèle une petite ville métaphore de l'Amérique profonde qui voue un culte à la virilité, à la norme, aux apparences, qui hait les déviants, les différents, au point de légitimer la violence. Petit à petit, se révèle le passé du narrateur, un passé qui remonte, empreint de souffrances et douleurs, et qui forcément biaise la recherche de vérité.

A mi-chemin, Fabrice Humbert fait basculer l'enquête vers une quasi dystopie ultra réaliste. le récit se complexifie, frise par moment l'hermétisme car il devient de plus en plus en exigeant qui sollicite l'intelligence du lecteur et sa capacité à réfléchir de façon large sur notre société. Et si Ethan et sa victime supposée n'étaient que des personnages ? Et si nous nous nous étions changés tous en personnages ? Des personnages de fiction à l'ère de la dématérialisation accélérée derrière nos écrans.

L'auteur s'interroge sur la vérité, sur l'identité à notre époque pourrie par les fake news et l'omniprésence des réseaux sociaux. Pas un hasard si le roman s'ouvre sur les écrans géants de Times Square qui renvoient l'image du supposé criminel en fuite.

Ce changement de braquet du récit est passionnant, l'auteur développant sa thèse à coup de références intelligemment disséminées ( Hitchcock, Hewingway, Welles, Garcia Marquez )

C'est aussi très déstabilisant aussi car on perd le fil de l'enquête avec une mise en abyme qui en devient vertigineuse, avec des décalages de plus en plus décalés. Les bots qui envoient des messages, les fermes de clics, les logiciels de retouche indétectables ... et si la jeune fille américaine assassinée n'existait même pas ? Est-on coupable de quelque chose qui ne s'est pas passé ? Le dénouement, abrupt, m'a laissé, tout de même, un goût d'inachevé. J'avais sans doute envie, très scolairement, de mieux comprendre. Je n'ai pas tout compris. Il faudra que je m'y plonge à nouveau. Le matériau littéraire est riche et le mérite/

J'ai donc refermé le livre avec beaucoup plus de questionnements que de réponses, et je pense que c'était le but de l'auteur que de nous livrer ainsi un roman exigeant, éminemment contemporain, prenant sans cesse le lecteur à contrepied, incapable de démêler le vrai du faux jusqu'à la paranoïa. le titre prend tout son sens dans cette réflexion pertinente sur l'illusion de nos vies.
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La fin de le monde n'existe pas a interloqué beaucoup de lecteurs. Elle est pourtant assez "logique" à partir du moment où l'on est amené à se poser de vrais questions sur la fiabilité du narrateur, voire même sur son état mental, de plus en plus sujet à caution, au fil de l'intrigue. Celle-ci ne semble d'ailleurs qu'une sorte de prétexte, avec l'utilisation voyante de certains codes du thriller, pour engager une vaste réflexion sur notre société moderne, marquée par la manipulation à grande échelle (selon l'auteur), à l'aide de récits savamment concoctés pour cacher le fait qu'ils ne sont que des Fake News, alimentés notamment par les réseaux sociaux, version contemporaine et pernicieuse des rumeurs d'antan. le livre de Fabrice Humbert balance entre essai sociologique et roman noir, avec question identitaire de ses deux personnages principaux, celui qui raconte et celui qui est fantasmé (la remarque est valable pour les autres protagonistes du roman, y compris la jeune fille assassinée). Fabrice Humbert ne se prive pas d'un nombre incalculable de digressions, qui rendent l'ouvrage encore plus erratique, pour ne pas dire aléatoire, alors que le recours à de nombreux flashbacks contribue déjà à son éparpillement. Il y a aussi quelque chose d'artificiel dans l'Amérique que décrit l'auteur, ou de fabriqué si l'on préfère, qui concourt à une possible lassitude du lecteur, au fil de pages qui expriment de manière schématique une ambiance de plus en plus paranoïaque. L'ambition de le monde n'existe pas est grande mais ni l'écriture en elle-même ni l'architecture du récit ne montrent une vraie maîtrise pour répondre à cette prétention affichée.
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Un bon récit à la première personne qui permet à l'auteur de donner toutes les carte au personnage principal pour semer le doute chez le lecteur. Nous avançons à l'aveugle avec Adam Vollmann journaliste trentenaire qui retourne dans la ville de sa jeunesse pour réhabiliter son amour de jeunesse, accusé de viol et de meurtre. La première personne fait l'effet d'histoire vraie comme un témoignage. La frontière entre réalité et fiction est d'autant plus floue car mise en abyme par le personnage journaliste. Un récit entre rêve et réalité, vérité et mensonge, enquête et machination.
Si j'ai supprimé les étoiles c'est que je ne suis pas convaincue par la fin. J'aime quand c'est clair et qu'on nous dit tout. Là ce n'est pas le cas
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Lorsqu'Adam Vollmann décide de retourner à Drysden pour enquêter sur la supposée culpabilité de son ancien camarade de lycée, il pense seulement se confronter à ses vieux démons d'adolescent mal aimé. Pourtant, ce qu'il découvre sur place est bien loin de se résumer à quelques souvenirs douloureux…

Dans ce roman pour le moins atypique, Fabrice Humbert nous emmène dans les méandres d'une réalité déformée par les jeux de pouvoirs à grande échelle. A l'ère où les foules peuvent être si facilement manipulées par les médias de masse, il est finalement simple d'inventer n'importe quelle réalité, quitte à écraser sous le poids du mensonge des vies innocentes. A travers le parcours d'Adam Vollmann, cet ami bien intentionné et journaliste de bureau pas doué pour les enquêtes, l'auteur met en lumière les zones d'ombres de notre monde moderne, instille le doute sur les événements qui nous entourent et que nous découvrons à la télévision ou sur les réseaux sociaux. Et si tout ça était fabriqué par nos gouvernements ? Avec de nombreuses références à l'appui, parfois totalement anachroniques dans la trame du récit, il nous amène à nous interroger sur ce que nous savons vraiment des faits que nous tenons comme acquis.

Si la réflexion politico-médiatique sous-jacente dans le roman m'a très clairement interpellée et fait réfléchir, j'avoue avoir été assez désarçonnée par l'intrigue en elle-même. Pour donner de l'épaisseur à son message, Fabrice Humbert prend le temps de poser le décor, de rappeler des faits, de créer le doute, en plantant le décor pendant plus de cent cinquante pages. Pourtant, à la fin, il nous confronte à un dénouement brutal, inattendu, inabouti, totalement en queue de poisson, où à peine trois lignes nous donnent une vague idée du vaste revirement de situation dans lequel se retrouve coincé le narrateur. On referme ce livre avec la désagréable sensation de n'avoir pas tout compris et le raisonnement de l'auteur sur notre société, pourtant si bien amené, nous semble finalement assez peu crédible, puisqu'on n'a pas compris les dessous de l'affaire.
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«Le monde n'existe pas» de Fabrice Humbert
«Le monde n'existe pas. le monde est une histoire pleine de bruit et de fureur. Je revenais dans mon passé, à la recherche d' Ethan Show, à la recherche du sens de la fureur. Je devais me dégager des représentations pour trouver la vérité, mais est-il possible dans ce monde des images et des récits, de la dévoiler ?»
Le narrateur, Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, enquête sur le meurtre d'une adolescente, Clara Montes, dont l'auteur présumé, Ethan Show, a été son seul ami, il y a vingt ans. À cette époque Ethan Show était la star du lycée à Drysden, où Adam Vollmann et Ethan se sont rencontrés. Adam est persuadé de l'innocence de son ami que les médias présentent comme l'assassin idéal. L'amérique vient de subir une série de violences et de meurtres et les médias, à force de rabacher et de ressasser les agressions et les crimes, finissent par angoisser toute la société qui exige un bouc émissaire . «la foule a peur, la foule est effrayée, la foule a besoin d'un sacrifice». Pour répondre aux attentes de la société, les médias ne retiennent que ce qui peut donner une image négative d'un suspect pour en faire un coupable parfait, peu importe sa véritable personnalité. Théâtralisation des émotions, choix des images, des photos. « L'énorme barnum se met en place». Enfin un sujet que l'on va pouvoir diffuser en boucle et qui va retenir l'attention de nos adorateurs comme un Dieu les siens. Ethan est le meurtrier idéal.
Adam est à la recherche de la vérité, « une vérité difficile, avec les limites et la fragilité inhérentes à toute vérité». Dans un climat pesant et lourd, lui rappelant son adolescence où il avait été harcelé à cause de ses penchants sexuels , Adam est agressé à plusieurs reprises. Il est méfiant, se sent mal, se sent coupable. La réalité devient paranoïaque. le malaise s'installe.
Le narrateur évoque tout ce qui pose problème à la recherche de la vérité : les photos qui peuvent être retouchées, modifiées et qui alimentent les théories du complot grâce à internet et aux réseaux sociaux. le pouvoir d'un Tweet qui « est aussitôt commenté par des millions d'autres tweets, analysé à la radio, à la télé, répercuté par l'immense et folle caisse de résonance du monde. L'épuisante société du bavardage ». Nous pouvons aujourd'hui mettre dans la bouche de quelqu'un des propos qu'il n'a jamais tenus et les diffuser à travers la planète. On peut tout inventer.
La vérité n'existe pas, le monde n'existe pas.
Adam va découvrir que la seule photographie de Clara Montes diffusée par les médias est un montage retouché d'une prostituée russe. Mais, alors ? Clara Montes existe t-elle ?, toute cette histoire serait inventée ? Rien n'est vrai, tout est faux ?
Ce roman m'a parfois donner un sentiment de malaise, malaise provoqué par celui d'Adam et voulu par l'auteur afin d'installer le doute dans l'esprit du lecteur : où se trouve la réalité ? dans le récit d'Adam où dans une autre réalité ?
En début de lecture j'ai regretté que l'auteur, Français, de langue française, se soit cru obligé de faire évoluer son roman aux Etats-Unis ? j'ai finalement compris que ce choix était parfaitement pertinent. « les civilisations sont fondées sur des récits identitaires, des fictions dont l'Iliade pourrait être le symbole. L' Amérique, pays violent où le plus fort l'emporte toujours, pays de la culture de la force, pour séduire ou pour terrifier, est une fiction narrative avec cette particularité que [son] récit fondateur est cinématographique et que [son] Homère s'appelle Hollywood». Empire de l'illusion et de la fiction.
Je laisse aux futurs lecteurs le soin de découvrir le dénouement de ce roman qui renforce le doute sur le récit d'Adam et sur « l'existence du monde», sur l'existence de la réalité du monde selon Fabrice Humbert.
Roman déconseillé à ceux qui chercheraient pour les vacances une lecture légère et délassante.


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Alors voilà, j'ai été entraîné dans une histoire incroyablement possible de manipulation via les réseaux sociaux. Et j'ai été tellement retourné dans tous les sens que j'ai été bien contente d'en terminer.
Quand un homme, Adam, devenu journaliste ne croit pas en la culpabilité pour viol et meurtre de son seul ami de College, Ethan, que fait -il ? Il enquête et comme il est tenace dans cette petite et banale ville de Drysden, il va terriblement déranger l'ordre établi, le conformisme social. C'est comme si la ville voulait de ce meurtre glauque, de ce coupable là précisément. On voit le piège se refermer sur Adam. Une sorte de polar psychologique qui dénonce avec justesse l'emprise nauséabonde des réseaux sociaux. Virtuose mais oppressant.
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Lorsque Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, voit s'afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d'un homme recherché de tous, il le reconnaît aussitôt : il s'agit d'Ethan Shaw. le bel Ethan, qui vingt ans auparavant était la star du lycée et son seul ami, est accusé d'avoir violé et tué une jeune Mexicaine de seize ans. Ethan, était un être solaire et puissant, capitaine et meilleur joueur de l'équipe de foot locale il était aimé et admiré de tous et incarnait pour Adam l'idéal de ce qu'il n'était pas, lui, le chétif complexé et solitaire qui aimait les garçons. Ethan, son héros, était devenu son grand amour.

Adam refusant de croire à la culpabilité de son ancien ami va retourner enquêter à Drysden, petite ville morne du Colorado où ils se sont connus. Il refuse de voir son ancien ami livré à la vindicte populaire, selon lui cette affaire est idéale pour les médias avec des personnages idéaux, un bon américain au parcours exemplaire, une jeune fille innocente, un crime dans un petite ville tranquille... Pour lui, meurtre de Clara et fuite d'Ethan sont scénarisés pour fasciner le peuple américain transformant Ethan en un monstre bien loin de l'image qu'il a de son ami.

Mais à mesure qu'il va se confronter au passé, toutes ses certitudes vont vaciller...

Ce roman atypique, thriller entre fiction et réalité à l'époque des Fake News, nous propose une réflexion sur l'identité, sur la violence, sur la réalité et la fiction. Fabrice Humbert balade sans cesse le lecteur entre fiction et réalité au point qu'il nous est difficile de démêler le vrai du faux tout au long du récit. L'écriture est belle, la réflexion est intelligente mais les digressions trop nombreuses m'ont donné l'impression globale d'un roman très décousu et finalement assez bavard.
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Adam Vollman, journaliste au New Yorker, apprend qu'un ami connu au lycée Franklin de Drysden (Ethan Shaw) est recherché pour le viol et le meurtre de Clara Montes, une jeune mexicaine de 16ans. Etonné que son ami ait pu commettre un tel crime, il décide de se rendre à Drysden et de mener sa propre enquête. Il rencontre et interroge Sarah, la femme d'Ethan, Susan, la mère de Clara….Ce début d'enquête est classique, puis progressivement le doute s'installe sur la réalité de ce crime. Cette suspicion devient de plus en plus légitime et réalité et fiction s'entremêlent au point de brouiller les cartes et d'interroger le lecteur !
Ce roman évoque les problématiques actuelles liées à la circulation de plus en plus incontrôlée de l'information, et des « bots », robots capables de fabriquer des fictions plus crédibles que la réalité. Dans ces conditions, le monde peut 'il exister ? Cette histoire, très embrouillée vers la fin est l'image que veut véhiculer l'auteur pour illustrer la complexité croissante des mélanges du virtuel qui peut désormais passer pour du réel et vice versa.
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Mes sentiments restent très mitigés suite à la lecture de ce roman. Je suis allée au bout, j'avais envie de connaître le dénouement. Mais, je me suis perdue, ou l'auteur m'a perdue... J'ai souvent, surtout en 2d partie eu du mal à distinguer le réel et le fictif... l'auteur nous perd car "le monde n'existe pas".
La fin m'a laissée sur ma faim... Je n'ai pas bien compris, y a t-il quelque chose à comprendre ?
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Après Comment vivre en héros en 2017 chez Gallimard mais aussi L'Origine de la violence en 2009, le livre qui avait contribué à le faire connaître du plus grand nombre, Fabrice Humbert est revenu en librairie il y a quelques semaines. Son nouveau livre : le monde n'existe pas. L'occasion d'un voyage du côté des États-Unis à la conquête… de soi.

# La bande-annonce

« Autrefois, j'avais un ami. Je l'ai rencontré il y a bien longtemps, par un jour d'hiver, sautant de sa voiture et grimpant quatre à quatre les marches du lycée Franklin. C'est le souvenir le plus vivace que j'aie de lui, une impression inégalable d'éclat et de beauté - les couleurs scintillantes d'une époque où toutes mes sensations étaient brutales. Figé sur les marches, rempli d'admiration et de honte, j'étais égaré dans ma condition de « nouveau », égaré en moi-même. Il m'a sauvé - des autres, de ma propre jeunesse. Des années plus tard, alors que cet homme était devenu une image détestée, j'ai tenté de le sauver. J'aurais aimé qu'on sache qui il était vraiment. »

Lorsque Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, voit s'afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d'un homme recherché de tous, il le reconnaît aussitôt : il s'agit d'Ethan Shaw. le bel Ethan, qui vingt ans auparavant était la star du lycée et son seul ami, est accusé d'avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où ils se sont connus, pour mener l'enquête. Il comprendra bientôt que cette affaire dépasse tout ce qu'il pouvait imaginer...

# L'avis de Lettres it be

La question des fake news dans une société moderne aux prises avec la vérité, comment être un homme aujourd'hui d'après les canons qui se font et se défont, de quel côté des barreaux sommes-nous les plus libres… Dans son nouveau roman, le septième, Fabrice Humbert met la focale sur des questions massives qui donneront une toile de fond idéale à l'ensemble de son récit. À travers l'épopée de ce journaliste au New Yorker lancé sur les traces d'un fait divers, de la vérité et de lui-même, Fabrice Humbert nous invite à considérer et reconsidérer bien plus qu'une simple histoire de meurtre. Ou quand notre identité se meurt à petits feux…

Une fois encore sous la plume de Fabrice Humbert, la question de l'identité occupe toute la place. Cette fois, dans le monde n'existe pas, cette identité est celle qui se construit à travers l'Autre, à travers, ici, la figure du bel Ethan, hier Apollon de lycée, aujourd'hui paria parmi les parias. Adam Vollmann, héros de ce roman, court donc à la recherche de cette partie de lui-même laissée dans cette amitié de lycée qui ressurgit brutalement dans son existence alors que son vieil ami est l'auteur du pire.

Du récit au roman noir, il n'y a qu'un pas que Fabrice Humbert franchit avec brio. Dans le monde n'existe pas, on passe aisément d'une question à une autre, d'un registre à un autre, bien guidé par un auteur décidément avec l'aise avec l'expression des tourments intérieurs sans pour autant tomber dans la mièvrerie trop courante des creux échos de l'égo. Une fois, sur près de 250 pages, Fabrice Humbert est juste, dans le bon ton, le bon rythme. Une confirmation, comme si c'était encore nécessaire.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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