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EAN : 9782070144433
288 pages
Gallimard (26/02/2015)
3.16/5   94 notes
Résumé :
Au début du XXe siècle, une jeune fille perd sa mère et est élevée en compagnie d’une cousine qu’elle considère comme sa sœur. Elle fait un mauvais mariage, doit abandonner ses enfants, gagne sa vie par tous les moyens. Sa cousine, de son côté, fait un beau mariage et mène une vie heureuse et prospère. Toutefois, l’écart des destins n’empêche pas les deux femmes de se voir chaque semaine. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, leurs deux familles créent une étr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Éden utopie possède la force tranquille de ces récits qui revisitent la mémoire familiale. Nulle colère, nul règlement de compte, nulle glorification dans ce texte autobiographique qui se déploie dans un mouvement de balancier entre deux familles de la fin de la guerre à nos jours.

A priori, ce bouquin est de l'ordre de l'insignifiance. le style est lisse, la narration exhaustive, l'histoire adoucie par le temps qui patine ; c'est en premier lieu un récit à hauteur d'homme pour celui qui tente à travers son enquête familiale de se débarrasser des fictions auxquelles il s'abandonnait facilement lorsqu'il était plus jeune.
Mais en déroulant le fil ténu de la vie de trois générations, le texte est l'occasion d'une méditation intéressante sur le milieu social et ses codes, ses références politiques et culturelles, ses idéaux et le poids de l'héritage.
Car on constate que si la trajectoire de la famille maternelle de l'auteur est assez stable, celle de la famille de la cousine germaine est plutôt chaotique, et fascinante d'un point de vue romanesque.

Malgré tout cela, je suis bien démunie pour émettre un quelconque avis définitif sur cette lecture. Peut-être parce qu'il m'est difficile de porter un jugement de synthèse à propos d'un récit intuitif, un peu vain mais qui n'exclut pas diverses réflexions fort intéressantes, des remarques justes, des idées pour lesquelles on ne peut que hocher la tête...
Et ce bouquin illustre quelque chose de fascinant au niveau de la politique française : la faculté de la gauche à se laisser piéger par les forces centrifuges qui s'exercent en son sein et les rapports conflictuels et inconciliables que cela génère.
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Sur la page de couverture est inscrit roman, pourtant j'ai bien eu l'impression de lire une biographie, ou plutôt une saga familiale qui démarre au début du vingtième siècle. Peut-être l'auteur s'est-il senti obligé d'écrire roman, par peur de ne pas forcément écrire la vérité sur ses ancêtres, cela aura le mérite de ne pas le mettre de travers avec des membres de la famille à l'esprit courroucé ?
L'histoire démarre juste après la seconde guerre mondiale, avec la construction d'un bâtiment qui se nomme la fraternité, érigé à la force du poignet et par les deniers de deux familles.
C'est le point de bascule entre l'ancien temps qui voyait solidarité et cohabitions familiale et le nouveau monde qui voit progressivement la rupture familiale pour toujours plus d'individualisme.
Ces deux familles se sont liées lorsqu'une jeune fille perd sa mère et se voit élevé par la famille de sa cousine. Les deux seront comme des soeurs et garderont des liens très proches lors de leurs existences.
Difficile de garder à l'esprit qui est qui, surtout au début du livre. Heureusement un arbre généalogique se trouve dans les premières pages. Ce roman s'éclaircit lorsque l'on arrive à l'existence de l'auteur trouvant un rythme nouveau un peu plus intéressant que la vie des anciens. Pourtant je n'ai pas vraiment réussi à m'accrocher à cette saga de gens très politiques dont l'un deux deviendra premier ministre.
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Humbert Fabrice – "Eden utopie" – Gallimard, 2015 (ISBN 978-2070144433)

Bien qu'il ne s'agisse "que" d'un texte de témoignage largement autobiographique, le lecteur éprouve d'abord (et avant tout ?) le plaisir de retrouver ici la grande qualité d'écriture littéraire de cet auteur, qui renforce celle du témoignage.

Comme le précise la quatrième de couverture, Fabrice Humbert retrace ici l'histoire de la communauté protestante "Fraternité", fondée à Clamart après la seconde guerre mondiale par des ascendants de sa propre famille, qui vit passer des personnalités politiques appelées à jouer un rôle important, dont le plus connu fut un certain Lionel Jospin.

Deux aspects (parmi d'autres) m'ont particulièrement intéressé.

Le premier réside bien entendu – inépuisable source d'interrogation pour les ex-soixante huitards – dans ce mécanisme infernal qui amena certaines et certains (ayant pourtant reçu une éducation morale et éthique qui eût du les mettre à l'abri d'une telle atroce dérive) à participer ou à soutenir le groupe terroriste "Action directe" sans voir combien cette violence meurtrière ne pouvait trouver aucune, absolument aucune justification. Une fois de plus s'impose la comparaison avec la "Rote Armee Fraktion" de la bande à Baader, puisque la plupart de ses membres – surtout les femmes – étaient d'origine protestante... Entre autres qualités, l'auteur montre, avec délicatesse et pudeur, combien les agissements d'une seule personne ont profondément secoué leur cercle familial.

Le deuxième aspect concerne l'avènement de cette couche sociale particulière, communément nommée "gauche caviar". Dans ce récit, l'auteur nous montre, avec une grande finesse et une profonde pudeur, le chassé-croisé entre la branche familiale (issue de Sarah) qui – juste après la guerre – s'assure une certaine réussite sociale, fonde et anime cette communauté utopique pour finir dans la dèche, et l'autre branche, (issue de Madeleine) partant d'une situation sociale difficile mais assurant sa réussite sociale en bénéficiant de l'accession au pouvoir du Parti Socialiste à la mode mittérrandienne.

Il se trouve que j'ai lu ce livre peu après avoir lu celui de Philippe Claudel intitulé "L'arbre du pays Toraja" (cf recension), qui montre combien cet auteur, issu lui aussi d'un milieu fort modeste, se vautre et s'exhibe en toute naïveté dans l'autosatisfaction typique de la "gauche bobo", satellite indispensable de la "gauche caviar".
Le témoignage de Fabrice Humbert est infiniment plus nuancé, plus distancié, plus critique, mais il montre à quel point une bonne part de l'intelligentsia d'origine modeste fut subjuguée par cette gauche caviar, et participa activement à son installation durable dans les rouages de l'appareil d'État et plus généralement dans les allées du Pouvoir, manipulant la plupart des grands médias, dominant largement le monde universitaire, phagocytant l'appareil judiciaire, s'emparant de la direction des grands centres urbains (dont la capitale parisienne), rejetant dans un mépris insondable (la ringardisation) son milieu d'origine, largement provincial et "petit-bourgeois" de la France périphérique.

Un livre à lire et relire.

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Est-ce un roman? Est-ce une autobiographie? Est-ce une monographie consacrée aux années 70? Est-ce un essai sur la fatalité?
C'est un peu tout çà à la fois. Une phrase résume assez bien l'entreprise en fait, «Il me semble qu'il existe un problème assez net dans la vie: comment sortir de l'imaginaire?»
Dans ce récit Fabrice Humbert ne juge pas, il cherche à comprendre les trajectoires de chacun des personnages, faits de doutes, d'espoirs, d'enthousiasmes et de désillusions. Il s'attarde sur les canards noirs, ceux qui rompent avec un destin écrit pour d'autres. Il se pose d'ailleurs la question «qu'est-ce qu'un milieu social? Une pénétration irrésistible de l'être par mille détails, mille conceptions du monde, mille pressions inconscientes qui nourrissent, forment, sanglent, étranglent, pour le meilleur et pour le pire.»

Une écriture, précise, des paragraphes courts, qui donnent parfois l'impression d'une juxtaposition de petites notes prises très vite au moment où les sensations naissent en vous. Un déroulé historique de 3 générations dont le point de départ m'a rappelé la visite du familistère de Guise, ce projet utopiste héritier du phalanstère de Fourrier. Cette Fraternité est protestante, et n'a pas la visée économique de l'autarcie qu'on retrouve me semble-t-il dans le familistère, mais il y a un peu de la richesse au service du peuple dans cette communauté.
Curieux à la lecture de la première partie, celle de l'évocation justement de la première génération, fondatrice de la Frater, je suis passé au long du roman par une multitude de sentiments, allant donc de la curiosité à l'agacement, mais en passant par l'exaltation.

La seconde partie m'a beaucoup plus concerné, comme une vision de ce que fut ma vie à certains moments, j'ai été certains de ces personnages, jusque dans leurs erreurs, leur innocence, leur révolte. Parfois des phrases qui remuent tout mon être. J'ai aussi été Fabrice amoureux de sa virginale Hélène, mon « pizza hut» s'appelait FTS et transportait en wagon-lits des anglais trop pâles vers Antibes – Juan les pins, vacanciers, buvant les bières que je leur servais, avec un mépris pour l'autochtone qu'ils ne tentaient même pas de masquer.
Cela a marqué pour moi, la fin de l'insouciance et de l'innocence aussi, je me suis retrouvé comme l'un des cousins de Fabrice, à travailler en bas de l'échelle sociale par pur idéalisme, pour vivre le quotidien de ceux que je croyais défendre, refus des privilèges, de l'abus de position sociale.
«L'imaginaire m'avait emporté. Je voguais à la dérive des rêves. J'étais allé jusqu'au bout de ce que peut permettre l'illusion, l'énervement des sens, la vie enfermée dans le crâne, c'était la fin de ma première existence, d'enfance et d'adolescence, entièrement dévolue aux rêves»
Cette partie du livre raconte surtout les errements de la génération post-soixante-huit, la mienne, celle de intransigeance, de l'ultra-gauchisme. Égarement d'enfants souvent nantis (ce n'était pas mon cas) petits-bourgeois en révolte, symptomatique de ce que l'un des personnages décrit comme «une arrogance aveugle, incroyable, des flots de mots. Celui qui parlait le mieux avait forcément raison. Tout çà a été le moment du verbe.»
Sauf que parfois il y a du somnambulisme dans le révolté qui dort.
Sauf que parfois lorsque vous voulez mettre en cohérence vos paroles et vos actes, vous vous retrouvez complice de crimes odieux, de l'opposition farouche aux «Brigades Rouges» ou à «Action Directe» il n'y a qu'un pas.
Comme disait Bourdieu aux étudiants en mai 68, «le pire c'est une révolution ratée, il ne vous le pardonneront pas », mais voilà, pour les post-soixante-huitards « le pire des dangers en histoire, c'est l'anachronisme»
Effroyable et destructeur. Qui broie celui qui s'est révolté.
La dernière partie tourne souvent au cours de sociologie sur les bobos, pour les bobos, avec moult circonvolutions autour des meurs de parvenus qui s'amusent, «misérablement» à Ramatuelle. le côté agaçant de ce roman, c'est aussi que parfois, longuement, l'auteur semble insister pour nous montrer qu'il a connu telle ou telle personnalité, qu'il a côtoyé la caste des inutiles profiteurs et leurs jouets.
Mais bon, cette «saga» familiale, je crois en fin de compte qu'on peut dire ainsi, mélange adroitement l'intime et le politique, évoque successivement les deux passions, certains diront les deux maux qui ont successivement régné ces 50 dernières années sur notre société, le politique et ce culte de l'argent auquel il a fait place.

Entre Eden et Utopie, «chacun, un jour ou l'autre, a eu sa part du paradis et puis chacun en a été chassé, comme d'habitude.
Bref, l'histoire d'une famille.»

Les propos entre guillemets sont extraits du livre de Fabrice Humbert
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Je connaissais Frédéric Humbert pour avoir lu et apprécié deux de ses romans : « La fortune de Sila » et « Avant la chute ».
C'est donc avec une grande impatience que j'attendais son nouvel opus.
Malheureusement, je n'ai pas vraiment réussi à adhérer à cette histoire très personnelle ou l'auteur à travers sa famille maternelle retrace l'évolution d'une société en éternelle quête de satisfaction professionnelle et de bonheur personnel.
Je dois avouer qu'étant très peu attirée par les récits autobiographiques, j'ai eu du mal à suivre les différents membres de la famille de l'auteur.
Le fait de devoir consulter en permanence l'arbre généalogique a de plus perturbé ma lecture.
L'écriture de Fabrice Humbert est comme toujours soignée et je lui resterai fidèle pour ces prochains romans, bien que celui-ci fût pour moi un rendez-vous raté.

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critiques presse (4)
Bibliobs
22 avril 2015
Fabrice Humbert raconte son étonnante saga familiale. C'est aussi l'histoire d'un demi-siècle de gauche française. Passionnant.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
31 mars 2015
Magnifique roman de Fabrice Humbert, où l’histoire joue à saute-mouton. À travers l’histoire de sa famille, c’est celle de nos utopies difficiles qu’il raconte.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
27 mars 2015
En s'attardant sur les destins opposés de deux cousines, Fabrice Humbert signe une version moderne des Rougon-Macquart.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
11 mars 2015
Fabrice Humbert explore avec sensibilité et distance la mémoire et l'héritage de ses aînés, fondateurs d'un phalanstère à Clamart.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J'ai beaucoup envié Proust d'avoir retrouvé le monde dilué dans sa tasse de thé, et il me semble que dans certains passages de son oeuvre il a réussi à en trouver une équivalence linguistique, non par la seule vertu du génie mais par l'affleurement persistant de l'enfance en lui, jamais effacée. Et il m' a semblé aussi qu'un écrivain moins admiré a saisi la grâce, parfois, en quelques pages merveilleuses décrivant la nature et faisant renaître, par pure grâce, oui, un monde cristallin et immémorial : Colette. J'ai souvent lu et relu certains de ces passages, recherchant la trace du pays disparu comme je l'avais fait au milieu des collines. Et si je ne l'ai jamais retrouvé, il m' a semblé que dans la nature et les mots se logeaient tout de même des fragments de royaume, dispersés, éparpillés et faisant néanmoins deviner, par reflets et scintillements, ce que cela avait du être. Autrefois.
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Il avait quitté les P.T.T. Il avait de plus en plus de mal avec le travail. Avec le réel. Son monde était fait de livres et de combats rêvés, un vaste et merveilleux songe où les méchants étaient écrasés pour qu'advienne le monde apaisé, heureux, irénique de l'égalité. Oui, un univers de songes tissés, toile vibrante, tapisserie épique qui moirait la petite chambre de bonne de ses reflets changeants. Son seul contact avec le réel, c'était désormais l'action militante, avec ses paroles, sa rhétorique, ses mirifiques appels à un peuple qui n'avait strictement rien à foutre de ces cinglés.
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Et j'aime en particulier L'Assommoir (Emile Zola), au point de ne pouvoir le relire jusqu'au bout, tant le destin de Gervaise m'apitoie. Sentimentalité ridicule, je l'avoue. Mais il arrive un moment dans le livre où les menaces deviennent telles pour la pauvre blanchisseuse que j'arrête de lire : tout se conjugue pour écraser l'ouvrière, et l'échafaud, en quelque sorte, est dressé. J'arrête la lecture avant que la jeune femme ne soit pendue à la corde de son destin et de son milieu.

page 40
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Qu’est-ce qu’un milieu social ? Une pénétration irrésistible de l’être par mille détails, mille conceptions du monde, mille pressions inconscientes qui nourrissent, forment, sanglent, enserrent, étranglent, pour le meilleur et pour le pire.
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On le connaît mieux que ma famille et il faut bien dire que seuls les ignorés sont le terreau de la littérature. Les célèbres et les puissants, si menacée, si fragile et éphémère que soit cette puissance, sont la matière de l'Histoire et ils se meuvent mal dans la fragile dentelle de la littérature.

page 15
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Videos de Fabrice Humbert (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabrice Humbert
Le temps passe vite... Nous sommes déjà à plus de la moitié des présentations de la sélection du Prix Filigranes.Cette semaine, Fabrice Humbert, auteur du roman "Le monde n'existe pas" vous a laissé un message. Lui aussi a relevé le défi : présenter son roman en moins de 60 secondes ! Voici le résultat ! @Gallimard
«Autrefois, j'avais un ami. Je l'ai rencontré il y a bien longtemps, par un jour d'hiver, sautant de sa voiture et grimpant quatre à quatre les marches du lycée Franklin. C'est le souvenir le plus vivace que j'aie de lui, une impression inégalable d'éclat et de beauté. Figé sur les marches, rempli d'admiration et de honte, j'étais égaré dans ma condition de "nouveau", égaré en moi-même. Il m'a sauvé – des autres, de ma propre jeunesse. Des années plus tard, alors que cet homme était devenu une image détestée, j'ai tenté de le sauver. J'aurais aimé qu'on sache qui il était vraiment.»
Lorsque Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, voit s'afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d'un homme recherché de tous, il le reconnaît aussitôt : il s'agit d'Ethan Shaw. le bel Ethan, qui vingt ans auparavant était la star du lycée et son seul ami, est accusé d'avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où ils se sont connus, pour mener l'enquête. Mais à mesure qu'il se confronte au passé, toutes ses certitudes vacillent… Roman haletant et réflexion virtuose sur la puissance du récit, le monde n'existe pas interroge jusqu'au vertige une société aveuglée par le mensonge, où réalité et fiction ne font qu'un.
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