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EAN : 9782846213318
120 pages
Paris (25/02/2022)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Fort de sa large connaissance des rouages de la sphère publique et de la société française, Roland Hureaux fait un bilan sans concession de l'action du président Macron (dix ans compte tenu du rôle essentiel qu'il a joué auprès de Hollande). Une politique qui ne conduit à rien moins qu'à la destruction de la France. Candidat à sa propre succession, Macron n'a pas trahi la gauche : il en incarne, au contraire, la figure achevée. À la poursuite d'idéaux utopiques, la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je n'oublie pas ces deux moments où j'ai pu entendre Macron, la première fois, lors d'un meeting pour sa première élection, j'ai eu l'impression d'écouter un chef de guerre qui exhorte ces troupes pour une bataille guerrière, il était en transe, presque possédé, un esprit démonique dans un corps d'un jeune gringalet sans avoir un délit de faciès, ou avoir une attaque sur le physique, j'ai eu cette envie de vomir, la deuxième fois lors de son intervention avant le premier confinement, nous annonçant que nous étions en « Guerre », j'ai toute suite compris l'imposture, la duperie, Roland Hureaux par ce titre résume parfaitement le fond de ma pensée qu'il haïssait la France et les Français, sachant qu'il est président, un vrai paradoxe, lorsqu'on sait que dans le domaine diplomatique, il n'est pas aimé par les autres dirigeants, que les médias mainstream français évitent d'en parler, d'ailleurs Roland Hureaux va en parler dans ce pamphlet satirique sur un président menteur, truqueur, banquier, amant de cette idéologie américaine ultra-libérale, caniche de l'union européenne, méprisant des gaulois réfracteur, je me demande comment un homme issu de la filiale économique, sans enfant, en couple avec son ancienne professeure, a pu devenir président d'une France qu'il appauvrit, qu'il maltraite, qu'il humilie, qu'il brade, qu'il dirige comme une entreprise, sans humanité, sans coeur, sans psychologie « populaire ».
Je n'ai pas voulu lire cette satire du président Macron, pour me réconforter, et me dire que je ne suis pas le seul, mais par curiosité, avoir le goût acidulé d'un ancien énarque décapitant littérairement Macron, ce mythomane dû en même temps, un jour, c'est blanc et le lendemain, c'est noir, sans que cela gêne personne, sans oublier sa cour de perroquet, tous aussi arrogants, Veran le Pinocchio, Schiappa, l'inadaptée littéraire érotique avec un soupçon de van Damme dans ces réparties, et le clown de service Attal, je pourrais faire comme Jean de la Fontaine avoir une fable pour chacun, l'adapté dans un roman façon Viktor Pelevine, avec La vie des insectes et cette ferme des animaux de George Orwell. Roland Hureaux est un homme de cette bureaucratie par ces études et de la politique par ces multiples rôles, conseiller, candidat aux législatives, diplomate, premier adjoint dans une mairie et aussi auteur de nombreux livres, politiques ou économiques, sans oublier ces articles dans différents journaux comme Marianne, Le Figaro et d'autres. L'homme qui n'aimait pas la France est un réquisitoire très détaillé, sur cette France qui se dissout dans la médiocrité, cette France devient un pays en souffrance industrielle, cette industrie est devenu un mirage lointain, un souvenir, un joyau offert à d'autres puissances étrangères, à des capitaux financiers privés, voir Alstom, je vous conseille, Alstom, scandale d'État de Jean-Michel Quatrepoint, et d'autres articles concernant cette affaire d'État et de trahison, Charles Gave parle de « forfaiture », « Monsieur Macron devrait être en prison, c'est de la haute trahison ». Cet exemple est frappant, comme si nos politiciens avaient l'impunité de tout faire, sans avoir de compte à rendre aux Français et à la justice financière. Mais nous savons que la séparation des pouvoirs est une chimère pour les révoltés qui consume nos illusions, Souvenez-vous de ce marchepied incroyable de la mise en examen de François Fillon au coeur d'une campagne électorale après les révélations quelques jours plus tôt par le Canard enchainé, la rapidité est vertigineuse du parquet financier ouvrant une information judiciaire presque immédiatement, juste une cabale organisée pour laisser la place au petit banquier arrogant et condescendant qui depuis 2017 maltraite la France, les Français pour son profit et ces amis les financiers, ceux qu'il conseillait lorsqu'il était banquier chez Rothschild, ces personnes qu'il reçoit toujours dans son cabinet de l'Élysée en tant que président de la République ! L'activité nutrition infantile de Pfizer est cédée au groupe de Nestlé sous l'intermédiaire de Macron pour une modique somme d'à près 12 milliards d'euros, cette transaction aurait dû lui rapporter jusqu'à 2% du montant qui l'année suivante disparaissait de sa déclaration de patrimoine en 2017, s'élevant à 309 mille euros, dérisoire et évident pour un banquier travaillant pour l'évasion fiscal ! Mais ce que Macron disait, venez me chercher… Une réponse ironique pour un président de la république, étant intouchable selon la 5ᵉ République, c'est tout à fait incroyable cette ineptie judiciaire… le code Jupiter de Dany-Robert Dufour est un pamphlet qui creuse un peu plus le sillon de Macron et de sa cour gouvernementale, écoutez Bruno Lemaire, un prototype untel de la crétinisation absolu de la jante ministérielle, je n'oublie pas la ministre de la Transition écologique qui lors d'une émission, expliquant le bienfait de l'électrique pour les voitures qui ne consomment pas d'électricité, un pur moment de bonheur, une sélénite extraordinaire.

Je vous laisse découvrir plus en profondeur cet essai, où Macron est le voltigeur de la médiocrité, sa vision, plutôt son idéologie reste l'Europe, ce projet détourné aux mains sales de ces bureaucrates corrompus, par ces lobbies industrielles et financiers, ce marasme nauséabond qui enrichit les plus riches grâce à des réformes qui transfusent l'argent du travail aux actionnaires par le biais de politique inhumaine, j'ai découvert la politique extérieure de Macron, face au Rwanda, au Mali, en Ukraine, en Algérie et dernièrement son périple Africain du début 2023, complétement déconnecté de la réalité française et de l'histoire de celle-ci, ce n'est pas facile pour un banquier d'avoir une culture historique de la France, c'est plus facile de parader devant des médias en récitant des vers de Baudelaire, selon Jean-Pierre Winter, « L'intelligence de Macron est un handicap », dans un blog, j'ai lu cette belle phrase qui résume Macron, « Son Exceptionnelle "Intelligence" (reconnue par toutes les Grosses Fortunes et même par sa femme Brigitte) se situe au niveau de son Art inégalé, exceptionnel (forcément) de Séduire. », en quelque sorte son extrême force est d'avoir la parure d'un Paon déployant sa roue !

Roland Hureaux distille dans les méandres de toutes les ramifications où Macron oeuvre dans son rôle de chef d'État, la religion, la justice, la géopolitique, la diplomatie, la liberté, l'immigration, l'économie, avec une analyse propre à sa conviction intime, celle de son parcours politique, de sa sensibilité, de la cohérence française qui est sienne, au-delà de cette Europe et de la monnaie, l'Euro, depuis trop longtemps, cette France est mise sur l'Autel du sacrifice, Macron la presse comme une orange pour la vider de sa substance, de son histoire, de son patrimoine, une France fière de ces communes, de sa filière Nucléaire, de son artisanat, de la diversification de son savoir, que Macron continue à sacrifier pour sa finance meurtrière et inhumaine.

Merci Roland Hureaux, pour cet essai, qui pourrait s'étoffer d'un ou deux chapitres de plus avec les événements présent, comme la réforme sur les retraites, l'inflation énergétique et des denrées alimentaires, la faillite des petits commerces, les Boulangeries ferment une à une, notre savoir-faire se meurt d'un Macron assassin !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L'idéologie donne même l'air intelligent. À l'inverse, l'idéologie abêtit ceux qui, au départ, sont intelligents. Simplificatrice, desséchante, répétitive, elle se substitue à l'intelligence naturelle qui repose, elle, sur le sens de la complexité et de la nuance.
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Chaque fois qu'un de ces services est privatisé, des recettes considérables sont définitivement perdues par l'État. Il ne s'agit donc d'une politique à court terme, a la va-comme-je-te-pousse.
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Le macronisme est le règne du vague. Il est tout cela à la fois : "en même temps" républicain et pas républicain, social et pas social, clérical et anticlérical. Il est du temps où on brouille toutes les limites. Il est aux clivages politiques ce que la théorie du genre est à la sexualité.
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C'est à bon droit qu'on a pu dire que l'élection de Macron avait été rendue possible par un coup d'État judiciaire.
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Surtout si, comme nous en avertissent les gnomes de Davos, la dictature du Covid a vocation à préparer le grand reset, le basculement vers un monde de la décroissance, sans classes moyennes, voire sans propriété, dominé par une lointaine élite ploutocratique.
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