Le meilleur des mondes

Autant le dire tout de suite, j'ai dû faire un gros effort pour m'intéresser à ce livre. Je ne suis pas une adepte de ce genre littéraire et le début du livre, qui nous présente le côté scientifique de l'histoire, ne m'a pas aidée à m'y sentir bien dès le début.

Nous sommes dans l'an 632 de "Notre Ford", à Londres. Les sociétés anciennes (celles que nous connaissons) n'existent plus. A la place, nous avons une société dans laquelle les êtres humains ne se reproduisent plus de façon sexuée mais en laboratoire, dans des flacons. Une fois "sortis des flacons" ces humains sont élevés en communauté et conditionnés à ce devenir ce que l'on attend d'eux. Dans ce monde effrayant, il existe des castes. On nait Alpha, Beta, Delta, Gamma ou Epsilon et élevé dans ce sens. Les Epsilons sont conditionnés pour travailler comme des bêtes alors que les Alphas occupent leur temps à se divertir. La finalité de cette société est de ne frustrer personne. Mais il s'agit d'un bonheur chimique et artificiel. Les derniers humains, tels que nous les connaissons, sont parqués dans des réserves et considérés comme des sauvages.

Un jour, l'un de ces "sauvages", pour des raisons que je ne vais pas détailler, quitte sa réserve pour rejoindre la population "normale". Ses aventures (ou plutôt ses mésaventures) nous sont livrées... C'est à partir de ce moment-là que le livre a commencé à m'intéresser mais pas suffisamment toutefois pour me faire aimer cette lecture. Je reconnais toutefois que cette histoire est surprenante quand on songe qu'elle a été écrite en 1932. Les dérives notre société : la recherche du bonheur à tout prix, le culte du corps, celui de la jeunesse.. sont présentes aujourd'hui dans la société imaginée par Adlous Huxley. Cet aspect-là de la lecture est intéressante et donne à réfléchir. Jusqu'où irons-nous dans ce sens ?

Ce livre n'a donc pas réussi à me captiver vraiment, sans doute parce que je ne suis pas très portée sur ce genre littéraire.

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Quel étrange et perturbant roman que celui-là...
Cette dystopie d'anticipation nous raconte le monde après la survenue d'une guerre dite "de Neuf ans". Les notions de parentalité, d'individualité, de monogamie et d'unicité n'existent plus. En effet, les bébés sont tous issus de manipulations dans des éprouvettes, sont des jumeaux parfaits. Seuls existent encore les castes parce que, l'auteur en fait tout un laïus, on ne peut être tous égaux !
Seuls quelques sauvages existent encore, parqués dans des réserves, que l'on visite comme des zoos.
Bien que visionnaire en ce qui concerne notamment les "bébés éprouvettes" et peut-être même en ce qui concerne la vie dans un monde où seul le plaisir existe, j'ai assez peu apprécié ce roman. J'ai trouvé assez perturbant l'idée d'un monde fait de gens identiques, formatés, initiés dès l'enfance à la libération sexuelle... Sans oublier que même dans ce monde qui se veut parfait, la femme pour être appréciée des hommes qui la convoitent et se l'approprient pendant une période qui doit être la plus courte possible, se doit d'être "pneumatique" (la féministe en moi a tout de suite vu le rabaissement de la femme à sa plastique dans ce simple adjectif).
Il y a dans ce roman une étrange analogie avec le monde futur qui pourrait s'offrir à nous. Et cela est effrayant, déroutant et extrêmement désagréable. Que cela est était imaginé il y a presque un siècle est assez impressionnant. Mais, l'ensemble me laisse une impression déplaisante. Cela dit, je reconnais le côté philosophique qui se cache derrière cette vision d'un monde qui serait meilleur sans la souffrance, la jalousie, l'appropriation.

Livre que j'ai du lire pour l'école lorsque j'étais en seconde (je pense).
Il m'a été difficile de le lire, ne correspondant pas du tout à mon genre littéraire (alors que j'en ai pas un précis), c'était peut être la manière d'écrire... A vrai dire je ne sais pas trop pourquoi mais je garde un mauvais souvenir de ce livre.

La description de ce "meilleur des mondes" fait froid dans le dos. Par contre, j'ai pas vraiment le style d'Huxley.

Whaou! Ça fait réfléchir. Je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle entre ce livre (écrit en 1931) et "1984 "(écrit en 1948) de Georges Orwell. Même si sur la forme, ils décrivent des sociétés diamétralement opposées, sur le fond le résultat est similaire. Dans ce monde parfait, le concept de l'individu est inexistant par rapport au bonheur de la masse. En gros l'individu n'existe que pour satisfaire au bonheur des autres. C'est-à-dire qu'il ne possède plus ni liberté propre, ni jugement personnel. Même si le style, de par les descriptions et les explications que donne l'auteur, peut sembler un peu lourd, le thème majeur développé dans le roman est très intéressant, et le lecteur n'en ressort pas indemne. (...)
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Je pense être malheureusement passée totalement à côté de ce roman d'anticipation. J'avais pourtant hâte de m'y plonger suite à la lecture de nombreuses excellentes critiques, j'avais sans doute de trop grosses attentes ou peut-être que tout m'avait déjà été dévoilé à travers ces critiques ? du coup je suis restée sur ma faim. Je trouve que les personnes, ne sujet sont survolés. Il y avait pourtant une très belle matière à exploiter. Si vous devez vous y plonger, ne faites pas comme moi : zappez le prologue et la lecture de trop nombreuses critiques et vous apprécierez peut-être davantage votre lecture ?

Le meilleur des mondes est un classique dystopique, c'est indéniable.
Les idées abordées sont originales et effrayantes c'est ce qui m'a le plus plu.
Néanmoins, passé les 1/4 de l'ouvrage , je me suis ennuyée. J'ai trouvé ma lecture monotone , ne donnant pas envie de savoir la suite. J'ai trouvé que ça manquait de rythme , ce qui est dommage étant donné que le thème abordé est très intéressant.

Je vais peut être retenté le coup, un jour.

C'est le 2 ème roman d'anticipation que je lisais.
La vision de l'auteur sur la vue du monde "moderne" est hallucinante mais au final pas si différente qu'elle pourrait l'être. Un monde déshumanisé sans émotion.
Personnellement j'ai eu du mal à finir ce roman car ni les personnages, ni l'effet reportage ne m'a touché.

Comme 1984, j'ai beaucoup de mal à lire ce livre. Malgré un début motivant, je commence à faner au fur et à mesure de ma lecture. Je n'arrive pas à m'accrocher aux personnages. Je n'aime pas la plume de l'auteur non plus.

J'ai souhaité lire du classique pour me faire une opinion des oeuvres de ce genre littéraire. Je n'ai pas encore vaincu ce livre le laissant en suspend. Qui sait, j'y arriverai peut-être à bout... comme 1984.

livre que j' ai lu au lycée pour comprendre le monde moderne . Difficulté de représentation par rapport au roman et à ce que pourrai devenir le monde. lourde déprime en ce qui concerne le sujet de l anticipation et de la déshumanisation de la société. je n arrive pas à me projeté dans le futur, avant de lire le livre j' avai des appréhensions concernant la science fiction la perte de la société actuelle ...
ce livre a finit de m' achevé