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3,98

sur 15800 notes
Bon livre rempli d'idées intéressantes et qui porte à réflexion. Dans ce roman vaguement sur le même thème que ''1984'', ce sont les avancées dans le domaine de la biologie qui ont abouties à ce monde ''parfait''. J'ai un peu moins accroché sur la forme, mais je le considère comme un classique de la science-fiction que j'invite tout le monde à découvrir.

Petite anecdote :
Il y a quelques temps j'ai visionné une conférence de Michio Kaku sur youtube. Ce Dr. Kaku est un physicien qui jouit d'une grande visibilité (auteur de best-sellers, apparitions à la télé, voyez le genre ?). La conférence, qu'il a préparée en interviewant plus de 300 scientifiques chefs de file dans leur domaine, porte sur les nouvelles technologies du futur et s'intitule ''The world in 2030''. À la fin de la conférence, un spectateur lui demande s'il pense qu'on se dirige vers un monde à la ''1984'' de George Orwell. Le Dr. Kaku répond (citation et traduction libres) : «Je ne pense pas que ''1984'' est possible, mais nous devrions nous préoccuper des questions éthiques que soulève ''Le meilleur des mondes'' d'Aldous Huxley, car présentement, nous possédons 80% des connaissances et technologies décrites dans ce livre» !

Sauve qui peut !
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Quand j'ai réalisé que ce livre a été écrit en 1932, ça a été un choc. Je m'attendais à une parution plus récente. Tout est tellement moderne dans cette oeuvre: la vision, le style, le sujet... Il y a quelques longueurs et on sent bien que le fordisme a laissé son empreinte sur l'imagination de l'auteur mais l'intrigue est bien menée et le discours final de l'administrateur est la clé du livre: c'est culte! Excellent moment de lecture.
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Un monde parfait, pas de maladies, pas de guerres, tout le monde à sa place que demande le peuple ! Et oui sauf que ce n'est plus aussi beau dès qu'on creuse un petit peu, et on va creuser, à commencer par le fait que la population est contrôlée grâce à une drogue. Plus le lecteur avance plus la société décrite paraît comme un enfer déguisé en paradis.

Cette dystopie possède beaucoup de points communs avec d'autre livres du même genre, tel Fahrenheit 451, Soleil Vert ou 1984 mais sait rester unique avec son univers et sa vision. Et parlant de ça, c'est toujours intéressant de voir comment notre époque était vue par le passé, et de constater qu'il y a parfois des similitudes troublantes voir inquiétantes, mais que dans chacun de ses livres, un élément suffit à détruire ses « mondes parfaits », rassurant. En un mot : parfait !
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Dans un futur proche, la face de l'humanité aura changé. Les modes de procréation ont changé : l'homme vivipare n'existe plus. La société est divisée en castes plus ou moins évoluées. Celles- ci sont conditionnées dès la naissance grâce à l'hypnopédie : la répétition de phrases pendant le sommeil afin de créer des vérités dans l'esprit des gens. La nouvelle société est basée sur le principe du tout appartient à tout le monde. C'est une société fondée sur le plaisir, où la réflexion n'existe pas.
Bien sûr au sein de cette société il existe des ratés. Ainsi un jeune homme né hors du système découvrira la civilisation. Il tentera de changer les choses mais les gens ne comprendront pas son attitude ce qui le poussera à se suicider.
 
Ecrit au début des années 30, il est impressionnant de voir que certains aspects fictionnels sont devenus plus que réels. L'hypnopédie pourrait être rapproché du matraquage publicitaire qui existe dans nos sociétés d'aujourd'hui. Cette société a pour principe de jeter tout ce qui est usé, de ne pas chercher à réparer quand cela est possible : il faut consommer car cela est bien. Cela est proche de ce qui existe maintenant.
Cependant je regrette que ce qui concerne la direction de cette société mondialisée et abêtie ne soit pas plus abordé. A qui cela profite-t-il ? Il doit y avoir quelqu'un qui profite de cette humanité conditionnée et obéissante. Car on n'a pas transformé l'humanité uniquement dans un souci de paix.
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Ce livre est réellement visionnaire, du genre à effrayer gentiment. Quand on le referme, on se pose plein de questions en "Et, si... ?". C'est un livre troublant, presque magique, un peu inquiétant. C'est totalement le genre de livre qu'on aime ou non, en tout cas, il ne laisse pas de glace !
Le meilleur des mondes est totalement le genre de livre de science-fiction abordable par globalement n'importe qui, terriblement réaliste et c'est sans doute pour ça qu'il marque autant ses lecteurs ! C'est typiquement le genre de livre que j'aimerais découvrir plus souvent !



Les personnages ne sont plus vraiment humains, bien qu'ils appartiennent à la même "race" que nous. C'est assez troublant de voir des gens qui nous ressemble mais qui ont une mentalité totalement différente de la notre et se jugent "normaux".
Ils sont contrôlés, surveillés, on leur implante ce qu'ils doivent penser dans leur tête : ils ont atteint la perfection, et quelle perfection ! Personnellement, je suis bien contente de ne pas être parfaite après avoir lu le meilleur des Mondes !



L'histoire bien que négative à eu un impact positif sur moi. On se rend bien compte des dangers de la manipulation et du clonage, et qu'à souvent vouloir trop bien faire, et bien, on se rate ! Ce n'est pas vraiment le thème du livre mais c'est ce que j'en découle.
C'est un livre qui nous pousse à avoir un oeil critique sur notre monde actuel, et ça, ça ne peut pas nous faire de mal !
Lisez le meilleur des Mondes et vous verrez ;)
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Ce célèbre roman dystopique était dans ma PAL depuis une éternité. (dans une édition qui ne date pas d'hier, qui était dans la bibliothèque familiale et appartenait à ma grand-mère il me semble…) Je voulais le lire, mais j'avais sans cesse d'autres romans qui me venaient en priorité et finalement, je ne l'ai pas lu avant cette année.
La perspective du bac de HLP (je serai en plein dedans dans pile deux semaines…) m'a fait sauter le pas avec ce livre.
Alors bon, me voilà à lire cet ouvrage qu'on ne présente même plus !

J'ai été agréablement surprise par la plume de l'auteur, c'est plus accessible que ce que j'imaginais. le premier chapitre a un vocabulaire très ‘médical' et ‘scientifique' étant donné qu'il explique le processus de fabrication (artificiel) des bébés, mais la suite est vite extrêmement prenante.

Ce roman fut écrit il y a 90 ans, ce que je trouve d'autant plus remarquable et impressionnant (le fait d'avoir pu écrire cette oeuvre à cette époque). Beaucoup utilisent le terme de « visionnaire » pour qualifier Aldous Huxley, et je suis bien obligée de le reprendre. C'est vraiment frappant.

Nous voilà immergés dans cette société futuriste et hiérarchisée, divisée en castes et avec ce conditionnement des individus depuis leur plus jeune âge pour garantir la stabilité du système. Il existe une drogue, le soma, consommée de manière obligatoire par toute la population pour « être heureux » et effacer la moindre émotion ou sentiment néfastes.
Une société pouvant sembler utopique, après tout. Mais qui en vérité n'est qu'une illusion. le soma surtout, qui rend tout si faux ; efface les sentiments et empêche de ressentir les choses telles qu'elles sont (bref, de vivre réellement). le ‘bonheur' de ces gens n'a rien d'authentique.

Plus j'avançais dans le roman et plus je trouvais cela intéressant. Et la fin !!… Je ne m'y attendais pas. Il me semblait qu'il restait des pages, alors je ne pensais pas avoir totalement terminé. J'ai tourné la page, et puis je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de suite. C'était bel et bien la fin.

La fin va me marquer, j'en suis certaine. (Et c'est chose rare, parce que je suis le genre de lectrice à rapidement oublier les fins des livres… - aussi étonnant que cela puisse paraitre)
C'était un livre extrêmement intéressant à découvrir. Une lecture percutante, marquante, sans nul doute. (Que je lis après la bataille, certes, après tout le monde, mais bon, mieux vaut tard que jamais, non ?) Bref, même si ce ne fut pas un coup de coeur (je n'ai pas non plus été passionnée par le récit ou les personnages...), j'ai quand même beaucoup aimé ce roman.
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Notre Ford qui êtes aux cieux des buildings, que ton pouvoir d'achat soit sanctifié…

En 1908, Henry Ford, crée un modèle d'organisation et de développement d'entreprise à l'occasion de la sortie d'un nouveau modèle, la Ford T.
Cette nouvelle organisation scientifique du travail permet de rémunérer l'ouvrier en fonction de sa productivité et donc de générer une hausse du pouvoir d'achat.
Et d'acheter une Ford T.
Et d'en racheter si l'on casse la Ford T.
Et donc de consommer. À l'infini.

C'est à partir de ce système de production qu'Aldous Huxley construit sa dystopie.
Ce meilleur des mondes trouve ses origines en l'an O de Notre Ford. A la suite de multiples disparitions (littérature, systèmes de pensée…) et d'une guerre de neuf ans.

Un monde nouveau laisse peu à peu place à l'ancien.
Un monde dans lequel la notion de père et de mère n'existe plus, basé sur l'eugénisme (procréation d'être les plus sains possibles grâce à la science), où les embryons sont sélectionnés, triés puis rangés dans un ordre précis, correspondant aux premières lettres de l'alphabet grec : Les Alphas (dominants), les Bêtas, les Gammas, Les Deltas et enfin les Epsilons (plus laids et plus bêtes).

Impossible dans ce monde d'échapper à ce tri.

Mais possible de se retrouver avec une horde de jumeaux, afin de constituer une seule et même masse informe.

Impossible d'éviter les autres ! Toute volonté de solitude est à bannir, elle révèle au mieux un dysfonctionnement, au pire une volonté de rébellion.

Ni Dieu, ni grand amour, ni science à outrance, ni culture.

Tout est dans la maîtrise.

Un seul adage : faire régner l'ordre.

Et quoi de mieux, lorsque l'ordre social est compromis, que de faire avaler du somma en grosse quantité à la population ?

Et quoi de mieux, pour conditionner au plus tôt que l'hypnopédie ?
Le Meilleur des Mondes regorge de techniques pour créer l'état totalitaire le plus parfait…

Les deux héros Lénina, cette femme si pneumatique et Bernard Marx, cet Alpha dont on dit qu'il a certainement reçu la dose d'alcool des classes inférieures dans son bocal doivent se rendre dans une réserve qui a totalement échappé au conditionnement. Il sera temps alors de confronter deux mondes différents.

Aldous Huxley a écrit cette dystopie en 1932. Rêveur ou visionnaire ? Nous avons, depuis quelques décennies déjà, une partie de la réponse.

Lien : https://litteralfr.webnode.f..
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Bien qu'il s'agisse d'une relecture, la première datant des années lycée, je parlerai de redécouverte totale car il ne m'en restait vraiment que des bribes, et encore surtout les images du début du roman (autant dire que j'avais beaucoup oublié, de là à me faire douter de l'avoir fini alors...).
J'ai apprécié la structure de l'ensemble et notamment la présentation de ce monde perçu par les personnages eux-mêmes, que ce soit la visite du centre d'incubation, la réserve des sauvages ou encore le cinéma sentant.
L'intrigue liée à deux personnages en particulier (Bernard et Lenina) est intéressante mais sera effacée au profit d'un troisième personnage, John le Sauvage.
Au cours de ma lecture, mon ressenti était très mitigé car si je mesurais la portée de ce roman, le style ne m'emballait pas plus que cela. Cela est dû, je crois, à ces (trop pour moi) nombreuses explications scientifiques, pourtant nécessaires. Puis je trouve que le narrateur affiche un certain retrait face à ses personnages qui fait qu'on ne s'y attache pas tant que cela. Il m'a manqué une plus grande part d'émotion pour être complètement captivée.
La présence de la littérature, de plus en plus souvent citée vers la fin, a joué un role de friandise.
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Les dystopies de George Orwell ( 1984 ), de Ray Bradbury ( Fahreneït 451 ), d'Amélie Nothomb ( Péplum ) ont été à mon sens, des lectures fort intéressantes et fort enrichissantes ; le Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley, le fut aussi. Tous ces auteurs ne sont pas visionnaires, en ce sens qui regardent juste le présent avec un peu de clairvoyance pour deviner l'avenir ; mais quand même... Quelle capacité à regarder le présent et à deviner ce qui sera bientôt, ce qui se prépare en ce moment-même ! Et quels écrivains, aussi ! Quel envoûtement que ce roman d'Aldous Huxley et quelle clarté dans les idées !
Un roman passionnant, sans temps morts. Et des idées claires et précises sur notre futur probable.
D'une intelligence rarement égalée.
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Dans un monde futur, pas si lointain, un État mondial a placé les derniers humains « sauvages » dans des réserves. Les naissances se font désormais grâce à la culture de foetus, où les futurs hommes sont génétiquement conditionnés pour être heureux dans leurs prochains rôles à jouer dans la société. Dans cette société, le bonheur est devenu une obligation, une évidence. Plus de sentiments, donc plus de souffrance. le meilleur des mondes... vraiment ?

Ce roman d'Huxley est un grand classique, un incontournable. Ce monde qu'il a crée est effrayant tant il est familier : aujourd'hui encore, notre société se rapproche de ce « meilleur des mondes », meilleur en apparence. Fascinant, terrifiant, ce livre est à lire pour tous les amateurs de SF !
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