Les carnets de l'apothicaire, tome 2 (roman)

Une lecture qui t'apporte de grands moments de détente. Je ne m'en lasse pas, que ce soit sous forme de roman comme de manga.

Ce tome 2 s'est fait attendre et déjà, chapeau bas pour la couverture qui est sublime.

Concernant l'histoire, pour ceux qui lisent les mangas, on en arrive au même stade. Rien d'inédit. Ce sera sûrement toute autre chose avec le tome 3 qui paraît en mai!

Mais toujours un plaisir à relire, redécouvrir. On suit de nouveau les aventures de Mao Mao au hougong. Les enquêtes et mystères qui mettent sa sagacité à l'épreuve. Sa relation délectable avec Jinshi. Son caractère qui suscite chez le lecteur sourires et rires. Bref, l'ambiance est là et apporte avec elle une ambiance légère, détendue.

L'intrigue est peut-être en deçà. En effet, le format manga convient mieux car on a ici la sensation d'une succession d'épisodes, un peu tranche de vie. Il n'y a pas de réelle intrigue avec un début et une résolution. On jette les bases sur de futures complications, on émet de nouvelles hypothèses. Si on s'y attend, on n'est pas surpris mais je peux comprendre que ça gêne. Quelques passages m'ont paru un peu "brouillon". Est-ce parce que l'idée est de laisser un brin de mystère et d'y revenir plus tard? Quoiqu'il en soit, si le souvenir du tome 1 n'est pas frais en tête, il n'y a aucun souci, l'auteur prend le temps de faire des rappels très explicites si bien qu'on n'est jamais perdu sur ce plan là.

Gros plus pour l'épisode de "la grenouille" que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir de manière narrée avec l'avoir eu de manière illustrée. Toujours aussi amusée, attendrie et aux aguets, comme la première fois.

Côté traduction, il y a eu quelques erreurs, des mots oubliés par-ci, par-là.

A côté de cela on a des planches illustrées voire colorisées durant le roman ou à la fin, directement tirées du manga et qui offre un réel plus à ce roman.

On retrouve avec ce deuxième tome le plaisir de suivre de nouveau la fameuse Mao Mao toujours aussi inadapté à la vie sociale au sein du palais.
Dans cette partie de l'histoire, on quitte un peu ce qui a fait le charme du premier tome. Beaucoup moins d'enquête où on voit exceller l'apothicaire.

La première partie du tome paraît certe moins dynamique, je trouve pour ma part que ça permet de laisser tomber la pression après les grandes révélations de la fin du premier livre. Il ne faudrait pas qu'on nous donne les réponses à nos interrogations dès le début.

On retrouve beaucoup plus une atmosphère "tranche de vie" avec Mao Mao au sein du palais intérieur.
Les enquêtes ne disparaissent pas pour autant, on sent que ce qui nous a inquiété durant tout le début de l'histoire est loin d'être résolu comme on pouvait facilement le deviner. L'atmosphère devient de plus en plus sombre au fil des découvertes car on sent venir de manière similaire au tome 1 un grand danger.

Chose a noter, on en apprend bien plus sur les personnages autant ceux qui nous sont restés très énigmatique que ceux qu'on connait bien depuis le début. Et ceux qui le méritent n'en deviennent que plus attachants.

Comme j'ai pu le dire dans ma Chronique du tome 1, les sujets traités sont parfois dur et se calque sur l'époque mais au moins, l'auteur n'en retire jamais le côté anormale et mauvais. On les a vu les mangas/animé où un homme de 28 cherche a sortir avec une jeune fille de 16 ans sans soucis. Rien de tout ça dans ici et c'est tant mieux.
Mais c'est important de le noter sur une lecture qui peut paraître accessible à de jeunes gens. C'est parfois difficile à assimiler.

Que dire, c'est encore une fois une très bonne lecture mais peut-être pas pour les mêmes raisons que le 1, au moins pour la première partie du livre.
Je vous conseille de lire la suite de l'histoire, le tome 2 n'a rien à envier au premier de la série.

Un an après la sortie du premier tome, Lumen continue son exploration et propose un volume 2 pour Les Carnets de l'apothicaire, qui regroupe lui les tomes 3 et 4 d'une série de light novels toujours en cours. Si vous suivez les mangas chez Ki-oon ou désormais chez Mana, ou si vous avez vu l'anime, l'histoire de ces pages peut vous être familière. Si vous ne connaissez pas encore Mao Mao, l'apothicaire du titre, mieux vaut lire le premier livre pour découvrir les différents personnages et les liens qui les unissent.
Ce nouveau volet s'ouvre en effet quelque temps après le premier, non pas par une enquête, mais par la découverte d'une nouvelle venue dans le Palais impérial : une jeune chatonne qu'il va falloir nourrir et apprivoiser. Ensuite, Mao Mao, agacée par l'arrivée de cette homonyme (猫 māo veut dire chat en mandarin) rendant gâteux les plus terribles des fonctionnaires, dont un certain Jinshi, reprendra vite son habitude de résoudre des enquêtes plus ou moins complexes, dont certaines trouvent leurs origines dans le passé de la cour.
Ici, il lui faudra déjouer les manipulations de diplomates étrangères, protéger la grossesse de la concubine au service de laquelle elle a été placée et faire semblant de ne pas découvrir le secret de Jinshi, pour leur sécurité à tous les deux, même si celui-ci en prend pour son grade avec une comparaison batracienne osée.
L'attrait de la découverte n'est plus, mais ce tome 2 se lit tout aussi plaisamment que le premier. L'humour de certaines situations (comme la fin de la danse sous la lune) et la façon dont Mao Mao raisonne, tout en étant imperméable aux conventions sociales et incapable de comprendre les émotions des autres, dès lors qu'elle est impliquée, est toujours un régal. Même une simple soirée d'histoire de fantômes devient délicieuse. Attention, comme dans le premier, même si Les Carnets de l'apothicaire s'adresse à un public jeune (adolescents dès le collège), Natsu Hyūga ne cache pas certaines réalités de l'époque. Notamment les concubines sont parfois très jeunes, et la différence d'âge entre l'impératrice douairière et son fils régnant est réellement trop faible. Mais sans entrer dans le voyeurisme, l'auteur souligne que c'est une situation malsaine qui aura des conséquences à long terme pour la concubine concernée et pour ses enfants. Conséquences qui interviendront dans deux enquêtes de notre apothicaire favorite. Objectivement plus court de 200 pages par rapport au premier, ce livre est toujours aussi plaisant, mais me laisse frustrée surtout avec la révélation finale pour Mao Mao (qui était déjà connue des lecteurs depuis belle lurette), et trépignante d'impatience pour avoir le tome 3.


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Le tome 2 est à l'image du tome 1. On suit Mao Mao, elle se retrouve à enquêter parfois malgré elle, parfois parce qu'on lui demande, et maligne elle devine beaucoup de choses, tel une mini Sherlock Holmes. Ses talents d'apothicaire, sa personnalité étrange, sa façon d'être, tout cela la rend très attachante, et j'aime toujours autant suivre ses aventures. Même si comme pour le tome 1, il y a des passages frustrants où tout n'est pas expliqué, où on doit attendre que les choses se relient et qu'on sache le fin mot de l'affaire.

Dans ce tome-ci, j'avais compris beaucoup de choses à l'avance mais ce n'était pas dérangeant, j'ai aussi été surprise par certaines révélations, c'était un bon dosage. Dans ce tome-ci j'ai plus apprécié Jinshi que dans le premier, j'ai bien entendu adoré Mao Mao. On voit moins les autres personnages c'est sans doute parce que ce tome-ci est plus court. Au final, il y a juste une scène vers la fin qui m'a mise un peu mal à l'aise même si j'en comprends l'utilité et qu'elle n'est pas là pour rien.

Je n'en ai pas parlé dans ma chronique du tome 1, mais j'adore les illustrations de Touko Shino qui donne vie au roman.

En bref, c'était une bonne lecture, mais j'étais peut-être un peu moins enthousiaste que pour le tome 1. Je lirai néanmoins le troisième tome afin de savoir ce que l'autrice a prévu avec certains personnages.
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Comme une envie de vous plonger dans les couloirs sinueux du palais impérial où chaque ombre cache un secret, chaque élixir une vérité ? Alors Les carnets de l'apothicaire avec ses énigmes médicales et ses complots politiques au coeur de la cité interdite devraient vous intriguer…

Il est difficile de ne pas avoir entendu parler des Carnets de l'apothicaire mais si vous ne connaissez pas encore, on y suit l'histoire de Maomao, une jeune apothicaire qui se retrouve vendue comme servante dans le quartier intérieur du palais impérial. Douée d'une connaissance approfondie des poisons et des médicaments, elle utilise ses compétences pour résoudre divers mystères et énigmes au sein du palais, talent qui ne tarde pas à attirer l'attention de Jinshi, un eunuque influent…

J'avais adoré le premier tome et si j'ai grandement apprécié cette suite, je l'ai trouvé toutefois plus inégale avec quelques chapitres plus “tranche de vie” qui cassaient un peu le rythme.

Pour autant, ces aventures restent un régal, mélangeant habilement humour avec des intrigues sérieuses, rendant la lecture à la fois divertissante et immersive. le contexte historique, richement documenté, offre un panorama intéressant des moeurs et des pratiques médicinales de l'époque. 

Maomao continue de s'affirmer comme une héroïne à la fois brillante et attachante, avec son mélange unique de cynisme et d'altruisme. Sa relation avec Jinshi fait toujours autant sourire et j'ai adoré les chapitres où ils sont ensemble.

A la question de la différence entre les mangas et les romans, il faut savoir que les romans sont sortis en premier et qu'il y a eu ensuite l'adaptation en mangas. Les graphiques sont extrêmement fidèles au roman et un format n'apporte pas plus de détails que l'autre. le roman me convient parfaitement d'autant que l'on commence à être plus avancé que dans les mangas. Mais quelles que soient vos préférences, n'hésitez pas à découvrir cette série d'enquêtes historiques avec son héroïne atypique : vous ne le regretterez pas !