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Natchez burning tome 2 sur 3
EAN : 9782330118105
976 pages
Actes Sud (02/01/2019)
4.15/5   223 notes
Résumé :
L'ancien procureur Penn Cage et sa fiancée, la journaliste Caitlin Masters ont failli périr sous la main du riche homme d'affaires Brody Royal et de ses Aigles bicéphales, une branche radicale du Ku Klux Klan liée à certains des hommes les plus puissants du Mississippi. Mais la véritable tête des Aigles est un homme bien plus redoutable encore : le chef du Bureau des Enquêtes Criminelles de la police d'État de Louisiane, Forrest Knox. Pour sauver son père, le Dr Tom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Après "Le brasier noir" , formidable et grande saga américaine mélangeant petite et grande histoire, Greg Iles s'attaque au deuxième volet d'une trilogie qui s'annonce comme une oeuvre monumentale , consacrée au Mississippi.
Une saga qui mélange, de façon étonnante petite et grande histoire, sous fond de guerre raciale du Klux Klux Klan contre les Noirs, où le Klan y concluait ses chasses macabres.

On est totalement sous le charme de ce roman fleuve, forcément très cinématographique, porté par un souffle lyrique et épique.

Dans ce deuxième volet- de 966 pages quand même !- Greg Iles déconstruit, un peu à la manière d'un James Ellroy l'histoire de cette Amérique pétrie de religion, de secrets enfouis, et de frustration.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Comment ai-je pu autant apprécier Brasier noir, attendre avec impatience sa suite, me jeter dessus dès sa sortie, puis peiner (et je retiens mes mots) avec L'Arbre aux morts ? Je m'interroge sans comprendre...

Le 2e opus de cette saga de Greg Iles, traduit par Aurélie Tronchet, tombe dans un double travers : une extrême complexification de l'intrigue comme des personnages et, paradoxalement, une histoire qui n'avance plus, tourne parfois en rond et mérite une attention incessante du lecteur à chaque page. Et il y en a 970...

Vous l'aurez compris, une - énorme - déception pour moi (même si cette plongée bien noire dans l'histoire américaine, petite et grande, reste passionnante), donc je ne ferai pas plus long.
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Oh que le pari était risqué ! Proposer un second opus de 950 pages après un premier livre réussi de 1056 pages, il fallait oser. Mais c'était sans compter sur l'ambition littéraire et la maestria de Greg Iles. Jugez plutôt ...

Le second tome commence exactement ou s'est arrêté le premier, juste après la scène d'apocalypse qui nous a tenus en haleine. L'auteur nous replonge directement dans le bain, sans nous laisser respirer. Le marathon continue, la tension ne se relâche pas. Au contraire, c'est une partie d'échec de haut vol qui s'engage entre les protagonistes du premier tome : le maire et sa famille menacée, les mafieux et leurs hommes de main, juges, shérif, FBI...

Chacun avance ses pions en espérant cacher sa stratégie à l'ennemi le plus longtemps possible. Il y a les Blancs, les Noirs, les gentils, les faux gentils, les vrais méchants, ceux qui ont deux coups d'avance, ceux qui bluffent comme au poker, ceux qui perdent, ceux qui croient gagner, ceux qui s'en tirent par chance et ceux qui meurent. Bref, c'est pire que la communauté de l'anneau en terre du milieu : complots, alliances, guerre ouverte.

Dans ce tome, l'auteur n'hésite pas à mêler habilement meurtres racistes, business éhonté et complot contre l'Amérique. La petite histoire de la Nouvelle Orléans développée dans le premier tome rejoint la grande de Dallas dans le second.
Certains lecteurs trouvent que les deux chapitres relatifs à l'assassinat de JFK sont un peu longs. Je peux comprendre mais ils ne sont aucunement superflus et viennent étayer la suite de l'intrigue.
(Si je vous dis que l'assassinat qui a traumatisé l'Amérique est justement la marotte de mon mari, vous comprendrez que ces deux chapitres m'ont fait l'effet de zakouskis comparés à tout ce que j'ai déjà subi comme documentaires, films et exposés servis en plat principal le dimanche à la table familiale. Merci de compatir).

Je suis admirative devant la perfection et la virtuosité de la construction romanesque. C'est complexe à souhait, intelligent et jubilatoire. L'intrigue se déroule sur quatre jours seulement. En plus du personnage principal qui parle en je, il y a un narrateur omniscient qui suit les autres personnages de chapitre en chapitre. Ceci permet de suivre leurs faits et gestes, stratégies, mensonges, ....

Aaah ! Je me suis régalée ! Ce deuxième tome, c'est comme les doubitchous: c'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim.

Lien : https://belettedusud.wixsite..
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Un pavé de plus de 900 pages, un tour de force, car l'action ne s'y déroule presque que sur une semaine…

C'est le volume 2 d'une trilogie et ayant lu le tome précédent il y a un bon moment, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire.

Mais quelle histoire! La Louisiane, le sud profond des États-Unis, où on revient sur des crimes des années 50-60 où le Ku Klu Klan régnait en maître. Même si les temps ont changé, certains n'hésiteraient pas au meurtre pour cacher les secrets du passé et préserver leurs pouvoirs. Et ça joue vraiment dur, avec des descriptions de tortures, de corruption et de morts horribles.

Un thriller qui tient en haleine pour un bon moment (avec un peu de muscu en prime en manipulant la brique…)
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L'arbre aux morts est la suite de Brasier Noir. On reprend juste là où on avait laissé nos personnages, après ces quelques jours qui ont bouleversé la vie de Penn Cage et de sa fiancée, Caitlin Masters. On continue de découvrir avec horreur les crimes des Aigles Bicéphales. le racisme profond est toujours au coeur de l'intrigue. Et la mort de Kennedy vient s'imbriquer dans tout ce déchaînement de brutalité. On pourrait penser qu'il ne s'agit que d'une théorie de plus sur la mort de ce président, mais la crédibilité de cette histoire donne l'impression d'un roman 100% historique.
Cette suite reprend la même construction gagnante. Plus de 1000 pages pour raconter seulement quelques jours de course-poursuite, de violence et d'enquête périlleuse. Ça a fonctionné sur le premier tome, ça fonctionne aussi bien sur ce deuxième volet. C'est une plongée en apnée dans un univers mêlant fiction et Histoire dont on ne ressort qu'après avoir tourné la dernière page.
Mon ressenti est identique au premier tome, c'est-à-dire que ce n'est pas un roman que j'ai particulièrement dévoré, mais que j'ai apprécié prendre le temps de découvrir au fur et à mesure.
Le style est terriblement efficace pour maintenir le lecteur en tension. Tout s'enchaîne de manière parfaite, jusqu'au couperet final.
C'est donc de nouveau un coup de coeur pour la suite de cette trilogie et la fin m'attend sagement dans ma bibliothèque.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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critiques presse (2)
LaPresse
13 février 2019
On dévore L'arbre aux morts tout en surfant sur l'internet pour en savoir plus, la fiction se mêlant à des faits et des noms réels. À noter, le beau style de la traductrice Aurélie Tronchet qui rend la lecture de ce livre passionnant fort agréable.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeSoir
08 janvier 2019
Cette saga d’une folle modernité, très cinématographique, réussit l’exploit d’adroitement tresser les destins contemporains de femmes et d’hommes assoiffés de justice avec l’histoire la plus sombre de l’Amérique du XXe siècle.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Ce soir, la mort et le temps m’ont montré leur véritable visage.

On passe notre vie à franchir laborieusement, aveuglément, les portes de l’abattoir entre le passé et le futur. Chaque seconde est annihilation : la mort de cet instant, la naissance de cet instant. Il n’existe pas d’instant suivant.

Il n’y a que maintenant.

Alors que la vitesse de l’existence paraît très impressionnante quand on la vit, nous nous engouffrons par cette porte comme du bétail qu’on conduit apeuré, obéissant, insensible.
Même quand nous dormons, maintenant devient ensuite aussi inexorablement qu’une rivière usant une pierre.
Les cellules brûlent de l’oxygène, réparent les protéines, meurent et se remplacent dans un enchaînement qui paraît sans fin : pourtant, depuis le ventre de la mère, ces horloges internes ralentissent jusqu’à l’ultime désordre.

Ce n’est qu’à l’ombre de la mort que nous sentons la véritable vitesse du temps – quand l’adrénaline explose dans notre système, l’éternité devient tangible et tout le reste se brouille, passe à l’arrière-plan. C’est alors, que paradoxalement, les secondes paraissent s’étirer, que l’expérience devient hyperréaliste et que la chair et l’esprit s’unissent dans la lutte afin de continuer de respirer, afin de rester conscient, attentif – flottant sur le courant précipité du temps.

Si nous survivons à la menace, notre épiphanie existentielle s’estompe rapidement, car il nous est impossible de la supporter longtemps. Pourtant quelque part en nous, il reste une ligne de séparation.
Avant et après…
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Je ne sais si c'est le somnifère, l'alcool ou l'épuisement généré par la lutte menée à la prison de Brody Royal, mais je tiens à peine debout pendant le temps du rituel des dents. Et quand j'atteins enfinle lit de la chambre d'ami, je ne suis même pas capable de soulever l'édredon. Je me contente de m'allonger à la plat ventre, mon esprit fluctuant entre le vide total et les images cauchemardesques de l'enfer enfumé du sous sol du royal.
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Ozan considère lentement le reste d’entre nous avant de se concentrer une fois de plus sur l’homme du FBI. “Vous savez quoi, champion ? En faire une affaire personnelle est bien la dernière chose que je vous conseille. D’autant que vous habitez à La Nouvelle-Orléans. C’est notre marais à nous.”
Kaiser m’adresse un coup d’œil. “Maire Cage, est-ce que vous venez d’entendre le capitaine Ozan menacer un agent spécial du FBI ?
- En effet.
- Et en témoignerez-vous devant un tribunal ?
- Bien sûr.
- Merci. Capitaine, je suggère que vous profitiez de cette occasion pour partir avant que je demande au shérif de vous incarcérer.”
Ozan secoue la tête, dégoûté de ce revirement de situation. Puis il tourne les talons et s’éloigne sans un mot.
“Merde alors ! s’émerveille le shérif Dennis. On aurait dit un chien en train de chier des noyaux de pêche. Avec la tremblote. De toutes mes années de boulot, je n’ai jamais vu un truc pareil.”
Jordan Glass éclate de rire, de toute évidence ravie que son mari se soit débarrassé de son corset de sang-froid.
Kaiser adresse un sourire en coin à Dennis. “Il était temps de faire passer un message à Forrest Knox. Et j’en avais plus qu’assez d’Ozan et de son numéro de nazi à deux balles.
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- Qu’est-ce qui a provoqué ce fichu incendie ?”
La réponse à cette question n’est pas quelque chose que le capitaine des pompiers serait capable d’entendre. Voyons voir… Brody Royal s’apprêtait à brûler le bras de Caitlin au lance-flammes. J’étais enchaîné à un mur, en train de déchirer ma main en lambeaux en essayant désespérément de me libérer. C’est à ce moment qu’Henry Sexton, malgré ses blessures, est parvenu à se relever tant bien que mal et a placé son corps en rempart devant Caitlin pour la protéger. Royal a voulu le brûler, lui aussi, mais, tel un martyr du Moyen Âge, le reporter s’est précipité sur Royal et l’a pris dans ses bras avant que le vieil homme allume en toute sécurité le lance-flammes. Sous nos regards horrifiés, Henry a appuyé sur la détente et les a tous les deux immolés, provoquant une tempête de feu qu’aucune quantité d’eau n’aurait pu étouffer –
“Monsieur le maire ? dit le capitaine des pompiers, en me prenant par les épaules. Vous feriez peut-être mieux de vous asseoir, non ?
- Un lance-flammes de la Seconde Guerre mondiale, je marmonne. Chargé à l’essence et au goudron.”
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Et qu’est-ce que le caractère sinon la somme de nos gènes et des pressions des interactions humaines ? Nos parents sont la porte par laquelle nous pénétrons dans le monde. En s’unissant, ils fixent notre nature essentielle, mais c’est après que nous devenons conscients de nous-mêmes qu’ils commencent à tisser le récit qui donnera finalement forme aux personnes qu’ils envoient dans la société. Si nos parents nous mentent — pas seulement par omission, comme ils le font tous, mais par commission — alors comment pouvons-nous nous connaître ? (p. 516)
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Interview de Greg Iles par Barbara Peters. 1/6
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