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sur 1295 notes
Il fait froid, très froid. Erlendur, Elingorg et Sigurdur Oli se penchent sur le corps d'un gamin d'une dizaine d'années assassiné au pied de son immeuble alors qu'il rentrait de l'école. Qui a bien pu commettre un acte aussi horrible ? Faut-il voir dans cette agression la signature d'un xénophobe rapport à l'origine thaï de ce gamin ? Est-ce un crime de pédophile ? La disparition de Niran, le frère aîné d'Elias, ajoute encore une part d'ombre à ce drame qui atterre toute l'Islande.

Nous suivons avec Erlendur et son équipe l'enquête et comme à l'accoutumée nous retrouvons Erlendur aux prises avec les démons de son passé, la disparition de son jeune frère lors d'une tempête quand il n'avait que dix ans.

la suite si vous le voulez bien surhttp://www.biblioblog.fr/post/2013/02/25/Hiver-arctique-Arnaldur-Indridason#comments

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Elias, gamin d'origine thaïlandaise est retrouvé mort, un soir d'hiver. Il faut très vite relever les indices, avant que la neige ne recouvre tout. La scène se passe en Islande...
Est-ce un meurtre sur fond d'immigration ?
La question se pose au commissaire Erlendur, personnage récurrent dans les ouvrages d'Arnaldur Indriðason...un meurtre qui rappelle de bien mauvais souvenirs à notre commissaire, dont le petit frère disparut un semblable soir d'hiver. Son corps ne fut jamais retrouvé.
Est-ce un crime raciste ? Un enseignant a manifesté sa forte hostilité à l'égard de l'installation d'étrangers en Islande et il n'est pas le seul. Beaucoup d'Islandais attachés à leur culture et à leurs racines voient d'un très mauvais oeil cette arrivée d'étrangers, d'une culture, d'une couleur de peau très éloignées des leurs...un problème de plus en plus universel. Ce peuple farouchement attaché à ses valeurs et à son identité a, depuis bien longtemps, tout fait pour résister aux envahisseurs. La menace de l'immigration est forte et mobilise de nombreux opposants.
Une autre piste est évoquée, celle d'un violeur d'enfants habitant également dans le quartier. Et pourquoi pas une piste familiale ? Les parents du gosse sont divorcés et son demi-frère a disparu
Pas facile non plus d'enquêter, au sein d'une population immigrée maîtrisant très peu cette langue difficile qu'est l'Islandais.
Comment recueillir sereinement des informations au sein d'un établissement scolaire quand Sigurdur Oli, adjoint du commissaire, se trouve confronté à d'anciens profs qui ont gardé un mauvais souvenir de lui et de ses frasques?
Chacun des personnages traîne derrière lui un passé, des problèmes personnels ou familiaux que la mort du gamin et l'enquête font remonter à la surface.
Un roman tordu, alambiqué à souhait réservant son lot de surprises, et assurant un dépaysement vers cette Islande, qu'Indriðason chérit et dépeint avec amour, tout en abordant les problématiques dorénavant universelles d'immigration, de violence, de métissage, de stérilité, d'adoption, de pédophilie...
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Le froid glacial, la tempête, le vent et la neige sont la toile de fond de ce polar arctique.
Un gamin de 10 ans : Elias d'origine thaïlandaise a été assassiné au couteau en revenant de l'école.
Le commissaire Erlendur et ses collègues : Elinborg et Sigurdur Oli vont l'aider à mener l'enquête.
Sunee, la maman d'Elias est installée depuis quelques années en Islande, elle a été mariée avec Odinn ( islandais ) et elle a voulu faire venir son 1° fils Niran auprès d'elle mais, celui-ci ne s'adapte pas à sa nouvelle vie, il ne veut pas s'intégrer et revendique ses origines asiatiques !
Depuis le décès d'Elias, il a disparu, caché par un membre de la famille de Sunee : chez son oncle Virote , chez sa grand mère Sigurdur ou chez son beau père Odinn ?
Ce roman apporte un éclairage sociologique sur l'impact des immigrants asiatiques + ou - bien tolérés en Islande !
S'agit-il d'un crime raciste ? pédophile ? relatif à un trafic de drogue ou à des bandes rivales de gamins ?
Erlendur et ses collègues, minutieusement interrogent la famille, les amis, les camarades de classe, les professeurs, les voisins pour trouver des indices, des pistes !
Erlendur est particulièrement intéressé et, même obsédé par le crime de cet enfant car il lui rappelle la disparition de son frère cadet dans les landes des Fjords de l'Est ! Il est intrigué par la mort d'une femme et par des appels à l'aide téléphoniques qu'il ne comprend pas ! C'est un homme seul, solitaire qui pense que " la vie est un enchevêtrement de hasards dénués de toutes règles...qui gouvernent les gens comme les tempêtes "...l'absurdité du mal ordinaire lui échappe !
Arnaldur Indridason nous fait pénétrer dans son monde dur et hostile qui s'obstine à survivre dans des conditions qui le sont tout autant !
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un soir d'hiver, un enfant d'origine thaïlandaise est retrouvé mort, poignardé. Et voilà, c'est lancé. L'origine du gamin va nous poursuivre tout au long de cette lecture. Indradison avec Erlandur et ses 2 acolytes ne cesseront de se questionner et de nous questionner sur les difficultés de l'immigration. Est-ce plus difficile en Islande qu'ailleurs ? Ce petit état insulaire, peuplé d'au plus 400,000 habitants, au climat rigoureux, se sent-il menacé par l'immigration ? J'ai eu l'impression de sentir ce malaise tout au long de ma lecture, L'immigration, les mariages mixtes, l'adoption internationale, thèmes abordés et thèmes questionnés dans ce roman.Mais aussi, l'oisiveté, la solitude et le désoeuvrement de la jeunesse. Et en plus de ces questions sociales fondamentales, on sent Erlandur dépassé par la modernité, par l'anglais omniprésent, l'islandais qui se perd, le poids de l'histoire de ces terres de glace et de feu. Il reste que cet auteur, Arnaldur Indridason, sait très bien et de belle façon mettre en avant scène les défauts individuels et collectifs d'une société en mouvance.
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Nouvelle lecture d'une enquête concoctée par Arnaldur Indridason : Hiver arctique. Dans ce volume, le commissaire Erlendur mène l'enquête sur un crime particulièrement sordide : celui d'un jeune garçon d'origine Thai. Une occasion pour l'auteur de donner des informations aux lecteurs sur l'accueil des émigrés venant en Islande chercher une vie meilleure. La notion de racisme est omniprésente dans ce volume. Mais la raison la plus évidente de ce crime odieux dans ce contexte xénophobe n'est peut être pas celle qu'on croit. Comme d'habitude, l'enquête nous mènent sur différentes pistes, quelle sera la bonne?.
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C'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé l'inspecteur Erlendur, avec ses failles et ses petits tracas.
Comme tout bon polar, on y retrouve un meurtre et une enquête policière. le roman est finalement sans surprise dans la forme, mais, dans le fond, Indridason s'inquiète plus de ce que devient la société actuelle.
Pas de rythme soutenu mais une écriture simple et limpide. Un bon polar qui se lit sans aucun mal.
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Ça n'aura échappé à personne, le polar nordique a le vent en poupe. Mais si l'effet Millénium est passé par là, il n'en demeure pas moins que d'autres auteurs avaient (heureusement) déjà ouvert la voie, et favorisé ainsi la rencontre avec des pays et des cultures souvent méconnues. On pense bien sûr à Henning Mankell, Gunnar Staalesen, Jo Nesbo pour ne citer qu'eux. Sans oublier bien sûr Arnaldur Indridasson qui s'était fait connaître du grand public avec La Cité des jarres, et qui signe avec Hiver arctique, un superbe dernier ouvrage.

L'Islande. L'hiver, le froid. Un petit garçon assassiné à son retour de l'école, non loin de son appartement. Qui a bien pu poignarder ainsi un enfant que tout le monde s'accordait à dire qu'il était adorable ? Se pourrait-il qu'il s'agisse d'un crime raciste, le petit étant issu d'un père islandais et d'une mère thaïlandaise, divorcés depuis peu ? Son grand frère, dont on n'a aucune nouvelle depuis le meurtre, aurait-il un rôle à jouer dans cette tragédie? N'a t-il pas toujours eu du mal à se familiariser avec ce pays où sa mère l'a fait venir ? A moins qu'il ne soit lui-même en danger... Ce sont là toutes les questions auxquelles vont être confrontés le commissaire Erlendur et son équipe.

L'islande. L'hiver, le froid. Un petit garçon assassiné. Une affaire de femme disparue qui obnubile le détective. le décor est campé, vous saute à la figure dès les premières pages. Et rien, absolument rien ne semble venir contribuer à éclairer la noirceur qui habite cet ouvrage. L'impact n'en est que plus fort. Comme le souligne à juste titre la quatrième de couverture, il s'agit là d'un roman réellement impressionnant. Pas forcément dans le sens où on serait enclin à le croire dans un premier temps: pas d'effets de manche, encore moins de rebondissements survoltés ou de retournements de situation à faire pâlir. Tout est en fait dans la musicalité, dans la portée de ce qui est véhiculé dans l'ensemble de ce roman et qui prend toute sa force dans une montée en puissance servie par la triste réalité qu'il dépeint.

Un impact fort, donc, qui fait tourner la tête pour la simple raison qu'il touche à une corde sensible, dénuée de tout pathos. La cause n'était pourtant pas acquise dès le départ. Non pas que le fait d'avoir fait la connaissance du commissaire Erlendur avec cette enquête m'ait gêné outre mesure. En fait, dans les premiers moments de lecture la difficulté a été de s'immerger dans la complexité de ce petit pays dont je ne connaissais absolument rien, et de me familiariser avec ses particularités géographiques ainsi que de ses codes.

Erlendur ne m'a pas non plus semblé franchement original. Je n'ai d'abord vu en lui qu'un archétype de l'inspecteur désabusé, divorcé, vivant seul et entretenant des relations plus ou moins conflictuelles avec ses enfants. le point de vue a pourtant changé, à mesure que la montée en puissance évoquée plus tôt et la complexité du roman se sont faits jour.

Car à travers les personnages, leurs histoires personnelles, et les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres, le manque de communication, de dialogue et de compréhension – certaines scènes sont surprenantes dans ce qu'elles révèlent de fermeture ou de repli sur soi – Arnaldur Indridason passe au crible le phénomène de l'immigration dans son pays et de toutes les formes de violence qu'il suscite. Il fait état de ces discours simplistes et réducteurs à la peau si dure que l'on entend que trop et qui, sous couvert d'une idée de perte d'identité nationale, ne trahissent en fin de compte que la peur et la méconnaissance de l'autre.
Impressionnant, oui, vraiment.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas plongée dans une enquête d'Erlendur Sveinsson, et voilà c'est chose faite avec « Hiver arctique ». Cette fois, il enquête sur le meurtre d'un jeune garçon poignardé au pied d'un immeuble avec l'aide fidèle de ses deux acolytes Elinborg et Sigurdur Oli.
Un roman policier très plaisant à découvrir avec beaucoup de dialogues, d'interrogatoires en fait de la famille, des amis, des camarades de classe, des professeurs, des voisins… pour découvrir ce qui est arrivé à ce jeune garçon né d'un père islandais et d'une mère thaïlandaise. Par ce fait, on découvre, comme pour beaucoup d'autres pays, l'intégration difficile des immigrants.
L'enquête est minutieuse et le porte à porte fini par porté ses fruits. Crime raciste ou pédophile ou autres, toutes les pistes sont creusées et ce, jusqu'au dénouement final. D'ailleurs, ce crime odieux révèle les problèmes personnels des trois flics avec la disparation du jeune frère d'Erlendur il y a plusieurs années (sujet récurrent), la fille malade d'Elinborg et la difficulté d'avoir un enfant pour Sigurdur Oli. Bref, le rythme est lent, un brin mélancolique aussi mais il reste un polar bien maitrisé dans le fond comme dans la forme.
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Erlendur enquête sur la mort d'un petit garçon thaïlandais. Nous plongeons avec lui dans le monde des immigrés en Islande. le contraste entre la Thaïlande et l'Islande est immense. Les sentiments des Islandais couvrent vraiment un large spectre.
On croise ceux qui apprécient véritablement les Thaïlandais et leur culture, ceux qui y sont parfaitement indifférents et les autres : les xénophobes minables et haineux.

Mine de rien, c'est le premier roman d'Arnaldur Indriðason que je lis et qui se passe vraiment en hiver. Certe "La voix" se passait en décembre. Mais c'était plutôt un huis clos dans un hôtel. Ici la jeune victime est morte seule dans le froid dehors à quelques mètres de son foyer. Et cette mort contamine littéralement toute l'histoire du roman. L'enquête sur fait dans le noir et froid hiver islandais. Erlendur pense de suite à un crime raciste. Mais l'incertitude plane jusqu'au bout tant les témoignages sont tenus ou inexistants. Une intrigue secondaire intéressante émerge dans ce roman. Est-ce le début d'un fil conducteur autre que le passé douloureux d'Erlendur ?

J'aurais d'ailleurs aimé que l'histoire d'Erlendur progresse davantage. Il perd son mentor pendant l'enquête, mais cet événement ne provoque pas chez lui de sursaut salutaire. Il ne parvient pas à se libérer de son passé ou même à commencer par en parler.

Encore un très bon Arnaldur Indriðason au rythme très bien dosé.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Nouvelle enquête pour le commissaire Erlendur. Au coeur du froid et de la neige, le corps d'un jeune garçon d'origine thaï est retrouvé poignardé dans une cité de Reykjavik. Erlendur part sur la piste d'un crime raciste mais des indices nouveaux mènent sur d'autres voies. Dans un cafard noir, le commissaire navigue en eaux troubles : problèmes de violence, d'immigration et d'intégration, de la langue islandaise et du désoeuvrement des jeunes de toutes les classes sociales. Les enquêtes d'Erlendur le ramènent bien sûr toujours à ses propres blessures, à sa culpabilité latente : son jeune frère mort dans une tempête alors qu'ils étaient gamins ; ses propres enfants perdus dans la défonce et la haine. La mort, toujours tapie, se personnifie avec le personnage de Marion Briem, l'ancienne supérieure d'Erlendur. Cette femme qui a consacré toute sa vie à son métier s'éteint avec pour seul compagnon son ancien collègue. Est-ce ainsi que tout se terminera pour notre commissaire ? Et là encore, de nouvelles questions surgissent sur ce que notre personnage aurait pu faire autrement.

Dans « Hiver arctique », on retrouve toute la mélancolie de « La femme en vert ». La vie n'est pas simple en Islande et Arnaldur Indridason, avec son brio habituel, nous dépeint une société meurtrie, des habitants perdus entre tradition et modernité. Son personnage fétiche est las, abîmé par sa propre vie et celles de ses victimes. Il est bien fatigué notre commissaire mais tellement vivant en même temps ! Rempli de doutes et de regrets, il continue sans relâche à avancer, toujours au nom de la vérité et de la justice.
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