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3,71

sur 1295 notes
J'ai bien aimé cette enquète, plus que le tome précédent, le sujet m'est plus proche ; en effet, on retrouve un enfant mort au pied d'un immeuble, cela me parle plus que l'histoire politique relatée dans le précédent volet.
J'ai retrouvé dans ce tome le même plaisir que dans "le femme en vert", une enquète est en premier plan, mais il reste une autre affaire non résolue qui resurgit parfois par des coups de téléphone mystèrieux.
Il y a aussi, une intrigue qui vient se greffer, alors qu'il interroge un délinquant sexuel vivant dans le quartier, nos policiers passent à coté d'une découverte interessante qui, je l'espère reviendra dans les prochains volumes, et sera résolue.
Tout cela en fait un bon moment de lecture, la vie privée des policiers est abordée de façon discrète, donnant à ce polar une touche plus attachante.
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Le commissaire Erlendur enquête sur le meurtre d'un enfant, poignardé au retour de l'école. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un crime raciste, la mère du petit garçon étant d'origine thaïlandaise. L'enquête démarre très vite et est d'autant plus compliquée que son grand-frère ne réapparaît pas à la maison. Est -il responsable ou a t'il peur ? Les pistes sont variées : ce crime serait-il la conséquence du racisme, de bandes rivales à l'école, d'un trafiquant de drogues ou d'un pédophile réapparu dans le secteur ? Erlendur ne peut s'empêcher de penser à son petit-frère dont on n'a jamais retrouvé le corps, alors qu'il en avait la responsabilité. de plus, une autre enquête est restée sans réponse : une femme a disparu, sans qu'on ait retrouvé son corps. Son mari la trompait. Suicide de sa part ou assassinat ? Erlandur est donc sur tous les fronts. On ne s'ennuie pas. On en peut qu'admirer la détermination de cette femme qui ne souhaite qu'une chose : protéger son deuxième fils. L'Islande est bien décrite, la rigueur de son climat et les problèmes engendrés par l'immigration.
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Hiver arctique, froid glacial, atmosphère glaciale, meurtre d'un enfant qu'on retrouve le visage collé à un pavé glacé.
Même le placide Erlendur en est tout retourné !
Ajoutez à cela un soupçon de racisme...
Roman noir par excellence, même si l'écriture reste " propre" et maîtrisée.
Juste une phrase pour terminer cet avis, qui n'en est pas un !
"La vie était un enchevêtrement de hasards dénués de toutes règles, qui gouvernaient l'existence des gens, comme ces tempêtes qui s'abattaient sans prévenir, faisant morts et blessés."
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Cette cinquième enquête du commissaire Erlendur Sveinsson nous plonge dans une Islande au prise avec les démons du racisme et les problèmes d'intégration des immigrants, ici asiatiques principalement. En réalité deux enquêtes s'entrecroisent mais la deuxième n'est finalement qu'un faire-valoir de la première. Reste que les deux amènent leur lot de questionnements et, en soi, valent amplement la lecture. Mais là où ce roman prend toute sa force c'est dans l'illustration des problèmes relatifs à l'immigration. Entre les quelques tenants d'une race islandaise « pure » et les quelques immigrants « de force » qui refusent à toutes fins utiles de s'intégrer, le livre illustre avec brio les problèmes objectifs auxquels sont confronté les protagonistes de bonne foi, d'un coté comme de l'autre.

Les difficultés d'apprentissage d'une langue très éloignée de celle d'origine, la tendance à former des ghettos, à ne pas faire confiance aux autorités etc. sont autant d'éléments qui handicapent la résolution du meurtre crapuleux d'un jeune thaïlandais. Ajoutez à cela des hypothèses soit de crime raciste soit de l'oeuvre d'un pédophile et les cartes s'embrouillent encore plus. le dénouement met à nue une cruauté à glacer le sang. Mais au-delà de cet aspect, je garderai surtout le souvenir d'un petit pays qui tente tant bien que mal de s'adapter à l'arrivée d'étrangers qui, pour certains, représentent une menace à l'identité nationale alors que d'autres cherchent des solutions pour une coexistence harmonieuse. Une problématique pour le moins universelle!
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Un jeune garçon de 8 ans est retrouvé mort sur la pelouse devant son immeuble. Il fait froid, l'hiver pousse Reykjavik dans une tétanie gelée, chacun s'enfermant chez soi, recherchant la douce chaleur du foyer familial.
Le décors est souvent vite planté chez Arnaldur, il sera ici question de foyer. Quel est-il ? Comment évolue-t-il ? Comment les valeurs islandaises se transmettent-elles d'une génération à l'autre ?
A la surface de cette problématique, le crime raciste. le petit garçon est d'origine thaïlandaise, ça suffit à hérisser le bon poil islandais. Comment un petit pays de moins de 400 000 habitants peut-il se prémunir contre l'arrivée massive d'immigrants ? Ne risque-t-il pas de perdre son identité ?
Mais cette identité, s'interroge Erlendur pendant tout le roman, quelle est-elle ? La préserve-t-on lorsque les anglicismes s'invitent à chaque phrase ? La culture ne commence-t-elle pas là ? Dans la langue ? Dans le foyer ?
Arnaldur va dresser à gros traits une intrigue pas si subtile que ça, mais ses interrogations sont pertinentes à l'aune de ce millénaire où la culture mondiale semble vouloir dissoudre en un gros maelstrom global les plus petites identités. On adhère ou pas au propos, la construction du roman est toujours aussi irréprochable, même si la première partie du roman se contente de peu pour éveiller l'intérêt du lecteur.
C'est dans sa dernière partie que le roman prend toute son ampleur et bien que basée sur un pied-de-nez fort improbable, la résolution de l'intrigue surprend autant qu'elle énerve.
Encore une fois un très bon roman glacial arctique.
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Elias, 10 ans, isalndo-thaÏ, est retrouvé mort en bas de son immeuble un matin d'hiver. Crime raciste, dispute entre frères qui aurait mal tourné, crime pédophile... Toutes les hypothèses sont explorées par Erlendur...
A travers ce roman policier rondement mené, comme toujours, Indridason évoque la situation des étrangers thaïlandais en Islande, le racisme ordinaire, les relations de couple et la jeunesse adolescente qui s'ennuie dans cet "Hiver arctique".
Encore un très bon cru !
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Encore des retrouvailles, cette fois à Reykjavik pour se désoler avec Erlendur de la mort d'un jeune garçon retrouvé assassiné au pied de son immeuble. S'agit-il d'un crime raciste, puisque ce petit est d'origine thaïlandaise ? D'une affaire de famille ? D'une vengeance ? Erlendur et ses collaborateurs mènent une enquête minutieuse dans le froid de l'hiver islandais, en essayant de mettre de côté leurs soucis personnels.
Ce volume rejoint presque le niveau de mes préférés que sont La femme en vert et L'homme du lac. Une fois dedans, il est difficile de le lâcher !
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Dans le froid glacial de l'hiver islandais, on découvre le cadavre d'un jeune garçon au pied de l'immeuble où il vivait avec sa mère et son demi-frère. Erlendur et son équipe, chargés de l'enquête, commencent leurs investigations en interrogeant la famille, les amis, les professeurs de l'enfant. Comme le petit Elias était d'origine thaïlandaise, les soupçons se portent très vite sur un crime raciste. Mais aucune piste n'est à négliger, racket, pédophilie, et l'enquête promet d'être longue. D'autant qu'Erlendur est perturbé par des coups de fil anonymes qu'il soupçonne provenir d'une femme portée disparue et par la lente agonie de son amie Marion Biem qui se meurt, seule, à l'hôpital.


Contrairement à son habitude, c'est dans le présent qu'INDRIDASON a choisi d'ancrer la nouvelle enquête d'Erlendur, un présent bien sombre dans une société islandaise qui, habituée à vivre en quasi-autarcie, connait des vagues d'immigrations et le racisme qui en découle. La société se doit d'évoluer et d'intégrer ces nouveaux arrivants. Pour Erlendur, c'est la découverte d'une solitude, d'un isolement, d'une souffrance. Mais les étrangers ne sont pas les euls touchés, chacun doit faire face à sa propre solitude et à l'indifférence générale. On vit seul, on meurt seul. Erlendur le sait bien, lui qui vit seul, avec le fantôme de son frère disparu, avec sa culpabilité d'avoir abandonné ses enfants.
Certes cette immersion dans la société islandaise actuelle est plutôt intéressante mais il faut bien avouer que cet opus n'est pas le meilleur d'INDRIDASON. L'enquête piétine et traîne en longueur. Les fans, dont je suis, le liront par attachement pour Erlendur et par fidélité. Les autres pourront s'en passer et lui préférer les tomes précédents qui sont bien supérieurs.
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C'est une enquête difficile qui attend Erlendur et son équipe. Un enfant de 12 ans est retrouvé allongé, dans la neige rougie par son sang, devant son immeuble.
Comme à son habitude, Indridason nous parle des problèmes de l'Islande ( et ici du monde entier). Dans cet épisode - car je pense que nous pouvons parler d'épisode, étant donné que nous suivons la vie chaotique de son personnage principal, Erlendur Sveinsson, qu'il y a une chronologie dans les événements survenus aux différents personnages - plusieurs scénarios s'offrent aux enquêteurs : crime raciste : le petit Elias est d'origine thaïlandaise, population immigrante en Islande, crime “sexuel” : Elias aurait-il croisé la route d'un pédophile, règlement de compte entre bandes rivales, trafic de drogue qui aurait mal tourné, ou crime gratuit. Pas Facile pour Erlendur de relever les témoignages car personne ou presque ne veut donner sa véritable opinion. Et la mère du petit qui n'a pas confiance en la police et cache son fils aîné pour ne pas qu'il aille en prison. Ca n'arrange rien. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

La suite ci-dessous :
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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Un soir de janvier, un jeune garçon de douze ans, d'origine thaïlandaise, est retrouvé mort aux abords de son immeuble dans une banlieue de Reykjavik. Fils d'une immigrée thaïlandaise et d'un islandais, Elias était un enfant travailleur et rêveur. Sa vie avec sa mère et son demi-frère était devenue plus compliquée depuis le divorce de ses parents, sa mère n'étant pas aussi présente qu'elle le souhaitait. le commissaire Erlendur enquête sur le meurtre d'Elias mais également sur la disparition de son grand-frère, le tout en faisant face à une société moins ouverte qu'il ne le pensait.
Le meurtre du petit Elias réveille les fantômes de son passé, la disparition de son propre frère rendant plus difficile encore cette enquête.

Nous nous retrouvons en plein hiver, entourés de neige et de brouillard ; un récit à l'atmosphère oppressante qui traite de racisme et de mariages mixtes notamment avec des femmes thaïlandaises, la peur du métissage apporte une dimension plus générale à cette haine puisqu'elle englobe des enfants nés islandais.
Un polar très orienté sur l'aspect social de la société islandaise puisque l'on découvre également l'intérêt croissant des enfants d'Erlendur au passé de leur père.

Lien : https://stemilou.over-blog.c..
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

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La Femme en vert (2006)
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