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sur 1755 notes
Le cadavre d'un homme est retrouvé dans le lac de Kleifarvatn. le niveau du lac diminuant de manière très inhabituelle, le cadavre abandonné là depuis la fin des années 60 est maintenant visible. Il présente un trou à l'arrière du crâne.
Erlendur Sveinsson, bien que censé être en congés, est appelé sur les lieux. Il va plonger, avec ses collègues habituels, Elinborg et Sigurdur Oli, dans la période de la guerre froide : présence américaine en Islande, étudiants islandais plein d'idéaux partis étudier en Allemagne de l'est (à la fois à l'université et dans une société communiste), espionnage et débat d'idées.
Ce qui est fascinant chez Indridasson, c'est qu'une enquête plutôt anodine nous emmène à la découverte d'un pan de l'histoire islandaise et mondiale ! Une excellente lecture.
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Autant j'ai parfois horreur des polars qui prennent du temps à avancer, autant j'adore Indridason et son rythme lent. C'est surement du au décor : j'imagine cette terre sauvage, aride, pleine de lacs, de monts et un ciel rempli de ces aurores boréales. L'écriture d'Indridason m'apporte ailleurs, me fait voyager aux confins de cette petite île froide. Dans cet opus que j'ai trouvé un tantinet moins captivant que La Voix, Erlendur enquête sur des restes trouvés au fond d'un lac qui s'écoule suite à de tremblements de terre. Accompagné de ses deux acolytes, sous fond d'espionnage et de politique communiste, Erlendur trouvera, évidemment, qui est ce mystérieux personnage coulé par un radio émetteur. Bien que l'histoire soit captivante, ce que j'ai encore plus apprécié de ce volume, c'est de voir un peu la carapace de ce policier islandais se fendre un peu... Que ce soit lors de ces rencontres avec une Marion bien mal en point, ou avec sa fille Eva, qui elle aussi sombre de plus en plus, ou son fils, qui fait, si ma mémoire ne me joue pas des tous, une première apparition. Tous autant de moments où l'émotion est à fleur de peau. Et puis, ce cher frère disparu, qui hante les nuits d'Erlandur, qui est très présent.... Bref... j'ai bien dit un tantinet moins bon que La Voix, moi ??? Parce que plus j'y pense, plus je me dis qu'au final, il était peut-être aussi bon !!! ;)
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Une macabre découverte dans le lac de Kleifarvatn plonge Erlandur dans les méandres de l'histoire au temps de la Guerre froide.
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Un cadavre est retrouvé dans un lac dont le niveau baisse. Il est accroché à un ancien système d'écoute radio soviétique. Erlendur est alors chargé de l'enquête avec ses collègues.
Dans ce livre on suit trois époques :
- L'époque de l'enquête avec l'enquête mais aussi les vies de ses policiers, leurs interrogateurs, leurs déductions, leurs recherches...
- L'époque du meurtre, la plus petite partie et uniquement à la fin du livre, quand tout se dévoile et que les policiers ont retrouvé les protagonistes.
- L'époque de la guerre froide en Allemagne de l'Est, qui occupe la plus grande partie du livre, s'entremêlant tout au long avec le reste et ce depuis le début. Cette partie là, nous explique les raisons qui vont conduire au meurtre. Mais c'est aussi un vrai point de vue sur le socialisme d'après la Seconde Guerre mondiale, la surveillance dans les pays de l'Est...
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Qu'Arnaldur Indridason ait hérité du statut de maître du polar islandais n'est guère étonnant. Qu'importe en effet qu'on découvre pour la première fois les enquêtes du commissaire Erlendur ou qu'on les traque assidûment depuis le premier tome, on n'est nécessairement frappé par leur richesse infinie.

Et pour cause, L'homme du lac recouvre différents pays (Islande, RDA), différentes périodes (contemporaine, guerre froide) et différentes tonalités (politique, historique, sentimentale, sociétale). C'est donc un véritable melting-pot littéraire dont les chapitres lient deux intrigues a priori distinctes mais en réalité connexes.

D'un côté, nous suivons les traces d'Erlendur et de ses acolytes – Sigurdur Oli et Elinborg –, déterminés à identifier le squelette et les circonstances de sa mort, de l'autre, celles d'une communauté d'étudiants étrangers rassemblée par le parti communiste dans une université de Leipzig dans les années 1950 afin d'y jouir du meilleur des apprentissages.

Le récit alterne donc entre le présent, qui relate le déroulement, entre errances et découvertes, de l'investigation, et le passé, qui retrace le meurtre. Comme souvent dans les polars, cette double temporalité s'avère judicieuse car elle renforce le suspense. Toutefois, chez Indridason, le temps n'est pas qu'un outil narratif, il est également propice à la réflexion : "[c']est une partie très importante des histoires que je raconte, que ce soit son pouvoir destructeur ou son pouvoir de guérison" explique t-il entre autres lors d'une interview pour Evene.

Cette puissance équivoque du temps s'entrevoit plus spécifiquement dans les intrigues familiales, amicales et amoureuses qui rythment également L'homme du lac. Un des proches d'Erlendur est ainsi par exemple confronté à la maladie (pouvoir destructeur du temps) et une des connaissances de Sigurdur Oli, au pardon (pouvoir de guérison).

L'homme du lac est en outre un véritable pied de nez aux polars habituels. Arnaldur Indridason y prouve que les codes du roman policier moderne – escalade macabre, rythme haletant – peuvent être tronqués sans nuire à la qualité du genre. L'enquête est en effet dénuée de détails trashs et se déroule sur plusieurs mois ce qui rend la démarche des policiers nettement plus crédible.

Le prologue tarde toutefois trop, à mon sens, à se mettre en place et aurait assurément pu – dû – gagner en concision. Autre (possible) bémol, le caractère éminemment politique de ce polar qui pourra refroidir certains lecteurs, notamment ceux que l'espionnage politique, la guerre froide et le communisme ne passionnent guère.

À la fois sociologue et historien, Arnaldur Indridason dépeint en effet les idéaux des jeunes communistes dans les années 1950 et révèle, en filigrane, le caractère totalitaire du modèle auquel ils ont été confrontés en RDA (principe de surveillance réciproque, Stasi, invasion de la Hongrie par des chars soviétiques etc).

En résumé, un roman policier étonnamment tendre, au rythme savamment pondéré mais aussi – et surtout ! – un polar social extrêmement documenté qui s'accompagne d'une réflexion passionnante sur l'idéal politique.

Plus de détails (mes rubriques "n'hésitez pas si ; fuyez si ; le petit plus ; le conseil (in)utile, en savoir plus sur l'auteur") en cliquant sur le lien ci-dessous.
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
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Oyez, oyez, braves damoiseaux et demoiselles ! Et souffrez que je vous présente mes confuses... J'ai omis de vous conter la critique de ce roman que j'ai lu durant mes vacances de juin.

Ce que j'en ai pensé ? Entre nous, si vous êtes un adepte de la chasse à courre où l'on poursuit le gibier sans relâche, où les chiens, la gueule béante, se ruent sur la proie, la taillant en pièce, et que les chevaux, luisant d'écume, vous offrent une cavalcade endiablée, passez votre chemin.

Ce genre de sensations fortes se retrouvent chez les autres auteurs, par chez Indridason !

Dans les romans mettant en scène le commissaire Erlendur, on traque à son aise, on suit des pistes incertaines, juste armé d'un quart de poil dont on est même pas sûr qu'il appartient à notre gibier.

Pas de courses-poursuites, pas d'enquêtes qui vont vite, pas d'indices qui se ramassent à la pelle et pas des coupables enfermé dans un lieu clos.

Non, passez votre chemin si c'est après cela que vous courez, la truffe au vent.

Malgré tout, moi qui aime l'exaltation de la traque, j'ai apprécié changer de rythme dans ce polar islandais.

J'aime bien Erlendur et sa carapace qui se lézarde, ses enfants paumés, ses petites prises de becs avec eux, son côté "hors normes".

Oui, Erlendur va à son aise, il traque sans se presser, poussé par une idée qui lui trotte dans la tête.

Ce que j'ai apprécié aussi, c'est la partie "historique" qui se rapporte à un personnage dont on ne sait pas, au départ, son rapport avec le cadavre du lac.

Puis, tout doucement, on entrevoit une possibilité, une fin tragique et on se surprend à croiser les doigts que "non, pas ça !"

Une fois de plus, j'avais envie de prendre le coupable dans mes bras, de lui dire que...

Mais qu'auraient-pu apporter mes paroles à une peine aussi grande ?

Sans sombrer dans le pathos, l'auteur m'a mis les larmes aux yeux.

Oui, une aussi grosse brique qui possède un rythme lent m'a émue, entraînée, passionnée et je ne l'ai lâché qu'avec regrets.

Comme quoi, même les fans de chasse à courre peuvent, de temps à autre, lever le pied et traquer à son aise pour finir par se dire qu'on fait parfois plus de dégâts à trouver le coupable qu'à le laisser courir.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Islande de nos jours et Leipzig (RDA à l'époque), année 1955/56
J'ai l'impression qu'avec Indridason c'est un coup je te vois, un coup je ne te vois pas.
Ici c'est plutôt je ne te vois pas.
Deux récits dans une même histoire, liés, bien sûr. D'un côté l'enquête sur le squelette et de l'autre la narration d'un amour fou à la fin tragique, comme tous les amours fous, les passions, il n'y a pas d'amour heureux, c'est bien connu.
Dans son enquête, Erlendur, toujours aussi pugnace et méticuleux, poussera sa recherche dans le temps jusqu'au bout, il remuera, se bornera, se trompera, reviendra, gênera, déboussolera, trouvera et sera dépassé par le dénouement. A côté de cela se trouve tout l'univers erlendurien avec ses passions, ses doutes, le deuil de son frère qu'il n'a pas fait et ne fera jamais tant qu'il n'aura pas retrouvé le corps, un peu comme cette femme de l'histoire qui attendait son amant qui n'est jamais venu, a disparu quarante ans plus tôt et qui, seule, attend son retour. Pour elle, par compassion Erlendur découvrira ce qu'elle devinait afin qu'elle puisse refermer sa propre parenthèse.

Dans les méandres du cerveau du commissaire se trouvent aussi ses enfants, deux, devenus adultes sans lui, sa fille, une junkie, qui s'accroche à lui en hurlant, viens me chercher, je sombre et le rembarre lorsqu'il vient comme ces désespérés dont le dernier coup de téléphone porte tout l'espoir du monde dans leur destination, soudain, de nouveau éclaircie, sous le masque de tous les jours. Son fils un oiseau migrateur, il passe, s'en va, revient, comme ça, comme une envie soudaine et puis, de la même façon disparait pour une durée seule connue de lui.
On croise les problèmes des uns, ceux des autres, un livre de cuisine, écrit par la fliquette, bien accueilli, une fécondation in-vitro qui ne réussit pas chez la femme du collègue, des faux-fuyants, des impasses et une enquête qui dure, qui dure, Arnaldur.
L'autre partie, confronte des idéologues islandais étudiants, partis se faire embobiner à l'université de Leipzig, à la réalité communiste de l'époque dans ce pays et à la liberté d'expression démocratique du leur. Tout est dit sur ce vaste sujet, tant politique que social, avec les jeux habituels : qui balance qui, dénonce-moi si tu peux, donne-moi ton nom je te dirai où tu habites, bref, su, connu, malhabile et inopiné dans ce genre de bouquin. La cerise c'est une belle histoire d'amour impossible entre un islandais communiste convaincu et une hongroise réaliste et combative pour la liberté de son pays. Manque de chance, dénoncée, elle disparaitra alors enceinte de Tomas, son compagnon islandais dont on subodore qu'il n'est pas pour rien dans la mort de l'homme trouvé dans le lac, sinon pourquoi ce long récit ?

Indridason, dont l'intrigue nous mène, tout droit vers une solution facile et évidente, nous la joue fine avec un dénouement différent, dévoilé à la toute fin du bouquin. C'est intelligemment fait et bien camouflé.
J'ai beaucoup bayé pendant cette lecture, j'avais peut-être sommeil après tout, cependant c'est lent, long, décousu, mélangé...L'écriture de Indridason est sèche, abrupte comme un fjord nordique, directe, pesante et il eut été plus logique que certains passages aient été écrits d'une manière plus élégante et douce, enrouleuse et souple, romantique. Non tout sur le même moule. Dommage.
J'ai fait court, il y a vraiment bien des choses à dire sur ce livre et pour les gourmets, assurément à boire et à manger !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Erlendur et ses fidèles acolytes, Erlinborg et Sigurdur Oli, se trouvent plongés dans une intrigue que l'on peut clairement qualifier de politique. Alors qu'ils n'ont pas l'habitude de ce genre de problème dans leur pays, ils se retrouvent confrontés à des histoires d'espionnage entre ambassades rivales.
La découverte d'un squelette dans le lac de Kleifarvatn amène en effet Erlendur et ses collègues à s'intéresser à un groupe de jeunes socialistes ayant été invités à étudier à l'université de Leipzig au moment où l'Allemagne entamait à peine sa reconstruction, dans les années 1950
Une telle intrigue pour un polar permet à Indridason de nous plonger dans deux pays différents, à deux époques différentes. Lors de certains chapitres, nous nous retrouvons en Islande, de nos jours. Et d'autres chapitres, racontés par Tomas (un étudiant islandais, membre du parti socialiste), se passe en 1950, quand l'Allemagne de l'Est tentait (plutôt vainement…) de recouvrer son niveau de vie d'avant la seconde guerre mondiale.
C'est une période de l'histoire que je connais mal, aussi était-ce très intéressant de découvrir l'ambiance de l'époque « de l'intérieur », grâce aux chapitres consacrés à ces étudiants islandais qui suivent des cours à Leipzig. Au travers de chapitres flash-back au cours desquels Tomas et ses amis vivent certaines aventures plus que désagréables en Allemagne, nous découvrons les problèmes auxquels ces jeunes devaient faire face : passionnés par la doctrine socialiste, ils devaient s'engager à respecter la doctrine du parti (y compris la surveillance mutuelle et la dénonciation) pour pouvoir rester à l'université et continuer leurs cours.
Comparé à cette ambiance sombre et oppressante qui caractérise les chapitres « allemands » du roman, les passages consacrés à l'enquête d'Erlendur sont presque joyeux. Peut-être parce que, pour une fois, c'est l'été dans un roman d'Indridason. Cette saison ne plaît d'ailleurs pas beaucoup à Erlendur, qui préfère la nuit froide et sombre de l'hiver. Plus adaptée à son humeur, sans doute.
Erlendur est encore et toujours hanté par la disparition de son jeune frère et s'entête à vouloir résoudre cette énigme du squelette du lac de Kleirfavatn, parce qu'il sait comme personne se mettre à la place des gens qui ont perdu la trace d'un ami ou d'un proche. Erlendur sait que ce squelette vivait quelque part, entouré par des personnes qui n'ont plus eu de ses nouvelles et qui se demandent sans doute encore ce qu'il est arrivé à leur proche/ami. Il s'acharne donc, là où Sigurdur Oli et Elinborg semblent moins concernés. Elinborg a cependant une bonne excuse : elle vient de publier un livre de recettes de cuisine qui remporte un succès certain.
Les enfants d'Erlendur sont également présents. On entend parler d'Eva Lind (elle n'est pas là « physiquement », comme dans d'autres romans de la série) et Sindri Snaer rend plusieurs fois visite à son père.
Tout ces détails sur la vie quotidienne des enquêteurs (les relations entre Erlendur et ses enfants, la cuisine d'Elinborg, le couple de Sigurdur Oli) donnent au roman une ambiance assez calme. Les recherches des enquêteurs se font sans précipitation et, si le suspense est bien au rendez-vous, l'action n'est pas spécialement le point fort de ce polar, que j'ai trouvé plutôt intimiste ; sans doute à cause des passages consacrés à Tomas, racontés à la première personne. le manque d'action et de rebondissements ne doit toutefois pas effrayer les amateurs potentiels : ce polar est passionnant. Une fois commencé, impossible de le lâcher, car on se demande forcément quels rapports peuvent entretenir l'Islande contemporaine et l'Allemagne de l'Est des années 1950. Et comme Indridason connaît bien son boulot de conteur, il ne nous le révèle pas tout de suite, histoire de faire durer le suspense.
L'homme du lac était donc une excellente lecture et n'a fait que conforter ma décision de continuer ma découverte des polars d'Indridason.
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Cette fois encore, l'intrigue oscille entre une histoire du passé, sombre et mystérieuse, et une enquête au présent, qui ne l'est pas moins. Celle-ci est menée par Erlendur et ses habituels comparses Sigurdur Oli et Elinborg que nous retrouvons une fois de plus sur les lieux d'un crime assez ancien, révélé par la découverte d'un squelette immergé au fond d'un lac. Cette enquête n'est pas sans rappeler celle de "La Femme en Vert", le ressort de l'intrigue reposant sur la recherche d'identité du squelette et de son assassin.
Les chapitres en flashback retracent l'histoire d'une bande d'étudiants islandais idéalistes envoyés en Allemagne de l'Est après la guerre, en pleine guerre froide, et qui ne tarderont pas à ouvrir les yeux sur la réalité d'un système communiste totalitaire soigneusement verrouillé par l'organisation sans faille de sa police politique, la Stasi. On devine rapidement que parmi ces étudiants figurent le futur assassin et la future victime.
Arnaldur Indridason emboîte les pièces du puzzle alternativement dans les deux niveaux du récit, jusqu'à sa conclusion, dévoilant une histoire complexe mêlant amour, amitié, faux semblant, trahison, perte d'illusion et compassion.
Au passage, les personnages récurrents du roman évoluent également dans leur propre histoire personnelle : Elinborg montre des talents cachés, Sigurdur Oli veut un enfant, Erlendur s'engage dans une liaison, s'éloigne de sa fille mais redécouvre son fils. Avec Arnaldur Indridason, on reste en famille et on retrouve les vieux amis que l'on avait quittés au roman précédent, et que l'on retrouvera avec plaisir dans le prochain roman.
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L'homme du lac est la quatrième enquête du commissaire Erlendur que je lis.
Ici, suite à la baisse du niveau des eux du lac de Kleifarvatn, une géologue (enfin une hydrologue, soyons précise ) découvre un squelette à peine immergé.
La police dépêchée sur place constatera tres vite que le squelette a une bonne quarantaine d'années et que sa mort n'est surement pas accidentelle, vu qu'il a été lesté avec un poste émetteur d'origine soviétique.
La première chose que j'ai faite pendant ma lecture, c'est de taper sur Google " Kleifarvatn" et j'ai pu, une fois de plus, admirer la splendeur des paysages de ce pays. Si je visite un jour l'Islande, je pense que ça sera en grand partie grâce à cette série de romans.
J'ai retrouvé avec plaisir Erlendur et son petit monde. On va découvrir un peu plus son fils qui pour l'instant restait assez dans le vague.
L'enquête, qui va se dérouler sur plusieurs mois, va les mener à en savoir plus sur la guerre froide, le communisme, l'espionnage...
Disons le tout net, même si j'aime beaucoup cette série, ce n'est pas mon livre préféré. Je pense que c'est plus lié au sujet qu'à l'enquête en elle même ou à la qualité de l'écriture.

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