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3,82

sur 1755 notes
Les avis étaient unanimes sur les blogs ici ou là, mais on a essayé de résister un peu, beaucoup, ... pas du tout, à l'achat compulsif du dernier Arnaldur Indridason.
On avait déjà lu tous les précédents opus, déjà tous excellentissimes, mais un de plus, ça pouvait attendre, un peu, beaucoup, ... pas du tout.
Finalement, valait mieux pas tergiverser : c'est trop bien.
Il suffit à Indridason de quelques pages, d'un seul chapitre pour vous emporter loin d'ici.
Alors nous voici donc embarqués de nouveau pour la lointaine et exotique Islande aux côtés de l'impossible inspecteur Erlendur, celui qui vit sur une île où la nuit dure 6 mois ...
Erlendur toujours obsédé par les disparitions, depuis celle de son jeune frère lors d'une randonnée tragique dans les mystérieuses montagnes islandaises.
Car il s'agit de nouveau d'une disparition.
Ou plus exactement d'une ré-apparition : celle d'un squelette qui dormait au fond d'un lac depuis 60 ans et qui refait surface.
Et avec lui tout un pan de l'Histoire : celle de la guerre froide, quand les jeunes étudiants islandais aux idéaux socialistes partaient étudier en RDA et, une fois passé le rideau de fer, découvraient le communisme ... et la Stasi. La vie des autres, quoi.
Une alternance de chapitres entre la lente et laborieuse enquête d'Erlendur et ses acolytes autour du squelette remonté du lac ficelé à un vieux poste radio et ce qui s'est passé à Leipzig en ce temps là, au temps où la Stasi régnait sur les consciences.
Car ce qui intéresse Indridason ce n'est jamais le côté criminel du polar, ce sont «les gens», leurs pensées, leurs rapports aux uns et aux autres, leurs rêves ... et leurs cauchemars aussi.
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Ce roman paru en 2004,est caractéristique d'Indridasson : un lac Islandais s'assèche suite à un séisme. On y découvre le squelette d'un homme manifestement assassiné lié â un appareil d'espionnage d'origine sovietique.A partir de là, le récit va se déployer sur trois arcs narratifs: l'enquête sur l'identité de la victime et celle de son ou ses meurtriers.La principale arme des enquêteurs est leur acharnement à suivre la moindre piste.Deuxieme arc,les souvenirs d'un des protagonistes explorant les événements passés qui expliquent le meurtre.Enfin la vie personnelle d'Erlendur, l'enquêteur ,entre ses démêlées avec ses enfants et l'établissement d'une relation potentiellement amoureuse.On ne doit pas chercher dans ce récit de l'action trépidante ni des personnages et des dialogues brlillants.On aimera ce roman si l'on apprécie l'aspect méthodique de l'enquête, l'humanisme de l'enquêteur et la lumière jetée sur les échos de la guerre froide en Islande.C'est mon cas et je l'ai trouvé excellent.
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C'est le tome que j'ai le moins aimé depuis que j'ai commencé cette série.
Erlendur enquête encore sur un cold case qui va le ramener dans l'après guerre jusqu'au début des années 60, et qui va le faire voyager aussi puisque l'histoire se déroule en Allemagne de l'Est.
Je pense que c'est pour cela que j'ai moins accroché : Je n'aime pas cette période de l'histoire contemporaine. de plus, je ne me suis attachée à aucun des protagonistes, et j'ai aussi trouvé que le rythme était lent.
Heureusement, le trio de flics est là pour sauver l'ensemble. J'aime les suivre dans leurs enquêtes et leur vie personnelle.
Bref, un tome que je vais laisser de coté pour rajouter le suivant dans ma PAL.
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Encore un bon moment passé avec cet auteur. Je ne suis pas une grande fan des thrillers avec plein d'hémoglobine. Et là je me régale. C'est un roman policier comme je les aime où les petites cellules grises sont au premier plan. Pas de retournement de situation rocambolesque ni d'action dans tous les sens mais une enquête menée méticuleusement par une équipe opiniâtre et attachante. Juste ce qu'il me faut.
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Après certaines déconvenues avec certains auteurs français de polars j'ai eu envie de lire un petit polar venu du froid et j'ai mise sur Indridasson car cela faisait un petit moment que je n'en avais pas lu.

Et malheureusement cela ne l'a pas fait avec moi pour cet opus, j'aime toujours autant l'écriture de l'auteur et ses personnages mais la j'avoue ne pas avoir été embarqué par le sujet de cette enquête.

Pourtant au début cette découverte d'un corps dans un lac asséché avait tout pour me plaire, mais rapidement avec cet émetteur radio on entrevoit rapidement que le récit va plutôt se diriger vers la guerre froide et de l'espionnage.

Ce sont des sujets qui ne plaisent pas beaucoup et pour lesquels je n'ai à vrai dire pas grand intérêt du coup j'ai lu avec moins d'engouement, j'ai cependant lu ce récit en une journée mais cette enquête est du coup une de mes premières déconvenues avec cet auteur mais c'est vraiment du au sujet de celle-ci.
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Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas replongée dans les enquêtes d'Erlendur. Je me souviens très bien de la raison : une amie qui avait été déçue par « L'homme du lac », trop politique avait-elle conclue. Ça avait suffit à me détourner, non pas de la lecture, mais du héros torturé d'Erlendur puisque c'était justement le prochain sur la liste (Eh oui !moi, j'aime bien lire dans l'ordre sinon j'ai comme une impression de trahison). Alors pourquoi, en ce début de février, 8 ans après cette conversation amicale, ai-je eu envie de le lire... Aucune idée, un acte manqué certainement.
Et, oh, bonheur ! Je découvre que le thème principal est la Stasi. Une bonne idée d'en découvrir un peu plus sur ce pan d'histoire que je suis loin de maîtriser. Ce pan d'histoire que j'avais découvert avec le brillantissime film « La vie des autres ».
Le pitch : Un squelette plongé dans un lac refait surface, attaché à un poste d'émetteur radio russe. Qui dit squelette dit disparition de longue date. Bien qu'Erlendur soit en vacances un peu forcées, c'est clair, cette enquête sera pour lui.
Erlendur m'avait manqué, beaucoup manqué, j'ai été ravie de le retrouver. J'ai passé un agréable moment à ses côtés néanmoins, côté enquête policière, je suis restée sur ma faim puisqu'il y a, à mon goût, trop peu d'investigations, de recherche de preuve.
Par contre, pour ce qui est du côté historique et de la maîtrise d'écriture, j'y ai trouvé mon compte. Alors... à bientôt Erlendur, on se rappelle !
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Le commissaire Erlendur doit cette fois élucider l'affaire d'un squelette trouvé dans un lac asséché, tout en gérant ses enfants délaissés, une petite amie pas encore officielle, ainsi que ses collègues et leurs propres affaires. Et pourtant, quelqu'un en Islande connaît l'identité de ce squelette et se remémore le passé...

Encore un bouquin que j'ai acheté il y a presque quinze ans quand je n'avais pas encore compris ce que j'aimais ou non en littérature. le pitch avait pourtant l'air sympa, sauf que le pitch est mieux écrit que le livre. Quand on cite sur la 4ème de couv' pour attirer l'oeil la phrase "Le lac lui-même avait voulu dévoiler ce crime.", on est en droit de s'attendre à une forme de poésie métaphorique de la nature en parallèle du crime commis, l'Islande étant en plus connue pour offrir d'incroyables paysages dans un environnement fortement influencé par sa position géographique.
La poésie s'arrêtera là, le texte est loin d'être de qualité : des dialogues répétitifs et assez tirés par les cheveux pour certains, une prose sans réel style, elle-même fort redondante, des personnages assez lisses avec certaines situations qui auraient pu être bien plus poussées, une construction bancale et une fin assez extraordinaire dans sa banalité. Passons sur les noms islandais archi-compliqués à lire/dire pour un lecteur non-habitué : ils font partie du folklore de ces "polars venus du froid" qui ont gagné en succès au début des années 2000 mais qui restent quand même une niche bien spéciale pour un public averti.
Et puis les amis, n'oublions pas les nombreuses fautes diverses et variées, de grammaire, d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe même qui jalonnent le récit. A la première erreur (page 3 tout de même...), on peut se dire que c'est une faute d'étourdissement, mais il paraît vite assez clair que c'est en fait dû à de l'incompétence sûrement doublée d'un je-m'en-foutisme. Je sais, je suis plus ou moins la seule à toujours m'égosiller dans le vide au sujet des fautes, dans cet océan de personnes professionnelles ou non qui n'en ont "strictement rien à carrer" et me taxent de "grammar Nazi" (tant qu'à faire, alors que c'est pas moi qui suis en faute mais c'est moi qui me fais insulter). Néanmoins, y en a marre de voir du travail bâclé, lequel n'est pas gratuit en plus.
Bref, je m'égosille, mais qui prendra acte ?
J'oublierai ce livre et cet auteur. Et ça tombe bien : après 14 ans sur mes étagères, c'était mon dernier Indriðason...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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A la suite d'un tremblement de terre, une faille s'est ouverte dans le fond de lac de Kleifarvatn, et celui-ci se vide petit à petit, découvrant des choses insolites… C'est ainsi qu'une hydrologue fait la découverte d'un squelette au crâne défoncé et lesté à un ancien émetteur radio russe datant de la guerre froide. Erlendur va tenter de découvrir qui est cet homme et Arnaldur Indridason nous entraîne, au cours de cette enquête, dans les années 50-60 en Allemagne de l'est, et plus précisément à Leipzig, où des étudiants idéalistes socialistes étaient confrontés aux pratiques terribles de la Stasi. C'est le deuxième roman que je lis d'Indridason et j'ai apprécié une fois de plus sa manière de dérouler le récit pour faire durer le suspense un maximum, en changeant les angles de vue. Il mène le lecteur là où il en a envie, et on est ravi de le suivre !
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"Tu lis de la littérature islandaise et t'as jamais lu Indriðason ? Pouah, t'as rien lu alors !" Mouais, on m'avait déjà fait le coup avec la littérature norvégienne et Jo Nesbø ... Je suis une bonne fille alors j'ai pioché L'homme du lac à la bibli et je m'y suis attelée ...
Je comprends le succès de cet auteur, l'histoire est vraiment intéressante surtout les séjours d'étude d'étudiants islandais en Europe de l'Est, l'intrigue bien ficelée, les personnages ont de l'épaisseur et on en apprend sur l'Islande. Donc un très bon polar et il n'est pas dit que je ne me laisserai pas tenter encore une fois mais le plus grand écrivain islandais actuel est bien Jón Kalman Stefánsson, non ?
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Un squelette est retrouvé dans un lac qui se vide petit à petit suite à un léger tremblement de terre. le corps avait été immergé depuis bien longtemps attaché à un ancien poste de transmission russe.
Erlendur, notre flic islandais a toujours aimé faire des recherches sur des disparitions. Ce sera encore une enquête pour lui. Près de cinquante ans après, nos flics enquêtent sur ce squelette et l'histoire qui l'a plongé au fond d'un lac islandais.
Si les enquêteurs se passionnent, enfin surtout Erlendur, car Sigurdur Oli et Ellinborg subissent plutôt, et moi, lecteur, je dois bien avouer que j'ai subi aussi.
A maintes reprises, j'ai failli abandonner, me posant d'énormes questions sur l'intérêt de l'histoire, partagée entre les étudiants islandais dans les années cinquante en Allemagne de l'est, bloc socialo-communiste, et l' époque du livre, soit le présent, à quelques années près.
Ce qui m'a fait persister, c'est l'écriture de l'auteur, que, pour l'instant, avec les romans antérieurs, m'a toujours captivé, et je ne voulais pas faire un écart dans la lignée des romans d'Indridasson et de son enquêteur fétiche.
Résultat, un « homme du lac » qui ne m'a absolument pas passionné, que j'ai mis longtemps à lire, mais je reste persuadé que ce ne sera qu'une petite brèche et que la prochaine enquête saura me faire oublier ce mauvais passage.
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