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3,63

sur 902 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand j'attaque un bouquin, surtout un polar,je commence systématiqument par la couverture (1ère et 4ème) et avec "Opération Napoléon" c'est là que les horreurs commencent:
La couverture est censée représenter la queue d'un bombardier allemand de la seconde guerre mondiale . il se trouve que je suis féru d'Histoire et je connais l'aviation ,les modèles d'avions et le dessin ne correspond à rien de réel.De plus les signes d'identification [ les croix noires ] sont disposés sur les surfaces horizontale, ce qui est une aberration (elle ne sera pas la seule) .J'imagine que les jeunes générations s'en tamponnent le coquillard mais pour quel qu'un qui a vécu cette guerre, les détails se doivent d'être exacts . Je passe à la quatrième de couverture et ça continue : "1945. Un bombardier allemand...", l'ennui c'est que l'on apprend en cours de route, si je puis dire , que le "bombardier" en question est un Junker 52(rebaptisé "la tante Juju" par les paras français qui l'utilisèrent beaucoup en Indochine,de 1946 à 1954), et en fait c'était un avion de transport, même s'il a servi au bombardement de Guernica en 1937 au service de la Légion Condor. en plus on apprend ( page 162 ) que cet avion était piloté par un pilote américain mais ...pilote de Chasse.Invraisemblance, une de plus . Je vais devoir accélérer sinon je vais à mon tour écrire un livre sur les invraisemblances de celui-ci . Mais je dois préciser que je fais partie de cette rare espèce de pinailleurs qui ne supportent ni les anachronismes ni les "erreurs" d'emploi dans les films historiques .Je râle en regardant "La bataille des Ardennes " en voyant des chars américains Patton ou Pershing ornés de la croix gammée et qu'on veut nous faire passer pour des"Tigres" ;de même, dans nombre de films de guerre tournésavec la paticipation de l'armée yougoslave (quand il y avait encore une Yougoslavie) des T34 se faisant passef pour des Panther.Mais revenons en Islande :le début est assez sympa classique---je n'ai pas l'intention de faire un résumé,ce n'est pas le rôle d'une critique---mais ça bascule quand interviennent les "forces spéciales US"qui ont un comportement digne de la Gestapo,là je ne parlerai pas d'invraisemblance mais ...quand même ! le frère de l'héroïne en est victime,donné pour mort ,ce qui ne l'empèchera pas, à la fin,de se rétablir comme par miracle,la fin du livre ,à partir d'une grosse moitié ,est digne d'une mauvaise séance de Grand Guignol mais tout s'arrange bien ... sauf pour ceux qui sont morts . Ce que j'ai le moins apprécié ,finalement ,c'est que l'auteur---dont j'ai bcp aimé d'autres livres,comme "La cité de jarres" ou" L'homme-du-lac" ---ait donné le nom de Napoléon à une opération(complètement irréaliste,dingue et même débile) qui consistait à exfiltrer Adolf (le propriétaire de Blondi) au mépris de toute vraisemblance historique . Je ne suis pas un napoléophile acharné ,le "petit tondu" a finalement coûté beaucoup trop cher à la France, mais quand même, mèler son nom à celui du sinistre moustachu, il y a de l'abus .
Quant au dernier chapitre, il est grotesque de chez grotesque .
J'ai lu ce livre avec interet au début malgré les réticences dues aux couvertures et que j'ai expliquées, avec suspicion ensuite et pour finir, larga manu, quasiment avec dégoût . Un bon réalisateur peut rater un film, un bon écrivain peut sortir une "cagade",c'est le cas, malheureusement ici et les compliments que j'ai vu s'exprimer me font rire ...jaune .
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Un thriller intéressant et efficace, le genre de romans que j'aime lire à mon aise pendant les vacances estivales (même s'il se déroule dans les lattitudes nordiques !). C'est que l'intrigue à la base d'Opération Napoléon est assez bonne et plutôt originale. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un avion américain transportant des Allemands (et un secret) s'écrase en Islande pendant une tempête, il est recouvert et disparaît… jusqu'à ce que cinquante ans plus tard les déplacements de glaciers le révèlent aux satellites. On envoie alors l'artillerie lourde (sous couvert d'une opération scientifique) poiur récupérer la carcasse de l'appareil. Même si ce petit pays n'est pas un grand joueur sur la scène mondiale, il lui arrive à l'occasion d'occuper une place d'importance.

Bref, c'est une opération ultra-secrète, alors quand deux alpinistes amateurs se trouvent sur place et risquent de découvrir quelque chose, il faut les en empêcher. Évidemment, c'est un thriller alors il faut que l'un d'eux ait le temps de prévenir sa soeur (jeune et belle, évidement) qui se trouve dans la mire des Amerloques à partir de ce moment. C'est elle, Kristin, qui devient le personnage pivot de l'histoire, qui devra essayer de démêler tout ça.

Malheureusement, tout tourne au cauchemar pour. On envoie à ses trousse Ripley et Bateman (sérieusement ? comme dans le talentueux M. Ripley et American Psycho ?) qui accumulent bourde après bourde, permettant à la jeune femme de s'échapper, de chercher de l'aide et, de fil en aiguille, de toucher toujours plus près du but, c'est-à-dire au secret qu'on tient à tout prix à protéger. Parce que c'est si facile ! Et que dire de ce général Ratoff, qui dirige les opérations sur place ? L'Islande a beau ne pas être un point chaud dans l'échiquier mondial, je peine à croire qu'on y délèguerait un haut gradé à ce point incapable. Sans oublier cet imbécile Runolfur Zophaniasson, un homme d'affaire qui a été roulé par des Russes, soi-disant sur les conseils du département des Affaires étrangères où travaille Kristin, et qui cherche satisfaction ? Seulement une façon supplémentaire de mettre de l'ambiance, de l'action, mais sans lien direct avec l'affaire qui nous concerne. Trouble-fête d'un moment, si vite oublié…

N'empêche, malgré ces quelques points négatifs, Opération Napoléon fonctionne. Avec ses chapitres courts, qui terminent souvent sur des suspenses, je pouvais difficilement referme le livre, je voulais constamment connaître la suite. Sans oublier toute l'histoire (avec un grand H) qu'il transmet. Bref, un divertissement idéal pour cet été. de plus, le thème de la présence américaine en étranger, en Islande, Arnaldur Indridason l'a exploité à nouveau dans un roman plus récent, le lagon noir. Son point de vue, presque objectif, est assez intéressant.
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Trek islandais, ça vous dit?
Préparez votre équipement haute-montagne pour une randonnée haletante sur le glacier Vatnajökull.
Au programme: une carcasse d'avion des années 40, recrachée par le monstre de glace, quelques uniformes allemands avec leurs occupants plutôt bien conservés, des tempêtes cataclysmiques et des services secrets américains sur les dents.
La récompense de nos efforts sera la pierre tombale d'un chien sur une île de l'hémisphère sud...(si,si!)

Nous serons entraînés dans une équipée hautement improbable où les barbouzes sont très méchants, où les services secrets américains poursuivent des affaires hautement mystérieuses sur fond de théorie du complot, et où les pauvres quidams, moulinés dans l'aventure à corps défendant, sont très inoxydables...

En 1999, Arnaldur Indridason écrit avec cette Opération Napoléon son troisième roman. C'est aussi le premier qui ne met pas en scène le héros récurrent de sa série Erlendur. J'ai cru à tort lire son dernier roman mais il est simplement le dernier traduit en français.

Dans ce triller-aventure sur fond de fiction historique, il donne la part belle à l'action, sans les points de vue moraux de son inspecteur fétiche. Comme souvent dans sa bibliographie, il crée une histoire fictive qui s'appuie sur le contexte social et historique de son pays. A défaut de subtilité, c'est un polar hyper efficace, haletant et nerveux, qui ferait une excellent film d'action avec le contrechamp de l'Islande magnifique et dangereuse.

(N'oubliez pas les moufles et la gourde de Brennivín...)
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Troisième roman écrit par l'auteur des enquêtes d'Erlendur, Opération Napoléon a tour pour faire frémir l'amateur de thrilleur historique.
Un bombardier allemand pris dans les glaces d'un glacier islandais, un mystérieux "colis" se trouvant à son bord. Une délégation de l'armée américaine secrètement envoyée afin de récupérer le colis. Des randonneurs enlevés. Une avocate pris dans une déferlante de violence. Bref, du lourd !
Indridason manie avec dextérité les techniques du polar haletant. Ses courts chapitres se terminent toujours de manière à nous encourager à tourner la page. le style est direct, incisif et clair. La psychologie des personnages principaux en souffre parfois. La multiplication des rebondissements empêche le roman de s'essouffler et arrive à masquer quelques lourdeurs et quelques invraisemblances.
Ce polar est un excellent divertissement, léger et sans prétention.
Un accessit pour la théorie au centre de l'intrigue.
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Quand Kristin, jeune avocate à Reykjavik, reçoit un appel de son jeune frère Elias, parti faire une expédition de secourisme sur le glacier Vatnajökull, elle est loin de se douter qu'elle est au début d'une histoire qui l'emmènera jusqu'en 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale où un avion allemand s'est écrasé sur le dit glacier...Un avion qui intéresse de très près l'armée américaine, repéré grâce à des images satellite. Des soldats sont immédiatement envoyés sur place pour une opération ultrasecrète...Leurs agents n'hésitant pas à tuer si nécessaire.

Arnaldur Indridason nous emmène d'une époque à l'autre, de la défaite des Nazis à la présence américaine en Islande, vécue par certains comme une forme d'occupation. Le regard sur l'armée américaine n'est pas tendre, d'autant plus que les Allemands ont perdu la guerre. Quand au secret d'Etat qui entoure cette affaire manquant de près de couter la vie au jeune Elias, il est plutôt invraisemblable...autant que la résurgence de tous ces cadavres congelés depuis plus de cinquante ans...

Mais on se laisse porter par le rythme, le personnage courageux de Kristin, ce désert glacé, le charme d'un polar nordique qui nous tient en haleine, même si ce n'est pas le meilleur d'Indridason. Donc si l'aventure vous tente, n'hésitez pas à enfourcher votre motoneige pour une équipée dans les profondeurs glacées de l'Histoire...sur ces terres lointaines qui sont des points stratégiques pour les grands intérêts de ceux qui se partagent le monde. Et vous sentirez un froid glacial vous envahir au fil des pages.
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1. Histoire de casser la glace
Je m'aperçois recevoir plus de livres après une opération au cerveau que par mes récentes participations aux masses critiques. C'est interpellant. Je tiens à remercier le généreux donateur et le rassurer. Je ne repeints pas mon plafond (*) et ne me prends pas pour Napoléon !
Pour rien au monde, je ne voudrais être associé à ce mégalo sanguinaire que, comme l'auteur, je rapprocherais volontiers à Hitler. Demandez aux cortèges de cadavres semés lors de leurs retraites de Russie, s'ils y ont vu une différence. Il y a au moins un autre point commun ... Je sais, c'est chien. Je ne résiste pas à vous donner un os à ronger. De quoi se jeter et lire jusqu'au bout le bouquin ou alors peut-être d'autres critiques auraient spoilés sous la torture !? ;-)

2. L'Histoire c'est qu'un tas d'histoires
"La vérité et le mensonge ne sont que des moyens d'arriver à une fin. Je ne fais aucune distinction entre les deux. On pourrait dire que nous sommes des historiens qui essaient de corriger certaines des erreurs commises durant ce siècle finissant. Ça n'a rien à voir avec une quelconque vérité, et puis, de toute manière, ce qui appartient au passé n'a plus d'importance aujourd'hui. Nous réinventons l'histoire en fonction de nos intérêts." p.390

3. Un secret bien gardé ?
Quoi de mieux pour le conserver au frais qu'un bon glacier : le Vatnajökull par exemple ? Mais aux frais de qui ? Des Islandais ? Des Américains ?
Pourquoi aussi l'emballer dans un Junker 52 ? Aux couleurs des USA ?? Blizzard, blizzard comme diraient ces deux frères qui identifièrent parfaitement au bruit des moteurs BMW le célèbre tri-moteur allemand lorsqu'il passa au-dessus de leur ferme avant de s'écraser en 1945 (? je ne me souviens plus de la date exacte).
Secret militaire, donc. Affaire à suivre ... Nous en revenons au point 2 et de là au point 1
Ach la guerre ! Grôssse saloperie ...
Une bière^^ au frigo ? MDR

4. L'Histoire se répète ?
Il suffit que le climat se réchauffe pour que les esprits s'échauffent. Kristin, une avocate pacifiste pourra-t-elle changer quelque chose à l'affaire ?
Affaire d'Etat, par essence au-dessus des lois ...
Il y a eu des morts, il y en aura encore ... Carr ;)
Raison d'Etat, secret défense ?
"La raison du plus fort est toujours la meilleure
Nous l'allons montrer tout à l'heure."

Conclusion :
J'ai bien aimé cette histoire à tiroirs pas vraiment cataloguable mais palpitante à souhait, interpellante à beaucoup d'endroits et froidement réaliste ; en tout cas qui tient bien son lecteur en haleine. Beaucoup d'histoires dans ce récit où au moins un Carr représente la raison d'Etat, mais au-delà le bien et le mal et aussi celles de trois fratries qui ne peuvent passer inaperçues.

Et cette question : la fin justifie-t-elle les moyens ?

D'autre part, n'allez surtout pas imaginer que cette opération dont je parle...
Non, j'aime beaucoup mieux recevoir des livres au travers des Masses Critiques !!!^^

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5. Ce que j'ai cru entrapercevoir
De La Fontaine sort cette douche glacée qui devrait nous réveiller tant elle fait froid dans le dos
quand la liberté du dépouillé se résume à le courber ou ...

Geronimo
Guantánamo

Assez, assez,
Hélas Asli *

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* Asli Erdogan : le bâtiment de pierre
(*) En hommage à Gotlib.
^^ MGD
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Un auteur de polar qui change de genre et nous offre un thriller où les gros sabots de l'armée américaine dérangent la quiétude de randonneurs islandais.

C'est un suspens plein de rebondissements, mais plutôt brutal et d'une violence pas toujours crédible à mon avis.

Arnaldur Indriadason est historien et nous sert aussi des réflexions sur l'histoire, ce qui est gardé ou interprété du passé, sur les manipulations que les faits subissent avec le temps.

Il nous sert aussi un commentaire social, on y sent l'exaspération des Islandais envers les Américains qui occupent une base militaire dans leur pays depuis la fin de la guerre 39-45.

Personnellement, je préfère les policiers d'Arnaldur, mais c'est quand même roman qui offre de bons moments en Islande.
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Je découvre Indriđason dans le cadre du challenge ABC et ma recherche d'un auteur en I. Il s'agit incontestablement d'un maître du thriller doublé d'un spécialiste en histoire. Moi qui lis moins depuis que je ne prends plus le RER, j'ai dévoré ce roman.

Le crash d'un avion allemand en 1945, sur un glacier islandais, qui suscite un tel intérêt de la part des Américains plus de quarante ans plus tard, voilà qui intrigue.

C'est palpitant, fort bien construit... mais pas très réaliste.
Une héroïne un peu trop résolue à mes yeux, des personnages manichéens au possible (pas de risque de se tromper entre les gentils et les méchants), une intrigue tortueuse pas vraiment crédible.
Une lecture distrayante pour qui n'est pas trop regardant sur les détails, vite lue et vite oubliée.
J'ai toutefois apprécié d'apprendre le rôle et la position de l'Islande pendant la seconde guerre mondiale et vis-à-vis de l'armée américaine.

Challenge ABC 2020/2021
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J'adorerai aller en Islande, terre de contraste, pouvoir se baigner par 35 ° quand il neige, ça doit être gégène. Les écrivains venus du froid en principe j'adore, j'suis pas un spécialiste mais j'en ai lu quelques-uns. Mais ce bouquin là j'ai failli l'arrêter dix fois. Certes l'intrigue sur le papier a de quoi réjouir mais pas moyen d'accrocher vraiment. Et je t'en rajoute sans cesse en veux-tu en voilà. Un rebondissement ? Tiens j't'en mets plein. du suspense ? Allez zou en v'la. C'est pas un mauvais livre mais c'est long ... très long ... trop long. le truc bien, c'est que pour une fois c'est l'oncle Sam qui joue le rôle du méchant. Rare.
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Je viens de terminer "Opération Napoléon" cet après-midi et j'avoue avoir un ressenti en mi-teinte et être restée un peu perplexe. Pas d'Erlendur à l'horizon dans cet opus puisqu'il s'agit ici d'un "one shot" mais pourquoi pas? ça change un peu. "Betty", un autre one shot du même auteur ne m'avait pas déçue. J'attaque donc pleine d'enthousiasme et je retrouve avec plaisir l'Islande et la description de ses paysages glacés et magnifiques, son ambiance si particulière avec ses quelques heures de lumières par jour et toujours la quête d'un proche perdu dans les glaces (thème récurrent également avec la série des Erlendur).

Ici, l'auteur couvre plusieurs périodes:

- 1945 d'abord avec le crash d'un Junkers Ju 52, avion allemand en tenue de camouflage américaine avec à son bord des Allemands et des Américains.... fait pour le moins étrange en cette fin de guerre.

Avion qui recèle un secret terrible qui fait trembler la nation Américaine au point que ceux-ci sont prêts à tout pour récupérer cet avion.

- 1965 et 1967 avec une expédition d'envergure menée par les Américains pour tenter de retrouver cet avion englouti dans le glacier de Vatnajökull en Islande.

- 1999 où une autre opération est à nouveau lancée après que des satellites aient repéré des traces du fameux Junkers.

Ici entrent en scène un certain Ratoff, major américain particulièrement sadique chargé de cette mission par Vytautas Carr qui coordonne les opérations depuis Washington. Enfin, Kristin, une jeune Islandaise, avocate au Ministère des Affaires étrangères quant à elle devient l'héroïne de ce roman bien malgré elle en devenant le grain de sable qui fera toussoter la machinerie américaine et fera d'elle, le témoin gênant à éliminer. D'autres personnages participeront à cette aventure et joueront des rôles clés pour Kristin, tel Elias, son frère, Julius, le chef de l'équipe de sauvetage à laquelle Elias appartient, Steve, le "yankee" que Kristin avait laissé tomber sans aucunes explications.

Dès le début on comprend donc qu'il s'agit d'un roman d'aventures, d'actions, et peut-être aussi d'espionnage. En 1967, on suit avec intérêt la quête de Miller pour retrouver son frère, qui était le pilote du Junkers. Et puis, on se demande aussi, ce que pouvait bien contenir cet avion de si précieux pour que l'armée américaine prennent de tels risques pour le récupérer.

Mais en 1999, ça part en cacahuète total! Là s'enchainent des situations complètement rocambolesques et peu crédibles quand il s'agira pour Kristin d'échapper aux tueurs lancés à sa poursuite. Elle échappe miraculeusement aux hommes de mains qui tentent de l'assassiner et atterrie au pied du fameux glacier pour un final digne d'un blockbuster Américain! Sauf que superproduction il n'y aura pas puisque dans ce thriller, les grands méchants sont américains justement. Car Indridason en profite pour donner sa position quand à l'implantation de l'armée américaine sur le sol Islandais. Et pour tout dire, il y est franchement hostile et ne se prive pas de le dire à travers la voie de son héroïne.

Pour autant, l'histoire de l'avion qui était censé changer le cours de l'Histoire avec un grand "H" est forcément avortée d'avance puisqu'on sait ce qui s'est passé par la suite dans le monde au cours de l'Histoire. Alors comment inventer un suspense sans trop distordre la fameuse Histoire? Comment arriver à un final qui ne serait pas un gros "flop"? c'est là que les choses se corsent parce que c'est vrai que c'était bien parti: les descriptions des expéditions, de ses difficultés, du glacier et des paysages Islandais en particulier sont très réussi et qu'en cela l'écriture d'Indridason ne failli pas. Alors? s'en est-il bien sorti?? oui et non je dirais. le fameux secret se révèle trop décevant à mon gout même s'il aurait pu être plausible. Par contre j'ai adoré le fin mot de ce roman: BLONDI 1947!

..... Mais existe-t-il seulement un seul âne (chien) à la foire qui s'appelle Martin (Blondi)!!??

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