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Citations sur L'Hôtel New Hampshire (63)

Donc, nous nous obstinons à rêver. Ainsi inventons-nous nos vies. Nous nous donnons une sainte pour mère, nous faisons de notre père un héros ; et notre frère aîné, notre sœur aînée - eux aussi deviennent nos héros. Nous inventons ce que nous aimons et ce que nous redoutons. Il y a toujours un petit frère perdu, et vaillant - et une petite sœur perdue, elle aussi. Nous rêvons, rêvons sans cesse : le meilleur des hôtels, la famille idéale ; une vie de vacances. Et nos rêves nous échappent, avec presque autant de force que nous les imaginons.
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Ce ne sera pas si terrible, me rassura-t-il. Nous autres humains sommes extraordinaires - quand il s'agit de nous adapter. Si nous n'étions pas capable de nous endurcir, à partir de nos défaites et de nos deuils, de nos désirs inassouvis et de nos frustrations, alors jamais nous ne pourrions nous endurcir assez, tu ne crois pas ? D'où pourrions-nous tirer notre force ?
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Lilly écrivit donc l’indispensable conte de fées, dans lequel, comme prévu, chacun de nous tint son rôle. Et, dans le conte de fées que Lilly écrivit, nous fûmes tous parfaits.
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... je devinai l'importance désespérée qu'avait pour cette femme son malheur intime, et comment - dans son esprit - la seule réaction crédible à l'événement du viol était la sienne. Que quelqu'un ait pu réagir différemment à une agression analogue signifiait simplement à ses yeux qu'il ne pouvait s'agir d'une agression du même ordre.
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... notre père et notre mère s'étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même (" Pan, Pan, Pan !", disait Franny); puis, après un bref intermède, Lilly et Egg (Paff et Pschitt !", disait Franny).
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« [...] Tu veux que je te dise ? Si quelqu'un te touche mais que, toi, tu veux pas qu'on te touche, c'est comme si t'avais pas vraiment été touchée, faut que tu me croies. Ce n'est pas toi qu'on touche si on te touche de cette façon. En fait, personne t'a touchée- pas vraiment. Toi, en réalité, t'es une chouette fille, d'accord ? Et en dedans, tu es toujours toi, d'accord ? »
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Il faut souvent des obsèques pour se rendre compte que les gens que l'on connait ont vieilli.
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Rien n’est moins à l’abri du danger que l’amour.
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Comme dit ce bon vieux Trotsky : " Si tu rêves d’une bonne petite vie, tu t’es trompé de siècle. "
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Dans la lumière au déclin, il est facile de confondre la silhouette de mon père flanqué de son chien avec celle d'un homme beaucoup plus jeune – en compagnie d'un ours, peut-être ; et, qui sait, ils pêchent peut-être des colins.
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