L'oeuvre de Dieu, la part du diable

Il y a rien à dire. J'avais adoré le monde selon Garp. Ici le sujet ? L'écriture ? La traduction, la typographie, la mise en page ? On cherche la raison. Fouillis. C'est le seul mot qui me vienne. Fouillis d'émotions éparses. Par deux fois, par trois fois j'ai essayé au court des années de rentrer dedans. Là après trois cent pages de labeur, j'abdique. Ce n'est pas pour moi. Trop alambiqué. Pas d'émotions. Je ne ressens rien. C'est lourd, indigeste. Et j'avais pourtant eu des amis lecteurs qui le plaçaient en haut, tout en haut de leurs mondes littéraires. Alors j'voulais aller sur ce sommet là. J'en avais envie. J'attendais la rencontre. On doit parfois accepter la météo des mots. Certaines météos nous refusent l'entrée à l'Olympe. L'Everest sera pour une autre fois, pour un autre roman, pour d'autres maux…

Je l'ai lu jusqu'au bout il y a quelques années et il faudrait certainement que je le relise. Il ne m'en reste comme souvenir qu'une sensation de malaise. J'ai du complètement passé à côté...

J'avais vraiment envie de le lire. le sujet me passionnait... Je suis déçue car je n'arrive pas à m'imprégner de cette lecture, trop longue, trop détaillée mais surtout je me perd. L'auteur parle d'un fait puis passe d'un coup à un autre. Je m'endors dessus ce qui est très mauvais signe. C'est fort dommage car je pense que c'est un excellent auteur, c'est mon premier roman de lui mais je préfère m'arrêter à la 229ème page. J'ai hésité mais une lecture doit être un plaisir pas un supplice.

Mon premier et je pense mon dernier Irving. On m'avait toujours parlé de ce bouquin mais j'ai dû passer à côté de quelque chose quand on lit les autres critiques: pour la part beaucoup de longueurs et une atmosphère malsaine qui ne me donnait pas envie de reprendre la lecture. Je suis allée jusqu'au bout mais ne retenter un pas l'expérience.