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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Maine, au milieu de nulle part se trouve Saint Cloud's, un orphelinat dirigé par le docteur Wilbur Larch et deux nurses : nurse Angela et nurse Edna. Ce docteur ne se contente pas d'accueillir des orphelins en les mettant au monde (l'oeuvre de Dieu), il offre également aux mères la possibilité d'interrompre la grossesse (la part du diable).
Dans son univers, ne subsiste qu'une chose qui désarçonne cet homme au grand coeur : un jeune orphelin, Homer Wells qui malgré de nombreuses tentatives d'adoption préfère Saint Cloud's à toute famille. Notre docteur décide par altruisme (et aussi par une sorte d'amour paternel) d'initier cet enfant à son métier.
Les années passant, Homer Wells maîtrise l'art d'accoucher des femmes... et réprouve sans pour autant renier le travail de son mentor, l'acte d'avortement. Suite la rencontre avec un jeune couple, Wally et Candy, Homer décide de quitter l'orphelinat pour faire ses propres expériences...


Ce roman est tout simplement une merveille. 😊 L'auteur sans prendre parti pour ou contre l'avortement, nous propose ici de suivre les pérégrinations philosophiques des deux camps. D'un côté, le Docteur Larch incarne le docteur désirant avant tout respecter son serment de protéger et soigner, ce qui pour lui revient également à mettre fin à des grossesses non désirées... de l'autre, Homer Wells, pour qui foetus rime avec vivant. Malgré le sujet abordé de l'avortement, et les faits relatés comme la guerre, l'abandon, l'inceste, le viol, la prostitution , John Irving nous offre ici une ode à l'Amour dans un style magnifique, candide par moment et d'une grande pureté.


Un récit attachant avec des personnages touchants et complexes, qui malgré les années passant restent des enfants mal aimés. le personnage de Melony, la brute épaisse fuit par Homer est un des personnages les plus touchants malgré le rendu qu'elle donne dans le récit. Cette jeune femme brutale reste en fait une enfant en quête de parents, de réponses à de nombreuses questions concernant les raisons de son abandon.


Un roman touchant où vous passerez du tragique au comique, du sérieux au burlesque en quelques pages. Une superbe découverte.😉
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Le Docteur Larch gère un orphelinat dans le Maine des années 1930-1950. Il accueille les enfants qu'on lui amène et tente de leur trouver de bonnes familles d'adoption, mais accouche aussi des femmes venues spécialement lui confier leur enfant (l'oeuvre de Dieu)… Sollicité pour des avortements (la part du diable), il les refuse au prétexte qu'ils sont illégaux à cette époque. Mais très vite, il se rend compte que d'autres personnes se prétendant médecins avortent ces femmes en cachette, comme des bouchers et moyennant finance, tuant souvent ces femmes par leur incompétence. C'est pour sauver les femmes de ces boucheries que le Docteur Larch décide de les avorter lui-même si elles le demandent, à condition que l'enfant ne soit pas encore viable. de plus, son quotidien à l'orphelinat l'amène à penser qu'il vaut mieux donner le choix à la femme d'avorter avant que l'enfant n'existe vraiment, que d'offrir à ces enfants non-désirés une existence dans laquelle ils manqueront d'amour et d'un peu tout.


Puis rapidement, nous faisons la connaissance d'Homer Wells, l'un des orphelins qui grandira au centre, faute de trouver une famille d'accueil à la hauteur. le Docteur Larch a fini par l'aimer comme un fils et se demande comment Homer pourra s'intégrer dans la vie, une fois majeur, en ayant grandi dans l'orphelinat… Il lui confie alors de plus en plus de tâches et lui apprend peu à peu son métier d'accoucheur. L'élève se révélant doué, il continue son apprentissage en l'assistant pour les avortements. Mais bientôt, Homer ne supporte plus de voir les cadavres du curetage, certes non encore viables mais déjà formés, ni la tristesse des femmes qui se séparent définitivement de leurs enfants, ni l'idée de cette séparation définitive : Il refuse de pratiquer des avortements. Pour lui, les femmes devraient avoir le choix d'avorter ou non, mais lui a le choix de refuser de le faire lui-même.


Alors un jour, lorsqu'un couple venu avorter lui propose de repartir avec lui, il quitte l'orphelinat pour d'autres aventures. Pourtant, il continuera d'adresser des patientes au Docteur Larch car, où qu'il aille, il est confronté à la réalité de son époque. S'en suit alors une correspondance entre Homer et le Docteur Larch qui, se voyant vieillir, tente de faire revenir son disciple pour continuer son oeuvre clandestine mais propre et, selon lui, juste. Car, comme il l'explique à Homer :


« Si l'avortement était légal, tu pourrais te permettre de refuser - en fait, étant donné tes convictions, tu devrais refuser. Mais tant que l'avortement est illégal, comment peux-tu dire non? Comment peux-tu te permettre un choix en la matière, alors que tant de femmes n'ont pas la liberté de choisir elles-mêmes? Les femmes n'ont aucun choix. Je sais que tu estimes cela injuste, mais comment peux-tu - surtout toi, avec ton expérience -, comment peux-tu te sentir libre de refuser d'aider des êtres humains qui ne sont pas eux-mêmes libres d'obtenir d'autre aide que la tienne ? Il faut que tu les aides parce que tu sais comment les aider. Demande-toi qui les aidera si tu refuses. »


En si peu de mots, tout est dit. On trouvera pourtant beaucoup d'autres pistes de réflexion et confrontation d'opinions dans ce magnifique roman. Pris dans les filets de la justesse de ton de John IRVING et du bon sens du vieux Docteur Larch, nous ne pouvons plus lâcher ce bouquin avant de savoir : Homer sacrifiera-t-il ses idées personnelles au nom de cet idéal de justice sociale ?


*****

Véritable immersion dans l'Amérique des années 1930 à 1950, c'est à travers la vie et les expériences d'Homer Wells, du Docteur Larch et de ses multiples personnages secondaires tout aussi soignés, que ce roman pose la question de l'avortement sous un angle intéressant : Non pas uniquement celui du droit d'avorter mais, tout en nous en montrant les causes et conséquences, celui du devoir de pratiquer cette intervention quand les femmes sont privées de ce choix par la loi. La problématique est intéressante car elle oblige les personnages à mettre tout jugement personnel de côté pour faire ce qu'ils pensent être juste (donner le choix à des personnes à qui on l'a enlevé injustement) et non ce qu'il pense bien ou mal (l'avortement en lui-même). C'est pourquoi l'auteur nous présentera indifféremment et successivement plusieurs cas d'avortements très différents (viols, manque de moyens, ou parents pas prêts, etc…), afin que l'on comprenne bien que peu importe la cause et ce qu'en pense chacun (le médecin, ou bien la femme elle-même qui souvent y a recours à reculons). Car l'avortement n'est jamais demandé de gaieté de coeur, et il appartient à la loi de l'encadrer sous peine d'obtenir le genre de dérives que l'on connaît.


Ce qui est intéressant dans ce roman c'est que, sans jamais juger personne, IRVING parvient à démontrer que le vécu de chaque personne influe sur son jugement au moins autant que sa sensibilité.


De par son passé personnel, mais également au vu de son quotidien à l'orphelinat, Larch a été amené à penser que priver la femme de choix en rendant l'avortement illégal est une ineptie. Non pas qu'il incite systématiquement à l'avortement, mais il estime que, parfois, mieux vaut un avortement avant que l'enfant n'existe réellement, plutôt que de mettre au monde un enfant pour qu'il en souffre ensuite (par abandon, maltraitance, absence d'amour, de moyens de le rendre heureux, etc...).


Homer quant à lui, qui ne supporte pas qu'une mère puisse abandonner définitivement son enfant, préfère l'abandon qui comporte l'espoir d'un amour retrouvé. Mais sa vision des choses sera mise à mal par son expérience de la réalité de la vie dès sa sortie de cet endroit clos et relativement protégé qu'est l'orphelinat : Il apprendra alors quelle importance a la liberté de choisir dans la vie de chacun d'entre nous, et il affinera alors sa vision de la justice.


Pour quel choix final ? A vous de le découvrir, ainsi que les multiples autres atouts de ce roman incroyablement beau et juste, complet et parfaitement conté, qui fut pour moi un coup de coeur. Enorme. Pourtant, « l'épopée du buveur d'eau » m'étant tombé des mains il y a longtemps, je n'avais aucune envie de recommencer l'expérience… Mais je remercie mon mari de m'avoir poussée à lire celui-ci ! John IRVING sait incontestablement raconter une histoire : que ce soit sa plume, la construction du récit, la présence incroyable des personnages et, plus encore, sa manière de nous planter le décor et le contexte social ou historique dans lesquels il a décidé de nous emmener faire un tour : Il est juste impressionnant, et très vite on lui fait une confiance totale, on se laisse porter.


Je crois que c'est la première fois que je lis 810 pages sans aucune phrase en trop, sans jamais avoir envie de lire en diagonale quoi que soit pour fuir les longueurs dans le style ou dans l'histoire. J'ai presque envie de dire que c'est le meilleur livre que j'ai lu jusque-là mais je me méfie de ce genre de formules, alors disons qu'il fait partie des meilleurs que j'ai lu, c'est certain.

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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« L'oeuvre de Dieu, la part du Diable », est le sixième roman de John Irving mais le quatrième traduit en français, en 1986, quelques années après son immense succès « le monde selon Garp ».

Le docteur Larch est médecin gynécologue et responsable de l'orphelinat de Saint Cloud's dans l'état du Maine. Il est assisté de deux infirmières nurse Angela et nurse Edna. L'établissement reçoit les jeunes femmes enceintes jusqu'aux yeux pour y accoucher puis elles repartent le jour même en laissant l'enfant. Parfois, elles viennent beaucoup plus tôt pour y avorter. Dans les années 30 cet acte est strictement interdit mais le docteur Larch ne veut pas et ne peut pas ignorer la détresse de ces jeunes femmes ; il a le savoir nécessaire pour leur venir en aide sans qu'elles risquent leur vie - au contraire des faiseurs d'anges locaux –.

Homer Wells est l'un des orphelins de ce centre, la chance n'est pas avec lui, après quatre tentatives il n'a toujours pas été adopté. A l'adolescence, il va commencer à se rendre utile dans l'établissement auprès des orphelins plus jeunes en leur faisant la lecture, puis, il devient une petite main de Wilbur Larch capable, après quelques années, de faire des accouchements … mais il refusera de pratiquer des avortements ce qui le conduira à quitter Saint Cloud's pour aller travailler dans un verger.

C'est toujours un moment à part pour un lecteur que d'ouvrir un roman de John Irving. L'auteur prend le temps de dérouler son histoire sur plusieurs dizaines d'années. Les personnages sont foisonnants et merveilleusement campés, aucun n'est oublié ; le lecteur suit le destin de chacun avec un égal bonheur. Les thèmes abordés sont forts : l'avortement, l'adoption, la paternité, la guerre… et Irving nous parle de toutes ces règles tacites qui régissent nos relations entre les uns et les autres.

De la littérature, de la vraie…

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Voici une oeuvre qui se passe de présentation... Je n'avais pas lu cette fabuleuse histoire de John Irving ayant vu le film il y a plusieurs années, j'attendais que le temps fasse son oeuvre et l'efface de ma mémoire afin de m'offrir le plaisir de la (re)découvrir… Ce qui n'arriva pas, car si le film est somme toute moyen, je me rappelais fort bien de la trame. Je n'aurais pas dû retarder mon plaisir car l'écriture de John Irving va bien au-delà du film dans sa force évocatrice, il creuse beaucoup plus loin les nombreux personnages dont notamment Melony, la redoutable orpheline en colère qui grandit avec Homer Wells à l'orphelinat de St-Clouds.

Donc, il s'agit d'un orphelin, ledit Homer, qui grandit dans un orphelinat situé dans un coin sinistre du Maine, orphelinat dirigé par un médecin au tempérament missionnaire, Wilbur Larch qui, entouré des Nurses Angela et Edna, non seulement permet aux femmes d'y accoucher et de laisser leur nourrisson à leurs bons soins, mais offre également aux femmes qui le souhaitent, la sécurité d'un avortement médical qui était alors, pratiqué en toute illégalité (on est dans les années 1930 à 50….). Comme Homer n'a pas ''réussi'' à se faire adopter, le Dr Larch lui enseigne sa pratique médicale, et Homer se retrouve au coeur d'un paradoxe déchirant, celui de l'avortement, du point de vue d'un orphelin... Son protecteur et lui développent de tendres sentiments de filiation, chose qui pour Dr Larch, va à l'encontre de l'ordre qu'il a essayé d'établir ! Puis, Homer comme nous tous, quitte son ''foyer'' et part vivre la vie qu'il se choisit à travers les aventures que la vie lui envoie, dont notamment le métier de pomiculteur et une histoire d'amour compliquée dont je ne vous en dit pas plus… Comme son modèle David Copperfield, Homer réussira-t-il à ''devenir le héros de sa propre vie'' ? Quels beaux moments de lecture j'ai passés avec ces personnages plus grands que nature que John Irving convie dans notre salon et qui nous incitent à rêver plus haut, et même peut-être, à devenir une meilleure version de nous-mêmes ?
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Le lendemain de son refus de pratiquer un avortement, le Dr. Larch retrouve sa patiente au seuil de la mort : fermement décidée à mettre fin à sa grossesse, elle s'était rendue dans un centre où les avortements étaient pratiqués par des "amateurs". Larch se sent coupable de sa mort et décide alors de laisser ses opinions de côté. Il devient directeur d'un orphelinat, et s'acquittera de deux missions : trouver une famille aux orphelins déposés chez lui, et avorter les femmes qui viendront le trouver.

C'est dans cet orphelinat qu'est arrivé Homer. Après plusieurs tentatives infructueuses d'adoption, il décide de rester à l'orphelinat. le docteur finit par le considérer comme son propre fils, et lui apprend tout ce qu'il sait. Il ne quittera l'établissement qu'à ses dix-huit ans, en compagnie d'un couple : il sera l'ami du mari, et amoureux de l'épouse. Un étrange trio amoureux se forme alors entre ces trois personnes.

Irving traite très intelligemment le thème de l'avortement. Toutes les situations y sont exposées : les prostituées, les femmes abandonnées par leur mari, l'inceste, le couple qui décide d'interrompre la grossesse parce que ne se sentant pas encore prêt, tout cela sans aucun jugement : l'auteur ne fait qu'exposer la situation. On a aussi les points de vue des médecins : le Dr Larch pratique des avortements, Homer les refuse catégoriquement.

Beaucoup d'autres thèmes gravitent autour de celui-là : l'amour, la guerre, les femmes battues, l'inceste, le racisme, la drogue, ... Malgré tout, le ton reste léger. Les personnages hauts en couleur et l'humour qui fait partie intégrante du récit font de ce livre un véritable petit bijou.
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Homer Wells ,orphelin à Saint Cloud's revient toujours à l'orphelinat après de nombreuses tentatives d'adoption .Wilbur Larch ,le médecin de l'institution ,lui propose alors de se rendre utile s'il veut rester et rêve de faire d'Homer son successeur ,seulement Homer veut bien pratiquer des accouchements(L'oeuvre de Dieu) mais refuse de pratiquer des avortements(La part du Diable) .Des années plus tard ,un couple, Wally et Candy ,se présente à l'orphelinat pour un avortement et propose à Homer de repartir avec eux... Un magnifique roman !!
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Ce roman de John Irving a pour thème les enfants non désirés. L'action se situe dans les années 1920 à 1950 en Amérique. On y aborde le délicat sujet de l'avortement, et ses inévitables problèmes de morale.
L'histoire commence (et finit) à Saint Cloud's, un orphelinat du Maine dirigé, dans les années 20, par le Dr Wilbur Larch, gynécologue. Ce médecin accouche les femmes ne désirant pas garder leur enfant, et s'occupe ensuite de faire adopter leur progéniture dans les meilleures conditions possibles. Il est assisté dans sa tâche par deux infirmières dévouées plus ou moins amoureuses de lui, Nurse Angela et Nurse Edna. Mais il pratique aussi "la part du Diable", c'est-à-dire l'avortement. Il pense que libérer les femmes de foetus non encore "éveillés" est la meilleure aide qu'il peut apporter.
Homer Wells est en quelque sorte le fils spirituel du Dr Larch. Il a grandi à l'orphelinat, et le gynécologue lui a tout appris de l'art du métier. Mais Homer ne veut pas pratiquer d'avortement, ni même être médecin, et finit par quitter les lieux pour voler de ses propres ailes. Mais même loin, il ne pourra jamais oublier Saint Cloud's dont le personnel et les enfants finalement, représentent sa vraie famille. Sa vie d'adulte lui fera modifier ses opinions sur bien des choses.
Cette oeuvre de John Irving est d'une grande sensibilité, et remplie d'amour et de compassion. Elle traite d'un sujet grave, mais jamais sur un ton lourd ou larmoyant, parfois même avec humour. Face au drame que pouvait représenter à l'époque une grossesse non désirée, ce que voulaient les bons médecins comme Wilbur Larch, c'était "se rendre utile".
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4e de couverture : le docteur Wilbur Larch est investi d'une double mission. À l'orphelinat de Saint Cloud's, il réalise « l'oeuvre de Dieu » en mettant au monde des enfants non désirés, mais assure également « la part du Diable », en pratiquant des avortements clandestins. Désireux de transmettre son savoir, il prend sous son aile un jeune orphelin qu'il va initier au métier.

Mon avis : Années 1920 dans le Maine, Wilbur Larch est gynécologue-obstétricien dans un orphelinat. Choqué par le sort de femmes qui subissent des viols, des avortements barbares, des grossesses suite à de la prostitution, décide d'aider les femmes enceintes à avorter ou à faire adopter leur nourrisson dans son orphelinat.
Homer Wells, orphelin lui-même, réfractaire à l'adoption, finit par être quasiment élevé par le Docteur Larch. Celui-ci, transmet son savoir au jeune garçon.
Sans jamais juger, John Irving pose le problème des grossesses non désirées, de l'avortement et de l'abandon.
C'est un livre plein d'humanité sur la médecine et le dilemme que pose l'avortement quand on a fait le voeu de soigner. La difficulté pour une femme de prendre la décision de garder un enfant non désiré, dans certains cas, suite à un viol ou une relation incestueuse.
Ce roman est vraiment très émouvant, quelque soit l'avis du lecteur concernant l'avortement, il saura faire réfléchir tout le monde et toucher une corde sensible.
Un roman qui touche en plein coeur. Un Chef-d'oeuvre !

À lire avec un verre de cidre et des petits gâteaux (et un ourson en peluche?)

Instagram @la_cath_a_strophes
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Des grands moments, un énorme plaisir à dévorer ce livre. John Irving tout en inventivité, créativité, au sommet de sa forme. Quand il termine ce roman, il a 43 ans, et j'ai tendance à penser, surtout en lisant ses derniers livres, que la nature des sujets qu'il porte et qu'il décrit est liée à son âge et à ses préoccupations personnelles, ce qui en soi ne doit avoir absolument rien d'original.

Comme dans ses autres romans, on se prend d'affection pour des personnages hauts en couleur, malgré (grâce à ?) leurs défauts.

J'ai eu beaucoup de mal à me détacher de la lecture de ce livre, je rentrais du travail et je me replongeais aussitôt dans le roman, ce qui ne m'est arrivé que très exceptionnellement.
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L'oeuvre de Dieu, la part du diable de John Irving, un titre étonnant pour un roman bouleversant.
Dans un orphelinat situé au fin fond du Maine, le gynécologue-obstétricien Wilbur Larch, décide de consacrer sa vie à une double mission : mettre au monde des enfants non désirés, et futurs pensionnaires de son orphelinat, «l'oeuvre de Dieu», pratiquer des avortements de manière illégale, «la part du Diable». Entre lui et un orphelin nommé Homer Wells, va peu à peu se développer une émouvante relation père-fils.

Il me semble que ce bref résumé du livre, échoue complètement à dire tout ce qu'il est: un torrent d'émotions, des personnages touchants dans leur humanité et leur imperfection assumées, une fresque de la société américaine entre les années 20 et 50, le tout servi par une écriture où se côtoient brillamment le tragique et l'humour.

En bref, pour tous les amateurs de romans, je conseille vivement celui-ci, qu'il est impossible de lâcher, malgré ses 600 pages...
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