Depuis le temps que j'entends parler de
John Irving de part les lecteurs mais aussi des auteurs connues, je me suis dit que je ne pouvais passer a côté, j'ai donc choisit de commencer par
L'oeuvre de dieu, la part du diable.
Pourquoi ? Parce que ce livre est dit de chef d'oeuvre, il était dans la liste des livres préférés de Musso, King et une adaptation cinématographique en a été faite.
Ma première rencontre avec ce grand écrivain m'a énormément déçu, voilà tout le problème des livres dont il n'émane que des critiques a caractères laudatif. Pour moi ce livre est juste surestimé.
Globalement l'histoire est assez belle, Irving aborde plusieurs thèmes assez difficile comme les orphelins, l'amour paternelle, la mort, la guerre, l'esclavage, le mensonge et l'infidélité et si on doit retenir un dicton de ce roman ce serait celui ci :
Si tu ne te souviens pas qui tu es, souviens toi d'où tu viens.
C'est toute l'histoire d'Homer Wells.
Une bonne histoire certes seulement voilà je me suis ennuyée a beaucoup d'endroit parce que l'auteur se perds dans des longueurs infini. Je me suis tellement ennuyée à certains endroits que j'avais l'impression d'aller a reculons, un moment j'ai même pensé ne pas réussir a aller a bout de ses 725 pages.
Ce n'est pas les pavés qui m'effraient avec
Stephen King comme écrivain préféré j'en ai même l'habitude, je les lit assez vite, la il m'a bien fallut quinze long jours.
L'écriture m'a semblé un peu vieillotte, très taciturne, a vrai dire aussi monotone que la vie a Saint's Cloud. D'accord l'histoire commence en 1890 et s'arrête en 195... Est-ce une raison pour écrire comme une personne qui aurait vécu en ce temps ? Une modernité dans l'écriture sans changer l'histoire aurait été bien.
Maintenant parlons de personnages. Désolée, Mr Irving, mais votre histoire ne m'a pas vraiment ému pour la simple et bonne raison que vos personnages n'étaient pas attachant du tout pour ne pas dire froids et POTICHES a souhait.
Dr Larch : acharné de travail qui a fait voeux de chasteté après une première fois qui s'est mal passé : avec une prostitué a la lumière du cigare de la fille de la dame.
Homer Wells : béni oui oui, hypocrite, indécis, pas très profond. ( nous avo,s coucher ensemble sous les yeux de ton mari seulement 270 fois, nous sommes très sages ça m'a fait pouffer de rire : pathétique ! )
Candy : son nom est aussi débile que sa personne. Hypocrite, nian-nian, moralisatrice alors que pas du tout exemplaire...( le attendre voir était pathétique)
Wally : c'est l'un des seuls personnages passables quoi que trop gentille et niais.
Ange Wells : il aura au moins le mérite d'être bien plus attachant que son père.
Melony : son histoire est assez touchante mais le personnage reste écoeurant bien qu'elle incarne un peu le visage de la vérité.
Je vais m'arrêter la avec les personnages, je crois bien.
Bref on l'aura comprit j'ai été très très déçu et étouffée par les longueurs de ce livre. En tout on passe a peu près 25 ans avec les personnages ( un grand classique chez Irving, j'aurais du me méfier ) croyez moi quand j'ai refermée le livres j'ai bien cru avoir des rides pour avoir vieilli avec eux .
Ne jamais rester sur une déception : je compte bien lire
le Monde Selon Garp en espérant que ce soit le bon et en essayant bien sur d'oublier toutes les bonnes critiques la dessus.