Une veuve de papier

Une veuve de papier est très différent des best-sellers qui ont fait connaître Irving.
L'œuvre est peut-être trop romantique et longue, surtout longue en fait (Irving c'est toujours 500 pages). Sujet ne présentant qu'un faible intérêt, répétitive voire carrément rébarbative, je l'ai finie pour connaître la chute... Y a pas de chute! Elle m'a complètement ensuqué.

Je lis d'autres critiques ci-dessous et apparemment elle a plu à justement qui n'appréciait pas autant Irving que moi.

Il fut un temps où j'aimais bien John Irving. Mes amis m'en ont donc offert quelques uns, dont celui-ci, qui est resté quelques années dans ma bibliothèque.
Je me suis dit que ce serait bien de lire quelques vieilleries. Bien mal m'en a pris.
Je trouve ce roman sans intérêt. J'ai lu 374 pages sur 582. Plus le roman avançait, plus j'avais conscience de perdre mon temps. Les personnages commençant sérieusement à me taper sur le système, je n'ai pu prendre qu'une seule décision : abandonner.

Personnellement je n'ai pas du tout apprécié ce roman dans lequel John Irving tire ses éternelles ficelles mais sans le zest de ses premiers romans.

On commence à se lasser de ses "clins d'oeil vers le futur" quand le génie est absent.

Il semblerait que l'inspiration de l'auteur soit épuisée.

Unanimement salué par la critique comme au moins aussi divertissant que le monde selon Garp, Une veuve de papier a en effet de nombreux points communs avec celui-ci - même si personnellement je pense qu'il ne le vaut pas.

Dans le monde selon Garp je trouve les personnages et l'analyse de leurs relations beaucoup plus approfondis, l'atmosphère angoissante beaucoup plus imprégnante, et l'histoire elle-même plus inattendue.

Une veuve de papier reste néanmoins un excellent ouvrage. le fil de l'intrigue est on ne peut plus cohérent, les personnages très bien traités, et la progression du récit parfaitement orchestrée. (...)

http://lelabo.blogspot.com/2006/06/john-irving-une-veuve-de-papier.html

Irving John
Une veuve de papier
J'ai déjà lu cet auteur et cela m'avait beaucoup plus, mais ce dernier, non, je m'y suis reprise à deux fois, mais la troisième a été fatale et j'ai abandonné, c'est pourquoi je ne donne que le quatrième de couverture
A deux heures de New York, il est une vieille demeure au bord de la mer grise. L'été 1958, Eddie, joli garçon de seize ans, y découvre l'amour dans les bras de la plus belle femme du monde, qui est aussi la plus triste, tandis qu'autour d'eux planent d'innombrables photos, gracieux fantômes de ses fils perdus. Ruth, sa petite fille, s'éveille au milieu de la nuit, et Ted, son mari, rusé joueur de squash et Don Juan balnéaire, écrit des contes pour enfants, des contes qui font peur... Mais l'été finit au premier vol d'oies sauvages, et la blonde Marion prend sa Mercedes rouge pour abandonner le mari qu'elle n'aime plus, le jeune amant qu'elle n'ose pas aimer, et la fillette à laquelle elle craint trop de s'attacher.
Après cette aube nostalgique, nous retrouvons Ruth en 1990, romancière célèbre et redoutable joueuse de squash, mais célibataire anxieuse, qui appréhende le mariage et la maternité. Lors d'une tournée de promotion à Amsterdam, une virée dans le quartier chaud et la rencontre d'une accorte prostituée rousse la confrontent à une aventure tout droit sortie de ses terreurs enfantines.