Il y a quelques semaines, les soeurs Korb étaient les invitées du journal d'une chaîne publique, et c'est donc là que j'ai fait la connaissance de
Claude Izner.
C'est en effet à 4 mains et sous ce pseudonyme qu'elles écrivent.
Leur roman (2ème opus de la série), qui a pour héros un libraire, se déroule dans le Paris de la fin du XIXè siècle.
Dans "La disparue du Père-Lachaise", Victor Legris mène l'enquête après la disparition d'une de ses anciennes maîtresse et sur une série de meurtres qui y semble liée.
Bon, je me répète, mais l'art, chez un écrivain, n'est-il pas de nous plonger et nous faire vivre comme si nous étions, dans l'histoire, le temps, où en des lieux, de nous jusqu'alors inconnus ?
En celà
Claude Izner atteint parfaitement son objectif.
Tout au long de ma lecture, j'étais parisien, ce qui, pour un provincial comme moi, ne parait pas évident de prime abord.
Je déambulais donc dans les rue de la Capitale en cette fin de siècle, et là, je rencontrais des protagonistes tous plus truculents les uns que les autres, et me familiarisais avec un langage fleuri qui donnait à ce livre une saveur particulière.
Au delà de l'enquête, bien sûr, ce sont les personnages, les costumes et les décors qui m'ont séduit.
J'ai pris du plaisir à sa lecture, et je le conseille aux lecteurs de tous âges.