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3,69

sur 1101 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Philippe Jaenada met les nerfs de ses lecteurs à rude épreuve ! Non pour une question d'enquête haletante et palpitante de ce triple assassinat à la serpe d'une sauvagerie inouïe, (il s'agit d'un fait divers réel), mais en raison de sa logorrhée digressive absolument excédante qui rend la lecture confuse (une phrase peut tenir sur une page et contenir plusieurs parenthèses),laborieuse, fatigante... ennuyeuse !

D'ailleurs, le sujet du livre ne commence que page 174, tenez-vous le pour dit. Et de ces premières pages (qui pouvaient se résumer à une vingtaine en brodant un peu) je retiens l'ennui et une formidable persévérance énergivore à fournir...
Avis donc aux migraineux !!!

L'histoire commence donc à partir de ce moment... pour une dizaine de pages seulement car l'auteur a la manie obsessionnelle de repartir dans ses élucubrations. Il doit être plusieurs dans sa tête comme on dit !

Ensuite, il ne se gêne pas pour de très nombreuses fois nous faire du placement de produit avec son précédent livre "La petite femelle" (qui n'a donc rien à voir avec l'histoire, mais un peu comme tout le reste). Et moi qui pensais le lire, je pense que Pauline-Debuisson-Colgate-Coca-Cola-Whiskas restera sagement sur l'étagère d'une librairie surtout si l'auteur y a le même esprit de pertinence et de concision.
Ma foi, pour ceux qui aiment voir déferler un tsunami d'informations superflues et hors propos se déverser sur eux, pourquoi pas. Mais mon cerveau lui doit être trop étriqué.

Mais alors pourquoi s'être entêtée à le lire ???? me direz-vous sains d'esprit que vous êtes ! Eh bien, je ne sais pas... Sans doute mon côté "tu ne vas pas faire ta sale gamine capricieuse, tu l'as voulu ce livre, tu le lis !". A quoi ça tient le masochisme ! Enfin je vous le dis tout net, j'ai survolé la fin.

Et puis la cerise sur le gâteau c'est quand même de se dire que l'auteur n'a pas voulu dénoncer une erreur judiciaire... puisque non, il s'évertue à aller dans le sens du verdict qui a été rendu. Avec des théories par l'absurde qui ne m'ont pas convaincue d'un poil et encore moins le côté parfaitement propre sur lui de l'accusé (quand même capable de défenestrer un chien du premier étage... vous trouvez que c'est un acte de quelqu'un de tellement sain et équilibré d'esprit vous ?)... Enfin voilà, je vous laisse découvrir le mystérieux véritable coupable, capable d'une telle barbarie (selon l'auteur) et pour quel motif idiot.

En achetant ce livre, je m'attendais à une sorte de "Pull-over rouge" (Gilles Perrault) que j'avais dévoré...
Dire que c'est une déception, c'est fort peu de le dire !

Si vous vous y attaquez, bon courage mes amis !
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Il m'a fallu du temps, pour en venir à bout) et plus d'une fois j'ai failli laisser tomber cette serpe rouillée (qu'Henri avait empruntée trois jours avant le drame), mais aiguisée (par qui ?) et tachée de sang.
Je reprendrai l'image de Philippe Jaenada lui-même, le club des Cinq, qui illustre la première et la dernière page de son roman : comme dans les romans d'Enid Blyton où "c'est vrai, en général, dans le Club des Cinq, les trois premiers quarts du roman, il ne se passe rien". En dehors de l'icône orange qui clignote sur le tableau de bord. Quel suspense ! Un pneu serait-il en train de se dégonfler ?
Combien de pages remplies de mots inutiles et de personnages multiples qui n'intéressent personne et qui viennent se greffer dans une histoire où ils n'ont rien à faire? Et des anecdotes (humour ?) qui n'apportent rien (même pas un sourire !) ! Il rencontre les descendants de certains témoins, et certains témoins eux-mêmes. Il rapporte tous leurs entretiens, pratiquement mots pour mots. Il épluche des cartons remplis de lettres, celles d'Henri, de son père, de leurs parents et amis. Tout ça pourquoi ?
le sujet pourtant m'intéressait à double titre : un mystère autour d'un triple meurtre qui avait défrayé la chronique en son temps dont le principal suspect tenu pour coupable au vu de nombreux témoignages, avait été déclaré innocent. Mais pourtant, aujourd'hui encore, pour certains, Henri Girard était coupable, il a sûrement assassiné son père, sa tante, leur bonne. Et apprendre que cet Henri Girard n'était autre que Georges Arnaud, l'auteur de "Le Salaire de la Peur" dont Clouzot avait tiré un film magistral, piquait ma curiosité. Je voulais en savoir plus sur le bonhomme.
En définitive, la phrase de Maître Garçon, l'avocat d'Henri, résume l'affaire : "qui peut le croire assez ignoble pour tenter de faire acquitter l'assassin de l'un de ses meilleurs amis. S'il a accepté de prendre sa défense, c'est qu'il est absolument convaincu de son innocence. " .
Et toutes les recherches de l'auteur pour trouver la vérité, tous ces dossiers compulsés, toutes ces reconstitutions patiemment réalisées, aboutissent toutes à la même conclusion et nous restons sur notre faim. À priori, le coupable court toujours. Tout ça pour ça…
Mais à la sortie de ce roman, le jury du prix Femina y a vu les pépites que moi, je n'ai pas su voir.
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Il y a quelques mois, j'ai adoré une nouvelle de Philippe Jaennada qui s'appelle (je crois) Proust à la plage. Quand Au Printemps des monstres est sorti, je l'ai aussitôt ajouté dans ma liste des "to read" mais, comme je lis beaucoup et que je suis radin, j'ai d'abord acheté La Serpe en version numérique, à 5€. de plus, La Serpe avait croulé sous les excellentes critiques. Bon ben, heureusement que je n'ai pas acheté la version brochée ! Qu'est-ce que je m'emmerde ! 17% du livre et toujours pas un mot sur le meutre. Des digressions à n'en plus finir entre parenthèses, elles mêmes enchassées dans des parenthèses. Je n'y comprends rien. Je ne comprends pas qui est Pauline Dubuisson ni ce qu'elle vient faire là à part de l'autoprommotion pour un autre bouquin de Jaennada. Car, en définitive, l'auteur ne parle que de lui, de son Goncourt raté (j'espère qu'il le l'aura pas non plus pour le Printemps), de ses autres bouquins, de son Opel meriva. Cette lecture m'est tellement pénible et horripilante que j'abandonne.
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C'est un ami qui m'a conseillé ce roman et j'ai été attirée par le synopsis, je me suis donc lancée. Malheureusement, la sauce n'a pas pris avec moi...

Que je me suis ennuyée! Ce roman est tellement long! de telles descriptions devraient être interdites! Je n'en pouvais plus! J'ai lu péniblement ce roman jusqu'à la fin mais que ça a été douloureux (et j'avoue avoir sauté des passages pour aller plus vite)! Pourtant, l'histoire en elle-même est plutôt intéressante mais pour moi, c'est l'écriture qui ne va pas. L'auteur a souhaité étoffer son récit en rajoutant des anecdotes à une histoire réelle mais finalement, il l'a tuée pour moi. Je n'ai tout simplement pas aimé!

Je me suis souvent perdue dans les descriptions bien trop longues et complètement inutiles. L'auteur est bien trop brouillon dans son récit. Et de temps en temps, on revenait à l'histoire première, celle d'un homme que tout accuse mais qui est pourtant acquitté, c'est d'ailleurs la seule chose qui m'a intéressée mais l'auteur a détruit cette enquête. L'auteur abuse un peu trop des parenthèses et des anecdotes personnelles pour que ce roman devienne intéressant et fluide et puisse intéresser les lecteurs. Alors oui, je sais, il a reçu un prix et il a été adoré de certains mais pour moi, c'est un peu trop d'égocentrisme que l'auteur a révélé dans ces pages. Il parle beaucoup de lui, de sa façon de traiter le sujet, et du coup, ça m'a écoeurée.

Bref, une chronique plutôt courte pour un si long pavé mais je n'ai tellement pas aimé que je ne vois pas vraiment quoi en dire plus! A chacun de se faire sa propre opinion en essayant de lire ce roman.
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Voici un livre emprunté à la médiathèque qui m'a fait économiser 23 euros, ce dont je suis ravie car je n'ai pas aimé ce roman/enquête sur Henri Girard alias Georges Arnaud, auteur du "Salaire de la peur", présumé coupable en 1941 d'un triple homicide commis en Dordogne, auquel succomberont 2 membres de sa famille, et dont il sera acquitté grâce aux talents de Maître Maurice Garçon.
Je n'avais que modérément apprécié " La petite femelle" précédent livre de Philippe Jaenada traitant du cas de Pauline Dubuisson, lui ayant préféré celui de Jean-Luc Seigle "Je vous écris dans le noir".
Alléchée par le prix Fémina, je me suis attelée à la lecture de "La serpe" et j'en ferais les mêmes reproches.
Malgré une enquête très fouillée, un contexte historique, politique et familial plaisamment restitué, bref un indéniable travail de fonds, Philippe Jaenada n'a pas réussi à m'intéresser au cas Girard/Arnaud : le style de son récit tout comme celui de "La petite femelle" m' a horripilée.Les multiples digressions de ce roman emberlificoté dans un foisonnement de détails superfétatoires m'en ont fait perdre l'intérêt. A un moment j'avais l'impression de lire 3 ou 4 histoires différentes et je ne savais plus si l'auteur parlait de l'affaire Girard, de celle de Pauline Dubuisson, de ses autres livres, auxquels il mêlait de l'histoire de sa propre famille. Impression renforcée par sa volonté de nous prendre à témoin de ses recherches et de s'évertuer à vouloir installer avec le lecteur une connivence factice qui a pu fonctionner un moment mais qui m'a lassée, m'apparaissant comme une fin en soi. Quand je vais voir un film ou une pièce de théâtre, je n'y vais pas pour que l'on me montre les effets spéciaux ou les coulisses, et là j'avais l' impression de voir Philippe Jaenada se regardant écrire en nous demandant de l'admirer.
Je m'y suis reprise à 3 fois avant d'abandonner au milieu du roman, ce que la lectrice obstinée que je suis ne fait quasiment jamais, mais comme on dit "trop d'infos tue l'info". Trop de cabotinage a mis à bas un long travail (du moins je le suppose) et ce qui aurait pu être un roman et un fait divers peu banal.
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Je n'ai pu supporter ce livre qu'en audio book en allant au travail.
Si l'histoire de Henri Girard (Georges Arnaud) est hautement romanesque ce qu'en tire P.Jaenada est trop souvent irritant pour qu'on s'y arrête.
Déjà l'auteur est envahissant : son courage d'explorateur de la France profonde, ses anecdotes familiales grotesques (le thermomètre de son fils !) et ses retours sur son livre précédent plombent le récit. Quant au coeur de l'affaire : le triple crime non résolu dont fut acquitté H.Girard il est certes bien exploré mais ça ne suffit pas à notre Rouletabille : il va nous trouver le coupable et nous expliquer que la police, la gendarmerie et la justice furent acharnés contre l'accusé. Mais pourquoi ? Parce qu'il était riche et parisien ,la voilà la clé, l'éternelle guerre des classes et celle entre la province réac et la capitale éclairée. C'est un peu court mais ça suffit à P.Jaenada qui nous habille tout ça avec l'humour lourdingue de celui qui a peur de passer le périphérique.
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Beaucoup de digressions ordinaires voire vulgaires qui nuisent au récit. Mais de quel récit s'agit-il puisque on y dit tout et son contraire? (simple opinion)
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Pfffff !!!!
Que de digressions ! Au secours, j'étouffe.
Cette enquête au sujet du triple crime, commis ou non par l'auteur du Salaire de la peur, m'intéressait, mais là... je n'ai pas suivi Jaenada dans sa quête. Les faits oui, mais toutes ces "allées et venues" entre les actes du procès, les témoignages, les constatations, les enquêtes préliminaires, on n'en sort pas, sans compter les "redites"...
C'était mon premier roman de l'auteur, mais pas envie d'en découvrir d'autres.
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Ouf j'ai terminé. Entre nous, j'ai lu "La Serpe" en faisant de sérieuses coupes. J'ai réussi à lire à peu près complètement les 200 premières pages relatives à la vie d'Henri. Par contre, dès que l'enquête commence, il y a tellement de détails, de suppositions, de digressions que je me suis perdu, lassé et j'ai coupé de plus en plus des paragraphes puis des pages entières avant de refermer avec soulagement ce pavé.
Cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé mais je n'ai pas accroché du tout. le prix Femina, la 4ème de couverture m'avaient interpellé. Mais bon c'est comme cela.
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On va pas se le cacher, Jaenada m'a tenté maintes et maintes fois de fermer à tout jamais ce livre pendant les 150 voire 200 premières pages. Mais c'est un de mes principes (et j'essaie de m'y tenir au maximum) : aller jusqu'au bout du livre coûte que coûte. Bon ça m'a coûté pas mal de temps... Certains ne seront pas incommodés des phrases faisant entre 5 et 10 lignes chacune mais moi ça m'a plombé. J' ai du relire plusieurs fois certaines phrases pour ne pas perdre les informations. le début est très dense. Ensuite arrive (enfin) le crime et tout de suite la lecture est plus simple. On comprends alors mieux toute la première partie à nous raconter la vie d'Henri et on finit par pardonner Jaenada de cette longue attente et de cette lecture un peu hardue.
Sans vouloir vous spoiler... Ça reste quand même un peu tordu... Incriminer pour mieux défendre le personnage principal c'est pas commun. Et l'histoire me laisse un peu sur ma faim...

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