Le faisan quitta un bouquet de bruyères, s'avança prudemment, s'arrêta au milieu des touffes de laîche, dressa le cou et ne bougea plus. Les couleurs vives de son magnifique plumage se confondaient presque avec celles des fleurs qui poussaient en bordure de la rivière. Longtemps il demeura immo-bile, écoutant avec beaucoup d'attention les bruits de la forêt. Quelque chose avait mis tous ses sens en alerte, mais il ignorait encore sous quelle forme se présenterait le danger...
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