AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791030705768
272 pages
Au Diable Vauvert (12/01/2023)
3.69/5   44 notes
Résumé :
Retranché dans une ferme isolée du massif vosgien, Salvatore a parfaitement anticipé la fin inéluctable de notre civilisation. Il s’est minutieusement préparé à la survie en autarcie. Mais après trois ans de solitude, son chemin croise celui d’autres survivants…

Récit survivaliste digne des grandes heures de l’anticipation française, un Robinson Crusoé post apocalyptique qui nous invite à repenser la nature.

« L’effondrement du monde, n... >Voir plus
Que lire après Tous les arbres au-dessousVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 44 notes
Il l'avait vu venir, Salvator, la fin de notre société de consommation, le collapsus général, l'effondrement en cascade des dominos de nos petites vies sans souci ! D'autres également avaient prévenu, mais la plupart de nos concitoyens n'ont pas voulu les croire, malgré les avertissements, les crises successives, sanitaire, sociétale, économique et climatologique, j'en passe ! Bref, ce que nous vivons ces dernières années, le curseur est juste poussé un tout petit peu plus loin. Heureusement pour lui, Salvator avait pris ses précautions en achetant une ferme isolée pourvue d'une source dans les Vosges, et en y entassant tout ce qui lui semblait nécessaire à sa survie en autarcie, armes, antibiotiques, semences, piles...et quelques poules. Sa femme n'a pas voulu le suivre, paix à son âme ! Parce qu'effectivement, il avait raison, tout s'est cassé la gueule et les rescapés ne sont pas des plus fréquentables, chacun luttant pour sa survie.
Pendant quelques années, Salvatore va organiser sa petite existence en solitaire, apprenant à surmonter les manques, à bricoler pour améliorer son habitat, installant des pièges pour éviter toute intrusion malvenue. Mais sa vigilance s'est émoussée au fil du temps, et voilà qu'un beau jour Mira fait son apparition. Mira, c'est tout ce qu'elle sait dire apparemment, d'où le nom que lui donne Salvatore, ou La Muette. C'est presqu'une gamine, mais elle en apprendra beaucoup à Salvatore, notamment en techniques de chasse. Elle comblera aussi ce besoin de compagnie dont il a pris conscience pendant sa longue période de solitude.
Quelque temps plus tard, une autre jeune personne va faire son apparition et bousculer le fragile équilibre à peine trouvé. C'est Alex, un être qui se cherche et dont la venue va pousser les habitants de la ferme à partir en quête de nouvelles ressources.
Et à partir de là, l'histoire va basculer dans une autre dimension, par le biais de la rencontre d'un "chamane" qui va les initier à une substance hallucinogène provoquant prises de conscience et remises en question de leurs parcours de vie respectifs, surtout pour Salvatore.

En dire plus serait divulgâcher, mais je pense qu'il est nécessaire de mentionner ce tournant, sinon ce roman ne serait peut-être qu'un post-apo de plus, sans la dimension spirituelle qu'apporte la rencontre avec Sacris (le chamane). Je dois dire qu'au début je m'attendais à du déjà-lu, et même si j'aime le genre, on se lasse. Mais non seulement l'histoire est très crédible, parce que partant d'une situation que nous connaissons actuellement et imaginant une suite hélas très plausible, mais en plus c'est très bien écrit, on imagine parfaitement le décor (surtout pour moi qui connaît bien les Vosges) et le personnage de Salvator, ce monsieur Tout-le-monde aux tendances égocentriques mais qui est toujours persuadé d'agir au mieux.
J'ai eu un peu plus de mal à partir de la venue d'Alex, le vocabulaire se référant à ce personnage m'a gênée, comprenne qui lira.

J'étais malheureusement très fatiguée à la réception de ce livre (remporté à l'occasion de la MC littérature de janvier), et je l'ai lu de façon très fragmentée, ce qui a quelque peu nui à mon plaisir de lecture. En temps normal, je ne l'aurais sans doute pas lâché jusqu'à la fin, surtout qu'il est relativement court (260 pages). Je ne connaissais pas Antoine Jaquier, un auteur suisse francophone, mais j'ai envie de découvrir ses autres parutions à la suite de cette lecture. Je remercie Babelio et l'éditeur "Au diable Vauvert pour ce beau cadeau à la couverture magnifique.
Commenter  J’apprécie          5016
J'adore son style d'écriture. J'ai la sensation qu'il est porteur d'une vérité évangélique et que ses mots, ses phrases constituent un savoir fondamental. J'avais déjà ressenti cela en lisant Simili Love notamment avec cette citation que j'adore :"L'intensité du regard du lièvre se modifie. Ses pupilles se rétractent. de la surprise, j'y vois maintenant un grand sérieux et cela provoque un malaise en moi. Dans un vertige, la frontière entre nos espèces se floute et je ne suis plus un humain devant un animal - nous sommes deux mammifères, face à face. Il m'hypnotise. L'impression qu'il va se mettre à parler mais ce n'est pas la peine. Son message est clair. L'animal me demande des comptes et j'en ai presque la nausée tant je me sens coupable."
Je m'attendais donc à la même prise en lisant Tous les Arbres au-dessous. J'ai été un poil déçue (pas beaucoup, un poil. Un poil de fesse d'homme, long de quelques centimètres. Donc un long poil déçue mais pas trop, je ne parle pas d'un cheveu de princesse). C'est toute la partie chamaniste qui m'a semblé redondante alors que c'est une pièce importante du récit. Elle ne couvre que les derniers chapitres alors je garde quand même une très bonne impression de l'intégralité du roman. Les personnages sont touchants et intéressants. Pour plus de contenance, je vous invite à lire le billet de Sylviedoc.
Commenter  J’apprécie          443
Salvatore l'avait vue venir. Quoi ? Eh bien, la fin du monde. Pas celle promise par les grosses productions hollywoodiennes à base de gigantesque objet venu du fin fond de l'espace. Non, tout « simplement » l'effondrement de nos sociétés. Trop de tensions, trop de haines. Alors il s'y est préparé, s'est acheté une ferme isolée dans les Vosges et a attendu.

Il n'a pas attendu longtemps. Tout s'est écroulé. Ce qui était normal et habituel a disparu au profit de la violence et du chaos. du moins, c'est ce que Salvatore (et nous par la même occasion, car nous sommes collés à ses basques) croit, isolé qu'il est dans son trou de verdure. Avec ses poules. Et il survit sans problème majeur pendant plusieurs années, sans visite. Jusqu'à l'arrivée de Mira. Et là, tout change. L'extérieur fait irruption progressivement dans son quotidien et change sa perception des autres et du monde.

Tous les arbres au-dessous commence comme un roman post-apocalyptique classique (du moins, ce ce que j'en connais car, je me répète jusqu'à radoter, ce n'est pas mon genre de prédilection et ma connaissance de ce domaine est récente : je n'ai pas lu, par exemple, le célèbre La Route de Cormac McCarthy). On a la chute du monde connu et une personne qui tente de s'en sortir. Mais aucun rapport avec les deux ouvrages de Brian Evenson récemment parus en France, immobilité et L'antre. Dans Tous les arbres au-dessous, le personnage principal sait où il met les pieds. Lui est prêt. En tout cas, il le croyait. Car, de façon assez plaisante, lors de sa narration de cette aventure, il nous fait bien comprendre certaines de ses erreurs. On a comme un crash-test de survivaliste en situation réelle. Il avait bien préparé pas mal de choses. La preuve, il a survécu plusieurs années. Mais d'autres points n'avaient pas été anticipés : absence d'autres animaux que les poules, manque de certains types de culture, etc. Antoine Jaquier semble s'être penché sérieusement sur la question et propose une mise en situation qui m'a parue réaliste. Tout cela est sans commune mesure avec d'autres romans post-apocalyptiques plus grandioses, avec fin du monde en technicolor : Afterland de Lauren Beukes ou Unity d'Elly Bangs. Ni même Les Flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert. Ici, c'est plutôt un récit survivaliste, intimiste. le sort du monde, on s'en fout. le personnage principal essaie de survivre et tant pis pour les autres et le monde. J'ai beaucoup aimé le ton employé, entre sérieux et humour, qui permet d'affronter, comme Salvatore, avec un certain détachement, l'absurdité et l'horreur de ces moments. D'ailleurs, la lucidité est une des qualités de ce personnage, d'où son départ pour cette planque : « Avec la disparition de l'État, de l'argent, de l'eau courante, de l'accès à la nourriture et aux soins, l'entraide n'aura pas été le réflexe premier. »

Ensuite, après l'arrivée de Mira, les évènements s'accélèrent. Et j'ai apprécié ce changement de rythme et de paradigme. Les relations qui s'installent, difficilement au début (d'autant que Mira ne parle pas, d'où son surnom de « muette »), puis selon des règles instaurées essentiellement par Salvatore. Car, comme il est le possédant, il se comporte, malgré sa générosité apparente, en chef. Il décide qui fait quoi. Les vieux clichés ont la vie dure. Et là aussi, c'est plutôt bien vu.

Par contre, après la moitié du roman (donc je vais essayer d'en dire le moins possible pour ne pas divulgâcher), il rencontre un nouveau personnage qui va lui permettre de découvrir l'ayahuasca. Et là, j'ai eu des réticences. Cela m'a aussitôt fait penser à l'écrivain Carlos Castaneda et ses récits proposant d'agrandir la conscience par l'ingestion de drogues. Pas nécessairement la même, je ne me rappelle plus, mais cela m'a évoqué de mauvais souvenirs. Et j'ai donc moins apprécié ce passage. Qui, pourtant, donne son titre à l'ouvrage. Mais je n'en dirai pas plus. Sauf que finalement, le traitement de cet épisode m'a moins gêné que je ne le pensais.

Encore une bonne surprise que la lecture de Tous les arbres au-dessous. Même si j'ai moins apprécié la deuxième partie du roman, j'ai eu plaisir à suivre les tergiversations de Salvatore, un homme classique, égoïste et attachant, qui a eu raison avant les autres, mais pas au point de faire les efforts nécessaires à changer un avenir tragique. Observateur de la chute de son monde, il l'a fui, comme les rats quittent le navire avant qu'il ne coule, laissant ses comparses se perdre, sans remords. Un homme ordinaire, en fait.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          237
Une mise en perspective de notre possible monde futur, une lecture singulière, intéressante, troublante, stimulante.
« le temps d'une cigarette aux chiottes de la boîte de com' pour laquelle je bossais, le monde avait changé. L'unique paramètre invariable était cette Raison marchande et son dieu Argent qui, tel un train des enfers, traversaient les décennies écrasant tout sur leur passage et contre lesquels il avait toujours été vain de lutter. S'impliquer dans la promotion des énergies vertes comme je l'avais fait s'était avéré plus sournois que constructif pour la planète. le problème collectif étant insoluble, au final, viser l'autonomie et devenir indépendant était la seule option constructive et cela m'obsédait même. Pas besoin de brainstorming pour trouver le nom parfait à mon projet : Au revoir - merci. »
Salvatore s'est invité sur mon canapé ; j'ai aimé l'écouter parler de sa solitude forcée, de son instinct de survie dans cette belle planque vosgienne alors que l'humanité s'est assombrie, le gouvernement français effondré et que les énergies fossiles ont disparu.
Peut-on vivre en autarcie ? Quel sens donné à sa vie quand on est complètement seul ? Isolé de tout ? Sauf des livres 😉 Peut-on éviter la folie ?
Heureusement, deux congénères et une vache vont faire irruption, pimenter son quotidien et nous faire vivre, à nous lecteurs, de belles scènes cocasses.
Salvatore est un survivaliste qui n'a pas été sans me rappeler la série The Last Of Us que j'ai regardée en parallèle de ma lecture. Et c'était franchement troublant. Salvatore, au fil des pages, s'est mis à physiquement ressembler à Pedro Pascal ... J'étais en bonne compagnie, donc ;-)
Je remercie ici Babelio, les éditions Au Diable Vauvert pour la découverte d'Antoine Jaquier. J'ai aimé son choix de marquer ces pages d'humour et d'ironie, le parler "cash" qu'il prête à Salvatore, ce parti pris de dénoncer les défaillances de notre système politique, économique, social et environnemental en ouatant ses propos, en les peignant de légèreté - d'un semblant de légèreté.
Une première rencontre, aussi, pour moi avec l'écriture inclusive, sur laquelle j'ai buté au début, pas habituée probablement, mais lire, vivre, communiquer sans stéréotype, c'est tellement (plus) normal, que je n'y ai plus fait attention !
Une lecture que j'ai appréciée, qui fait réfléchir... et si, et si, un monde sous le monde où le "paradis, c'est les autres", où vivre en connexion avec la nature était possible ?
Merci Antoine Jaquier. Je suis ravie d'avoir découvert votre univers...ici sans dessus-dessous et délicieusement psychédélique, j'adore !
Lien : https://seriallectrice.blogs..
Commenter  J’apprécie          180
« Malheureusement pour le monde, les événements m'ont donné raison. Trop orgueilleux pour plier, le système a rompu. La maxime affirmant que neuf repas séparent la civilisation du chaos était à peine exagérée. le jour où les pompes à essence d'Europe ont cessé d'être ravitaillées, un mois a suffi pour vider hôpitaux et supermarchés de leurs biens de première nécessité. Pas d'essence - pas de camion.
Pas de camion - pas de chocolat. »

Tous les arbres au-dessous, Antoine Jaquier @au_diable_vauvert_editions @antoine_jaquier

Un scénario de fin du monde présenté avec cynisme et humour, au vitriol.

Salvatore avait vu l'inéluctable arriver et s'était acheté une ferme dans les Vosges où il avait anticipé la vie d'après, avec force réserves en tout genre… il pensait s'en sortir seul, étant donné que sa femme avait refusé de l'accompagner! Mais ça c'était avant…

Avant que ne débarque Mira, jeune fille aux allures de Mathilda dans le film de Luc Besson, Léon! Mieux vaut ne pas s'y frotter à cette gamine…

« L'idée que Mira ne soit qu'une gamine maltraitée et livrée à elle-même par des parents paumés, cramés par le système, aliénés par des décennies d'humiliations et de pauvreté en campagne française ne m'avait pas traversé l'esprit. Avec mon ton paternaliste, mon Manuel des jardiniers-maraîchers payé cent euros à la Fnac et ma Permaculture pour les nuls, je devais quand même avoir l'air sacrément con aux yeux de ma furtive. N'empêche qu'elle m'aimait bien, je le voyais. »

Un humour décapant donc et des références en tout genre: jeux vidéos, films, musiques, livres, faits historiques… tout y passe dans un condensé d'esprit grinçant et détonant!

« L'impression de me tenir trop près d'un passage à niveau, ligoté au rotor d'un hélico dans Apocalypse Now avec en habillage sonore de la scène Ride of the Valkyries de Wagner. »

Après Mira débarque Alix, hermaphrodite, et sa vache, qui viennent apporter un nouveau tournant à ce récit post-apocalyptique…

« Depuis qu'iel nous avait rejoints, Alix utilisait mes rasoirs et jamais je n'avais revu l'ombre d'un poil a son menton. Garçon ou fille, bien malin celui qui aurait pu le dire. Iel était un superbe spécimen de l'espèce humaine, sorte de Julien Doré non-binaire comme on aimait le dire avant la fin des temps. Son élégance tranchait avec le champ de ruines. »

Je ne vais pas vous révéler toute l'intrigue de ce roman, mais il est important malgré tout de signaler que le récit prend à nouveau un tournant déroutant après la découverte de l'ayahuasca…

« Depuis la prise d'ayahuasca, des vagues de culpabilité liées à mon espèce entière me submergeaient.
Mira avait raison. Nous nous étions gargarisés de notre amour pour nos enfants, allant parfois jusqu'à affirmer que nous nous sacrifiions pour leur avenir.
Qui voulions-nous convaincre? Dans les faits, seul notre confort avait compté.
J'ignorais si j'aimais ça ou non mais la Plante avair secoué ma conscience. Il était loin le temps de mon mépris pour Greta Thunberg et de mes tentatives de
détournement de slogans. »

Bien sûr, je ne vais pas vous en révéler plus sur cette plante car ce serait sans doute vous dévoiler une partie du récit… mais c'est un élément essentiel dans la seconde partie du roman!

Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai sur ces quelques mots…

« le proverbe dit « le sage se tait », mais pour en avoir côtoyé des abrutis au cours de ma vie, je sais que c'est également pour eux une manière de cacher leur bêtise. »

Si ce genre de récits décalés vous tente, je vous le recommande vivement 😉
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
T'étais où quand on a pris l'Elysée ? -Qu'est-ce que tu voulais que je fasse ? Me laisser décapiter ? On aurait dit que c'était Paris l'ennemi et avec la grève générale, tout était bloqué depuis des semaines. Si toi et tes potos vous aviez bougé quand il était encore temps peut-être que j'aurais eu une vie. Et il y aurait eu moyen à c'qu'y paraît. Mais Monsieur avait mieux à faire. Tes naïves, Mira, la France n'est qu'un pays parmi les autres. Le problème était mondial. N'empêche que tout s'est passé crème pour toi alors qu'on prenait grave. Rien à foutre de la descendance tu t'es juste barré. « Vous» nous avez abandonnés dans « votre » merde. Alors cherche pas d'excuse, yen a pas.
Commenter  J’apprécie          60
Il suffit de contempler la forêt pour réaliser que le cerveau humain est surévalué. Nous nous gargarisons de ses capacités mais il n'a même pas été en mesure de maintenir un écosystème habitable pour son propriétaire.
Commenter  J’apprécie          200
Mais les blessures apparentes n'étaient que la partie émergée de ses traumatismes. Elle n'avait hélas pas eu à attendre que des salopards la torturent pour connaître les violences sexuelles car sa famille, à elle seule, aurait justifié que l'humanité tout entière disparaisse.
Commenter  J’apprécie          140
Grand remplacement mon cul. Toute puissance de la Chine, pas demain. La prise de pouvoir des IA sur les humains restera de la science fiction. Rien de tout ça n'aura eu le temps de se produire.
Commenter  J’apprécie          200
Lorsque Mira prit ma main pour la première fois tandis que nous observions silencieusement un coucher de soleil, je peux vous dire que c'est dans mon cœur qu'il avait dormi, le soleil. Ce soir là, même mon sourire avait dû valoir le coup d'œil.
Commenter  J’apprécie          110

Video de Antoine Jaquier (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antoine Jaquier
VLEEL 244 Rencontre littéraire avec Antoine Jaquier, Tous les arbres au-dessous, Au diable Vauvert
autres livres classés : survivalismeVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (98) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..