Le jardin du diable

J'ai toujours été stupéfaite du pouvoir des plantes dont on ignore encore beaucoup aujourd'hui et avec ce thriller psychologique qui se déroule dans le monde de la toxicologie, je dois dire que j'ai passé un très chouette moment de lecture.

Eustacia n'est pas une personne comme les autres, elle est professeure en toxicologie à Londres, elle vit seule depuis la mort de son père et son toit terrasse est son antre. Elle possède une collection de plantes potentiellement toutes toxiques voire même mortelles pour certaines d'entre elles. Elle prend grand soin de son jardin depuis plus de vingt ans et à part elle, personne n'y a jamais mis les pieds.

Un beau jour, elle retrouve son jardin pillé et mis sens dessus dessous et apprend peu de temps après qu'un homme de sa connaissance est mort empoisonné. Afin de prouver son innocence, elle va mener l'enquête et faire face à de nombreuses difficultés, elle va devoir quitter la solitude rassurante de sa maison et aller à la rencontre des pires dangers.

J'ai passé un très chouette moment de lecture avec ce thriller psychologique qui m'a appris énormément de choses sur la toxicité de certaines plantes. S'il me prenait l'envie de me venger de la voisine qui agresse mon chat, j'ai de quoi faire, j'ai pris des notes (boutade bien sûre)..

Blague à part, c'est un roman hyper addictif et l'enquête menée par Eustacia est hyper palpitante, rien ne va lui être épargné la pauvre. Elle va devoir faire face à un passé encore douloureux et les fantômes qui la hantent depuis vingt ans ne sont pas si loin que ça.

Eustacia est un personnage atypique auquel on s'attache facilement et j'ai beaucoup aimé être à ses côtés tout au long de ma lecture, j'ai appris à mieux la connaitre au fil des pages et je me suis retrouvée en elle à de nombreuses reprises.

En résumé, un chouette thriller qui se lit facilement, une intrigue vraiment captivante et un personnage principal que l'on ne peut qu'apprécier. Ah oui, j'oubliais, vous n'achèterez plus jamais une plante de la même façon 😊

“Le jardin du diable” c'est celui du professeure Eustacia Rose. Ne visualisez pas des roses, du jasmin ou du lilas. Dans son jardin – dont personne à part elle n'a accès pour des raisons de sécurité – vous retrouverez plusieurs plantes mortelles. Et si quelqu'un se servait d'une de ces plantes pour tuer ? La professeure doit prouver son innocence dans cette affaire… et mener l'enquête.

L'idée de ce jardin du diable m'avait beaucoup plu. Je n'ai pas accroché dès les premières pages. J'ai dû m'habituer à Eustacia qui est un personnage assez particulier (avant de la trouver intéressante). Une fois qu'on entre dans le vif du sujet avec le kidnapping de Simone et le vol des plantes, j'ai été happée par l'histoire. J'ai sans doute moins aimé le stalking du début quand Eustacia passe son temps à observer Simone et à la suivre partout, obsédée. Un peu long.

Professeure Eustacia Rose
Un personnage principal atypique. Nous apprenons à la connaître pendant le premier tiers du roman. Elle a perdu son père il y a peu et depuis elle s'habille comme lui. Elle a été renvoyée de l'université à cause d'un événement qu'on ne découvre qu'au bout d'un certain temps (pour ça que je ne vous dirai rien.) Elle est seule et le vit très bien. Elle n'est pas à l'aise dans la foule et n'a pas les codes sociaux parce qu'elle voit et ressent les choses d'une autre manière que les autres.
C'est avec sa manière d'être, d'analyser et de voir les choses qu'elle va enquêter. Elle est obsessionnelle et il faut à tout prix qu'elle retrouve Simone. Sa personnalité et sa particularité lui font faire des choses à sa manière. Et c'est cette façon de faire qui donne beaucoup de charme à ce “jardin du diable”.
Petit à petit, elle rend l'enquête prenante à défaut d'être haletante.

Les plantes de ce jardin du diable
Ces plantes sont très importantes pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce qu'elles sont tout ce qui reste à Eustacia qui a mis, rappelons-le, vingt ans à les rassembler. Elle passe les voir tous les jours pour s'occuper d'elles. Elle doit faire très attention car elles sont toutes dangereuses. Pour ça, elle respecte un protocole précis qui l'empêche de montrer ce jardin du diable à qui que ce soit. Ce qui l'isole encore plus qu'elle ne l'est.
Second point, elles sont peut-être liées à la mort d'un autre personnage. Très clairement, les intentions de la personne qui a ravagé le jardin et volé des plantes ne sont pas pures et innocentes. Intentions confirmées par la police qui fait le lien entre ce meurtre et les plantes d'Eustacia. Mais qui est responsable ?
J'ai beaucoup aimé la manière dont l'autrice exploite ces plantes et nous les présente à travers Eustacia. Après la lecture de “le jardin du diable”, vous aurez envie de vous renseigner sur toutes les plantes autour de vous pour vérifier qu'aucune n'est dangereuse.

Le conseil de la bibliothécaire : “Le jardin du diable” pourrait convenir aux lecteurs de romans policier qui aiment les personnages atypiques, les enquêtes résolues par des résolutions d'indices, et qui ne sont pas très fans des thrillers sanglants et psychologiques perturbants.
Lien : https://journaldunebibliothe..

En ouvrant ce livre, je pensais découvrir un thriller qui allait me saisir et me tenir en haleine. Malheureusement, ça n'a pas vraiment été le cas. J'ai plutôt lu un livre très calme, sans stress, loin des thrillers habituels, faits de découvertes macabres et de tensions psychologiques à nous laisser bouche bée.

Le résumé concernant la protagoniste me donnait vraiment très envie. Elle avait l'air d'avoir un caractère vraiment très atypique : pas sociable pour un sou et amoureuse de plantes toxiques.

Et encore une fois, je n'ai finalement pas été totalement convaincue. Eustacia m'a même parfois un peu ennuyée et gênée par son comportement.

Malgré tout ça, Jill Johnson nous plonge dans le monde des plantes vénéneuses, avec des descriptions précises sur leurs propriétés mortelles. C'était plutôt intéressant, avec quelques longueurs tout de même.

J'ai beaucoup aimé Susan, une voisine vraiment très aimante et à l'écoute de ses voisins... ... c'est peu dire ! (Chuuut)
Ainsi que Sebastian, pour qui je me suis prise d'affection malgré ses défauts.

La fin était vraiment très prévisible, un peu rapide, mais pas désagréable.

Je pense que vous l'aurez compris, c'était une lecture mi-figue mi-raisin.

Graou tout le monde !

Un livre que j'avais vu passer dans l'univers de bookstagram et la 4ème de couverture m'avait fait une excellente impression alors il a filé dans mon panier… et dans ma boîte.

La vengeance est le plus doux des poisons. Docteure en toxicologie botanique à Londres, Eustacia Rose mène une vie rangée, préférant la compagnie de ses innombrables plantes à celle des humains. Mais lorsqu'un beau jour son précieux jardin est pillé et l'un de ses proches retrouvé mort empoisonné à la Karwinskia, plante illégale et mortelle qu'elle seule possède, Eustacia n'a d'autre choix pour se disculper que de mener l'enquête. Une tâche ardue pour une femme solitaire et allergique à toute interaction sociale.

Alors ça donne pas envie tout ça ? On a pas envie de plonger tête la première dans ce roman au milieu des plantes les moins amicales au monde ? J'ai beaucoup aimé toute la première partie du roman avec l'univers de cette docteure que l'on découvre, ses manies, ses maniaqueries, ses sentiments et sa façon d'espionner ses voisins. C'était fluide, charmant, agréable à lire jusqu'à ce que je me perde dans l'enquête pour retrouver une jeune femme de son entourage. Je me suis complètement perdu au milieu des différentes temporalités du récit et à la fin on mélange l'enquête de la disparition de son père, il y a moult années et cette enquête avec le même inspecteur. Bref, ça a été malheureusement pénible de m'y retrouver en fin de compte mais par contre l'histoire du personnage principal est passionnante. Pour tous les amoureux des enquêtes complexes.
Lien : https://www.instagram.com/p/..