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EAN : 9782366240726
141 pages
Cambourakis (15/01/2014)
2.75/5   10 notes
Résumé :
João Paulo Cuenca brosse dans ce roman émaillé de références littéraires et de clins d'oeil à la culture pop japonaise le portrait de deux hommes unis par les liens du sang mais rongés par une relation complexe : le père, M. Okada, vieux poète classique, maître du tanka et amateur de fugu, surveille à l'aide d'un système élaboré les moindres faits et gestes de son fils, Shunsuke, un jeune hommes aux penchants morbides entiché d'une strip-teaseuse polonaise ; et tent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Roman délirant, bâti sur une structure originale : une série d'arrêts sur images, flash répétitifs, éclats parfois réjouissants, souvent angoissants, de culture pop transperçant une organisation traditionnelle non moins inquiétante. Une plume neuve de par sa force ironique, par un auteur à suivre… Découvrez ma chronique sur mon blog :
Lien : https://notesvagabondes.word..
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Roman brésilien à la japonaise ou roman brésilien à la japonaise, La seule fin heureuse pour une histoire d'amour, c'est un accident est tout bonnement un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié). Et, c'est plutôt sa provenance qui semble douteuse. La littérature et la culture nippones ont influencé bien des auteurs – notamment au pays de la samba, du fait même de la forte communauté japonaise qui y vit depuis le début du XXe siècle. L'auteur, Bernardo Carvalho, évoquait il y a peu le lien qui existe entre le Brésil et le pays du Soleil-Levant dans son roman le soleil se couche à São Paulo (2008) – où Tōkyō nous était grandement décrite à travers les yeux d'un gaijin (étranger en japonais) ou plutôt d'un nisei, terme qui désigne un émigré japonais de deuxième génération.

Là où João Paulo Cuenca fait fort, c'est qu'il nous décrit l'univers tokyoïte à travers les yeux d'un natif mais surtout à la manière d'un natif. le Tōkyō secret dans lequel évolue Shunsuke – le personnage principal – n'est pas sans rappeler le Londres de 1984 puisqu'à l'aide d'un gigantesque système d'espionnage notre héros vit sous l'observation constante des agents de son père, M. Okuda qui satisfait ainsi ses pulsions malsaines et perverses voire sadiques envers « [s]on petit fugu débile ».
Lien : http://www.lacauselitteraire..
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Malgré un résumé prometteur, je suis extrèmement déçue par ce livre. L'écriture ne parvient pas à m'intéresser — l'histoire, si il y en a une, n'a aucun intérêt ; les protagonistes ne parviennent pas, malgré leurs bizarreries, à être utiles au livre.
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http://pharefelue.canalblog.com/archives/2014/02/04/29118102.html
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« Il est possible d’améliorer, voire de remplacer, certains éléments de mon corps, comme les cheveux, la largeur et la profondeur de mon sexe, l’épaisseur et la largeur de mes doigts et de mes ongles, et même mes seins, le diamètre et la couleur de mes mamelons, mais jamais je ne pourrais combler cette différence de taille et de poids. Je ne peux même pas dire que ma difformité soit irrécupérable puisque je n’ai jamais eu ce qu’il s’agirait de récupérer.
Qui plus est, un changement des dimensions de mon corps ne ferait-il pas de moi, dans une certaine mesure, une autre que celle que je suis –puisque je suis ce corps et mon prénom Yoshiko ? De combien me faudrait-il grossir ou grandir pour cesser d’être celle que je suis et devenir une autre ? Où se situerait cette frontière ? »
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"Elle n’est plus à présent une porte, un sphinx, un reflet inexpressif dans un miroir avec des yeux de poupée ou un hangar rempli de tableaux blancs, mais la femme presque inconnue et à demi nue à qui je pourrais offrir, sur le champ, ma vie et ma mort."
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Une photo est une manipulation anormale: à l’intérieur d’une photo, le temps n’existe pas. C’est une machine qui a la forme d’une fine lame rectangulaire et qui voyage à la vitesse de la lumière. Alors que les souvenirs doivent subir l’action du temps.
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_ Ça existe les gens qui ne rêvent pas?
_ Je ne sais pas. En fait, je pense que si je ne rêve pas, c'est parce que tous les jours je suis rêvée par d'autres. Je suis moi-même un rêve. Des rêves ne peuvent pas rêver, pas vrai?
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