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2,83

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Première tentative avec l'univers de Pierre Jourde et malheureusement ca sera sans nous.... Passé les 20 premières pages plutot amusantes cette histoire de road trip à base de canapé lit qu'on amene en ballade a semblé aussi lourde que le canapé lit du meme nom et assez plombante d'ennui.... Beaucoup trop décousu et débridé pour tenir la longueur d'un roman
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Lors du décès de sa propre mère, la mère de Pierre Jourde, qui a eu toute sa vie une relation exécrable avec cette femme égoïste, décide de ne conserver de cet héritage encombrant qu'un antique et inconfortable canapé-lit. Elle demande à ses deux fils de le transporter dans la maison de famille en auvergne. Ce souvenir d'une relation conflictuelle trouvera sa place dans cette maison où s'entassent déjà aux yeux de ses fils maints objets inutiles.

C'est donc le prétexte pour les deux frères et la belle-soeur à se retrouver coincés pendant un long trajet dans une camionnette de location, et surtout le prétexte à égrener des souvenirs. Souvenirs en particulier de la relation apparemment assez compliquée entre les deux frères. Et l'auteur de les égrener page après page ces souvenirs, de voyages – l'Inde, un coiffeur grec rencontré dans les rues de Londres – de chutes, de maladies, d'ennuis gastriques, de conflits familiaux ou professionnels, avec entre autre une scène où apparait Christine Angot perdue dans quelques salon littéraire de province.

Est-ce là une thérapie familiale sur fond de canapé ? Il semble qu'avec Pierre Jourde, le décès d'un proche soit un excellent déclencheur pour une introspection intime à partager avec le lecteur. Ce roman est me semble-t-il écrit au décès de sa mère. Son roman précédent était empreint de tristesse, celui-ci se veut franchement désopilant. Winter is Coming était un roman difficile, tellement intime, tellement tragique en un sens. J'imagine qu'il n'est pas aisé de se remettre à l'écriture à la suite de ce deuil, alors pourquoi cet autre livre sur la famille ?

chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/02/28/le-voyage-du-canape-lit-pierre-jourde/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Il y a de l'humour, répétitif, un peu trop pour moi. Il y a des mots compliqués, trop, plus envie de les chercher, il n'y a pas d'histoire, où elle est confuse, trop. Il y a trop de trop, l'humour c'est pas donné à tout le monde, ça peut devenir rébarbatif. J'avoue, j'ai abandonné, pourtant j'ai envie de rire mais j'ai pas accroché.
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Je cite p140 « Ce n'est pas le sujet qui compte, c'est la manière. » Soit.
D'autre part, l'auteur logiquement se contrefout du lecteur puisque selon lui « un livre existe sans lecteur. »
Ce qui importe, c'est donc l'acte d'écrire et le plaisir qu'on y prend. Pourquoi pas ?
Cela pourrait sembler cohérent si Jourde ne prenait en permanence son lecteur à partie et ne perdait pas une occasion de faire la roue.
Il montre qu'il sait faire une phrase longue, « un exploit » dont il s'autocongratule avec un brin d'humour pour faire passer la chose. Plus loin, il déroule une métaphore, non sans en avoir pris soin d'en avertir le lecteur au cas où celui-ci ne l'aurait pas remarqué : « à chaque fois un petit objet, un détail matériel stupide se coince dans l'engrenage de la vie, philosophé-je par métaphore ». Idem pour le subjonctif imparfait. Il n'hésite pas à nous faire enfourner des passages grandiloquents sans oublier ceux où il fait un étalage copieux de mots savants :
« La route, en effet, était couverte d'un troupeau mêlé de mastodontes plus lents et plus volumineux les uns que les autres, brachypotéres de tôles, deinotheriums à roulettes, daeodons, oxydactylus, hypsiops, teleoceras, astrapotherium et autres platybelodons, semblant fuir quelque grand cataclysme à la Cuvier comme dans l'âge de glace. »

Il s'agissait juste d'un troupeau de moutons qui bloquait la route!

Les détails scatologiques ne nous seront pas épargnés à grand renfort d'arguments d'autorité puisque des écrivains célèbres ne s'en sont pas privés.
Le lecteur aura même droit à son entrée à l'Académie française (des fois qu'on ait oublié qu'il y a été reçu) avec une description au vitriol des académiciens comparés à des morts-vivants et à des zombies ; vieillards cacochymes et autres épithètes gratifiantes comme si la vieillesse était une tare. Il est lui-même pris à son propre piège puisque ce jour mémorable, après avoir ingurgité une tasse de thé, il est saisi d'une irrépressible envie de pisser qui va lui donner des sueurs froides. Il en conclura qu'il a fait du Proust inversé !
Bref, moi qui avais apprécié "la littérature sans estomac", je ne m'attendais pas à un tel déballage autocentré : complaisance dans l'autofiction et narcissisme à outrance, avec une abondance de détails sans intérêt qui parfois font sourire, mais la plupart du temps frisent le ridicule.
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Alors que l'on pense accompagner les "transporteurs" au long du parcours, très rapidement ce trajet n'est qu'un prétexte, au cours des étapes, de servir de point de départ à des histoires passées... Dans un premier temps.
Le quart du livre passé, on se demande si le divan n'est pas celui d'un psy. L'auteur se répand alors en pseudo réflexions dont on ne comprend pas l'aboutissement tant le cheminement est tordu. La méfiance aurait dû être de rigueur car le départ lui-même n'est déjà pas évident.
L'auteur semble vouloir régler ses comptes avec sa famille puis avec l'environnement littéraire.
On s'éloigne très rapidement du cheminement de ce canapé, tout comme l'humour présent au départ, disparaît assez rapidement.

Le résultat m'est apparu ennuyeux, sans grand intérêt et très très éloigné de son titre.

Une lecture que je n'ai pas terminée : je n'apprenais rien, on ne me racontait rien de construit.

Je n'aime pas me faire une impression sur un auteur à la lecture d'un seul de ses livres. Je tenterai donc une nouvelle expérience mais il va me falloir un peu de temps pour me détacher de cette image d'ennui.
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Long long long...
Aussi long que le voyage en camionnette de trois frères et soeurs qui descendent en Auvergne le canapé-lit issu d'un héritage depuis la banlieue parisienne.
Retour en enfance, évocation de souvenirs, mises au point, mais rien de bien intéressant à mon sens
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