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3,73

sur 1162 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir reçu la lettre d'une ancienne collègue lui apprenant sa maladie, Harold Fry, un retraité anglais va entamer une grande aventure. Sur un coup de tête, il prend la route et compte bien traverser l'Angleterre pour la sauver. Cette marche rédemptrice permet à Harold de se souvenir de son fils, de sa relation avec sa femme Maureen, de sa rencontre avec Queenie, de son enfance ... Loin de son quotidien, de ses habitudes, de son foyer, il va marcher envers et contre tous. Son âge le rattrape, le moral n'est pas toujours au rendez-vous et quand les médias s'empare de l'affaire, la quête personnelle d'Harold va se transformer en un pélerinage collectif.
Le livre est facile à lire, le personnage d'Harold est attachant même si je regrette le côté répétitif de ses rencontres et des villes qu'il traverse ... Néanmoins, les chapitres sont bien construits, l'alternance des différents points de vue donne un rythme au roman. Une bonne lecture pour les vacances d'été que je compte bien conseiller :)
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Rachel Joyce vit en Angleterre, dans une ferme du Gloucestershire, avec sa famille. Elle a été pendant plus de vingt ans scénariste pour la radio, le théâtre et la télévision, et comédienne de théâtre, récompensée par de nombreux prix. La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry est son premier roman.

Ce matin-là, lorsqu'Harold Fry quitte son appartement pour aller poster une lettre, fermant la porte sur son épouse qui passe l'aspirateur, il est loin de se douter que cette promenade deviendra une traversée de l'Angleterre. Sans boussole ni carte, sans téléphone ni chaussures de marche, il fait le premier pas. La seule chose qu'il sait c'est qu'il doit absolument continuer. Pour sauver une vie.

« Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »

Jeune retraité à la vie bien rangée, malmené par une épouse exaspérante dans ses paroles et ses gestes, Harold Fry reçoit un matin une lettre d'une vieille amie perdue de vue depuis longtemps qui lui annonce sa mort prochaine. Un courrier auquel il s'empresse de répondre. Une réponse qu'il s'empresse d'aller porter à la boîte aux lettres la plus proche, une impulsion qui lui dicte d'aller jusqu'à la prochaine... Harold sort de la ville, animé par l'intuition qu'il doit remettre cette lettre en main propre à son amie. Et que, tant qu'il marchera, elle vivra. Poussé par cette conviction aussi indéfectible que saugrenue, Harold entame alors une véritable pèlerinage à travers le pays.

Au fur et à mesure que les kilomètres défilent, Harold s'abîme dans une profonde introspection. Ses souvenirs remontent à la surface... La marche pour Queenie prend alors des allures de pèlerinage expiatoire qui donne à Harold l'occasion de revenir sur son passé, ses regrets et ses amours.

Petit à petit, alors qu'il croise la route de nombreuses personnes, chacune avec leur identité propre, une histoire et un passé souvent douloureux, Harold prend conscience des erreurs qu'il a lui-même commises en tant qu'ami, mari et père. Mais surtout, cet incroyable périple lui permet également de croire en l'avenir. C'est sans doute cette note d'espoir, cette confiance, cette foi inébranlable qui rendent le récit absolument inoubliable et l'émotion si palpable !

La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry est un roman d'une puissance émotionnelle rare, où l'on bascule sans cesse du rire aux larmes ! C'est magnifique !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Et si , comme Harold Fry, je me mettais subitement à marcher ? Irais-je comme lui vers une personne qui a compté dans ma vie et que je n'ai pas revue depuis des années ? Traverserais-je le pays où je vis depuis toujours sans jamais l'avoir vraiment regardé ? Sortirais-je enfin de mon conformisme en rencontrant des inconnus sur mon passage ? Ou profiterais-je de ce temps de solitude pour faire le point sur ma vie et revenir à l'essentiel ?
Plus que la description d'une marche , ce roman est une "remise en marche" vers la vie et un hymne à celle-ci. Profitons tant que nous sommes vivants ! Carpe diem.
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J'ai reçu ce livre, dans le cadre de l'opération "Masse critique" organisé par Babelio.com, après bien des détours, puisque je l'ai fait livré en Suisse, chez mon fils, et que ce dernier me l'a fait suivre par la poste ! Une première pour moi, mais surtout une première pour l'auteure.

En effet, "La lettre..." est le premier roman de Rachel Joyce, mais comme elle a travaillé pendant plus de vingt ans comme scénariste pour la radio, la télévision et le théâtre, on sent qu'elle maîtrise bien l'écriture.

Une lecture qui fut un pur plaisir ! La trame de l'histoire d'abord : Harold Fry, jeune retraité, reçoit un message désespéré d'une ancienne collègue à l'article de la mort et il décide de lui répondre. Mais comment répondre à une personne envers laquelle on se sent coupable ? Harold jette quelques mots sur une feuille et sort de chez lui pour la poster, mais il ne peut se décider à lâcher l'enveloppe dans la première boîte à lettre, encore moins dans la seconde, et le voilà qui se met à marcher. La rencontre d'une jeune fille le conforte dans son idée que s'il traverse l'Angleterre pour rendre visite à son amie, celle-ci restera en vie. Et le "pèlerinage" de Harold commence.

On l'accompagne durant les 87 jours qu'il lui faudra pour parcourir les quelques 800 km qui séparent Kingsbridge de Berwick. On le plaint lorsque ses pieds et ses jambes refusent de continuer à le porter, on le découvre au fil de ses réflexions sur son passé, ses relations avec sa femme et son fils, son amitié pour cette collègue, on envie la simplicité avec laquelle il accepte l'aide qui lui est offerte et on l'admire quand il parvient à se remettre en question et à dépasser ses inhibitions. On l'aura compris, ce périple est aussi un voyage intérieur.

Je ne révèlerai bien sûr pas la fin, ni même les différentes étapes, tant Rachel Joyce, sait entretenir un suspens latent. le rythme de l'histoire correspond parfaitement à celui de la marche. Aucune précipitation dans le récit, mais une avancée régulière et je dirais presque têtue. Les chapitres étant très courts, on passe de l'un à l'autre, sans fébrilité, mais avec un intérêt grandissant pour le(s) personnage(s). (Le portrait de la femme de Harold est particulièrement attachant).

Le style est agréable, les personnages sont crédibles et terriblement humains, les grandes idées jamais pompeuses, l'émotion véritable. Bref, un vrai roman !

Lien : http://meslecturesintantanee..
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Harold Fry, un ancien représentant pour une brasserie, vit terré chez lui comme une âme en peine depuis son départ à la retraite il y a six mois. Son mariage avec Maureen fait naufrage depuis des années et leur relation ne va guère en s'améliorant maintenant qu'ils vivent en permanence sous le même toit… Mais tout cela va changer le fameux mardi où Harold reçoit la lettre d'adieu de Queenie, une ancienne collègue perdue de vue depuis longtemps, qui lui apprend la phase terminale de son cancer. Parti pour poster une réponse en guise de soutien, Harold se retrouve à entreprendre un pèlerinage, équipé de ses bottes de marin, qui le mènera à traverser à pieds toute l'Angleterre jusqu'à Berwick, où Queenie est hospitalisée, dans l'espoir fou de repousser la maladie.

Au gré des rencontres, Harold va partager son histoire, écouter celle des autres et se plonger dans une introspection qui lui fera voir les drames de son existence sous un jour nouveau. Peu à peu, la nouvelle de son entreprise va se répandre jusqu'à devenir un événement public, médiatique qui bouleversera l'Angleterre tout entière, faisant de cet homme discret et réservé un emblème de la foi et du courage. Quatre-vingt-sept jours de marche pour changer le destin d'un homme…

Dans son premier roman, Rachel Joyce dresse le portrait d'un homme ordinaire qui, porté par l'espoir, va être capable d'accomplir quelque chose d'extraordinaire. C'est avec un plaisir immense que l'on accompagne cet homme simple et attachant dans cet étonnant voyage pédestre. L'on découvre avec lui les plaisirs simples d'une vie ascétique, où le bonheur réside dans la contemplation de la nature, dans le rythme lent de la marche et dans la satisfaction de l'effort fourni. Mais ne vous fiez pas à l'apparente légèreté du texte et aux bons sentiments qui se dégagent des différentes rencontres, car derrière cet optimisme abondant se cache aussi des moments de doutes, d'abattements et de grosses remises en question.

Chaque vie et chaque rencontre apporte avec elle son lot de drames et de secrets, qui viennent donner une autre profondeur au texte. Malgré les efforts d'Harold pour croire en un homme bon et altruiste, la réalité n'est jamais loin et les déceptions ne manquent pas… Néanmoins, on ne peut nier le profond humanisme et optimisme qui se dégage de cette aventure humaine. Voici un petit roman aux ficelles parfois un peu grosses, mais qui fait du bien et c'est là le plus important ! Une jolie découverte que ce roman au charme so british !

Un gros merci à Babelio et aux éditions XO pour cet agréable voyage !
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Cela commence un peu comme Forrest Gump, quand Forrest décide d'aller courir jusqu'à la barrière, puis, arrivé à la barrière, de continuer jusqu'aux limites de la ville, puis du Comté, de l'Etat, de poursuivre jusqu'à l'océan, de traverser le pays dans sa largeur jusqu'à l'autre océan, sauf que là, il ne s'agit pas d'un simple d'esprit, mais d'un retraité, usé, qui vit entre parenthèses, comme en apnée, et qui, un jour, reçoit une carte d'une ex-collègue, y répond, se lève, sort pour la poster, dépasse la boite aux lettres, la poste municipale et continue, continue son chemin, chaussures bateau aux pieds, pour la remettre en main propre, à 1 000 kms de là, tout au nord de l'Angleterre.

C'est l'histoire d'Harold Fry, qui grâce à la carte postale de son amie Queenie, trouve un but à sa vie, et cherche, dans cette marche, seul, juste accompagné par les ombres de son passé, une rédemption.

Le « pitch » parait mince et pourtant, il s'en passe des choses tout au long de ce périple, suivi à distance par Maureen, l'épouse, engluée elle aussi dans les souvenirs et Rex, le voisin prévenant.

Compagnons de route, intéressés ou non, découverte de soi et des autres, « La lettre qui allait changer de destin d'Harold Fry » de Rachel Joyce a un petit côté « Wild » de Cheryl Strayed, un « Wild », urbain, jalonné de cabines téléphoniques et de rencontres touchantes et sympathiques.
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Beau roman, belle histoire (!), le titre français ne rend pas hommage au livre, il s'agit avant tout d'un pèlerinage, pas mystique, plutôt thérapeutique ( mais ils le sont tous au fond). Harold Fry reçoit un matin une lettre d'une amie perdue de vue depuis 20 ans, Queenie Hennessy, elle l'informe qu'elle se meurt d'un cancer au nord de l'Angleterre. Pour des raisons que l'on comprendra au fil du roman, Harold, au lieu de simplement poster sa réponse dans la boîte aux lettres du coin, sur un coup de tête décide d'aller apporter ce courrier à pied à Queenie et marcher près de 1000 km, il est en chaussures bateau, sans son téléphone portable, pas équipé mais il avance laissant derrière lui sa femme Maureen avec laquelle les relations sont aigres depuis 20 ans.
J'ai bien aimé ce road-book à la manière de Forrest Gump, Harold fait des rencontres improbables, joyeuses, sinistres, envahissantes. Il se retrouve propulsé au premier rang des médias après avoir rencontré un journaliste car il conte à chacun sa quête. Finalement il se dépouille de tout pour arriver à se purger des démons qui le rongent depuis 20 ans. le récit est par moments très beau quand il est dans une sorte de symbiose avec la nature, très émouvant aussi quand il touche à l'intimité du héros, comme lorsqu'il croit reconnaître son fils dans une rue ou qu'il ne sait plus son nom à la fin, le récit est très réaliste aussi quand il évoque ses tourments physiques ou ses doutes. Il croise d"autres vies que la sienne" (pour reprendre le titre d'un livre d'Emmanuel Carrère où je perçois un peu la même chose) et ces vies déprimantes, heureuses, incertaines, étranges vont peu à peu le réconcilier avec lui-même.
Une belle lecture donc pas mièvre, comme le titre le suggère, très profonde et sensible.
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Harold Fry, retraité paisible, reçoit une lettre d'une de ses anciennes collègues Queenie, qui lui annonce qu'elle va bientôt mourir d'un cancer. Harold lui répond et s'en va poster la lettre. Mais sur la route, il lui vient l'idée d'aller remettre la lettre en main propre à Queenie. Sauf que celle ci réside à l'autre bout de l'Angleterre. Pourtant cela ne décourage pas Harold qui se fait la promesse d'aller jusqu'à elle... à pied !

Cette histoire invraisemblable d'un petit vieux qui décide de parcourir un nombre incalculable de kilomètres pour délivrer une lettre m'a beaucoup attiré ! C'est un brin loufoque et quelque part un peu magique ! Grâce à son voyage, Harold va rencontrer énormément de gens qui vont plus ou moins l'aider dans son drôle de pélerinage ! Cela lui permettra de remettre en cause sa vie et son passé. Quoi de mieux que de marcher pour réfléchir sur ses actions antérieures et faire un point ?! Harold l'a bien compris et se lance un sacré défi !

J'ai aimé l'évolution des personnages, outre Harold qui nous livre petit à petit sa vie (sa rencontre avec sa femme, sa relation avec son fils, son travail, ...), nous faisons la connaissance de Maureen, sa femme qui ne comprend pas trop le but d'Harold (enfin dans un premier temps). Au départ, j'ai limite détesté ce personnage, puis sa manière de réagir et d'évoluer m'a plu. Comme quoi, l'auteure a fait du bon boulot parce souvent je reste assez fidèle à ma première impression !

On apprends donc énormément de choses sur la vie personnelle d'Harold et l'on sent qu'il se cache de lourds secrets derrière tout ça. Arrivée à la moitié du livre, j'avais déjà deviné certaines choses. Cela ne m'a pas forcément dérangé puisque je voulais tout de même savoir la fin de l'histoire ! Gaellooo qui l'a lu avant moi, fut au contraire surprise de certaines révélations... comme quoi ! ;)

J'ai beaucoup apprécié la manière d'écrire de l'auteure Rachel Joyce, j'ai d'ailleurs récupéré quelques citations par ci par là !

Bref, j'ai retrouvé dans ce livre une belle histoire qui redonne foi en l'espoir et en l'espèce humaine ! Un agréable moment à travers un voyage en Angleterre !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Harold Fry est septuagénaire, un jour, une lettre lui étant destiné arrive. Il ne reconnaît pas l'écriture et ne connaît personne vivant au Nord de l'Angleterre. Il l'ouvre en se disant qu'elle ne lui est sûrement pas adressée. Mais il se trompe, cette lettre vient de Queenie, une amie qu'il n'a pas vue depuis vingt ans. Elle lui annonce qu'elle va mourir suite à un cancer. En voulant poster sa réponse, Harold poursuit son chemin et il prend une décision. Celle de parcourir mille kilomètres pour sauver Queenie.

Alors oui, au début on est sceptique « en quoi marcher va sauver quelqu'un en phase terminale » ? Harold veut faire quelque chose pour elle, il ne peut pas rester sans rien faire et cette marche est censée donner du courage à Queenie. Mais ce n'est pas simplement une « bonne action », c'est bien plus profond que cela. Au fil des pages, Harold a des flash-backs. Il fait le point sur sa vie, ses déceptions, ses joies et ses regrets.

Harold va faire d'étonnantes rencontres sur sa route, à la fois bonnes, mauvaises, cocasses. Dans ce roman, j'ai été émue, attristée mais aussi morte de rire par certaines scènes hilarantes ! J'ai eu peur que ce roman soit «trop beau ». Ce n'est pas le cas, vers la fin, des révélations inattendues m'ont surprise. J'étais loin de m'imaginer tout ça et j'ai d'autant plus apprécié le livre.

Je ressors de cette lecture satisfaite. A travers un périple à travers l'Angleterre mais aussi à travers une vie tout simplement. Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai adoré et si vous voulez vous détendre, ce roman vous divertira tout en vous faisant ressortir un lot d'émotions.
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
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Un road trip pédestre à travers l'Angleterre, qui n'est pas sans rappeler "the Straight story" (le titre en français est une épouvantable traduction littérale) de David Lynch. La traduction du titre du livre ici est également sujet à questionnement.
On y croise tout ce que l'Angleterre compte de personnes paumées et qui se raccrochent à l'odyssée d'Harold Fry, qui lui même ne comprend pas vraiment ce qui lui a pris.
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