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EAN : 9782374910604
128 pages
Quidam (03/05/2018)
3.68/5   11 notes
Résumé :
Les parchemins du petit monstre patientaient dans l'ombre...
Mont Olympe, Bithynie, 1054. La vie et les amours tumultueuses de Zoé Porphyrogenète -vieille reine byzantine assassine, remisée trop longtemps au gynécée- racontées par celui qui l'aima plus que tous: l'eunuque nain Nicétas.
Paria, bouffon, poète sage ou fou, le moine Nicétas dévoile tout à son dernier amour, un homme cette fois...

Sexe, pouvoir et trahison dans la Byzance du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Que voilà un ouvrage surprenant...
Encore plus pour un premier roman. le moins que l'on puisse dire est que l'auteure ne choisit ni la facilité ni le conformisme. Elle opte pour une langue riche, pour un décor antique, parfois baroque et chante une épopée à la fois tragique et sensuelle. Nous sommes à Byzance, au XIème siècle et l'eunuque nain Nicétas nous raconte les jeux de pouvoir de la cour à laquelle il appartient, avec ses intrigues et ses trahisons. Mais surtout il chante son amour pour la reine Zoé, longtemps libre mais recluse puis mariée sur le tard, nous fait découvrir son éveil des sens et également sa cruauté.
C'est étonnant, iconoclaste, très spécial.
Je l'ai lu avec intérêt, un peu déboussolée par ce tourbillon lyrique et foisonnant mais pas mécontente de m'être confrontée à ce drôle d'objet littéraire.
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Voilà à peu près ce que l'on peut faire de plus surprenant en littérature de nos jours.
Il faut un sacré culot pour écrire un premier roman de cette façon en 2018. Il en faut de l'audace pour oser être à ce point non conventionnel.

«Rouge encor du baiser de la reine» ce sont les lettres de Nicétas, nain, eunuque, moine et lettré à son dernier amour. Dans cette correspondance il raconte les jeux de pouvoir de la cour Byzantine, les intrigues, les trahisons et sa passion pour la reine Zoé.
Il n'est pas utile d'en dire plus.

115 pages foisonnantes, exubérantes et baroques dans une langue excessivement érudite qui parfois, je l'avoue, m'a désarçonné mais au final, une expérience de lecture assez jouissive
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Une époque (11ème siècle), des lieux (Byzance et un monastère en Bithynie), des personnages (un bouffon difforme, la reine Zoé, un humaniste), une forme (un roman historique où l'illusion référentielle est soutenue par l'adresse au lecteur), tous les éléments semblaient réunis pour que je sois captivée par ce roman original. Déception ! Je n'ai pas adhéré du tout au traitement de cette histoire. le lyrisme et le sordide d'un langage imagé qui se veut marqué par l'époque, les références absconses, l'absence de marqueur psychologique des personnages, tout cela m'a lassée et m'a semblé maladroitement construit et traité. Il y avait là, je crois, de quoi faire une belle fresque, un vrai beau roman qui associe toutes les formes de la passion amoureuse à des évènements historiques peu connus. Dommage !
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« Rouge encor du baiser de la reine » tient de l'OLNI. Présenté comme la transcription de feuillets manuscrits datant du XIè siècle, les références historiques sont nombreuses, voire érudites. C'est aussi l'autobiographie rapide, en forme de confession, de Nicétas, nain asexué de naissance, eunuque au service de l'impératrice byzantine Zoé Porphyrogenète. C'est encore une histoire d'amour, celle de Nicétas pour Zoé, sa Reine de coeur, mais aussi pour d'autres hommes et femmes, pour, somme toute, la vie. C'est enfin, une sorte de long poème en prose, car la plume d'Anne Karen a cela de particulier que la poésie est dans chaque ligne et transforme le texte en vision onirique.
Récit atypique, tant par l'écriture que le contenu, « Rouge encor du baiser de la reine » laisse rêveur.
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Les éditions Quidam publient ce petit chef-d'oeuvre, une courte et intense "fantaisie" historique byzantine à la langue savoureuse et à l'érudition jamais lourde, sous forme de lettres qu'adresse le nain eunuque Nicétas à son dernier grand amour. 115 pages gourmandes et jouissives à savourer tranquillement.
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critiques presse (1)
Actualitte
14 août 2018
Étonnant, ce premier livre d’Anne Karen, qu’on n’ose appeler roman tant son atmosphère est poétique et son étrangeté féerique par endroits. Non seulement Rouge encor du baiser de la reine nous renvoie à Nerval, mais il nous transporte loin dans l’Histoire.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La nuit pâlit. La voix liquide des oiseaux jaillit. C’est le moment où seul et immobile dans ma cellule j’assiste au repli des ombres. Par la fenêtre ouverte la montagne se détache du ciel limpide. L’espace s’étire. La mer s’ébroue là-bas. Un chien aboie sur le bourdon du torrent. Peu à peu la montagne avance et les ténèbres reculent. Les rochers, les buissons, les arbres apparaissent. Les couleurs s’allument. Le ciel, la mer, la montagne, les rochers, les buissons, les arbres, le chien, les oiseaux entrent par la fenêtre ouverte de ma cellule. Chaque nuit est une mue.
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L’amour n’est pas le coït: piqûre de la chair dans la chair, frottement compulsif éphémère qui soulage et fait dormir.
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