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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La couronne verte
Trois jeunes dindes du Midwest partent pour une semaine de vacances à Cancun, avec le secret espoir de passer à la casserole. Bonne idée puisque une des célèbres recettes du Mexique est le « mole poblano », préparation à base de volaille et de cacao.

Terri, Anne et Michelle se retrouvent donc à l'hôtel del sol (bellevue en français) entourées de mecs en shorts et en maillots.
Terri choisit le programme A, baise picole et plage avec crème solaire.
Anne et Michelle après avoir cramé sur la plage, couleur homard, choisissent respectivement le programme B : baise, picole, pyramide avec un groupe de mecs de son âge et le programme C : picole pyramide (et plus si affinité) avec un vieux.
Seul le plan A fonctionne, mais on entend plus parler de Terri après la page 20. le plan B est foireux ( pas de baise) et le plan C part en vrille.

Il y a une histoire de plume verte que Michelle (plan C) recueille dans ses petites mains au cours d'une scène hallucinante de niaiserie où elle chante de sa belle voix, comme le corbeau de la fable, en haut de la pyramide de Chichen Itza (et non Chicken qui aurait été plus approprié), plume récupérée par Anne (plan B) et restituée plus tard.
Une plume qui pèse très lourd comme celle de l'auteure.

Plus de commentaires ne conviendraient pas à cet ersatz de roman écrit gros, visiblement entre deux avions, avec des innombrables chapitres de deux , une, voire un quart de page sur les 220 qu'il faut tourner.

Que s'est-il passé chère Laura Kasischke ? Une insolation, un problème d'impôts ? C'est arrivé au plus grands de Ronsard à Duras en passant par Hugo et René Char ( lire à ce propos l'excellent et hilarant livre de Pierre Bayard « Comment améliorer les oeuvres ratées » dans lequel « la couronne verte » pourrait figurer en bonne place).

Passons.


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Le Spring break, ce Honolulu cheap des teenagers américains… Anne, Michelle et Terri, à peine 18 ans, s'envolent pour le Mexique, les plages, l'alcool et les garçons en maillots de bain. Pour perdre un peu la tête. Elles vont perdre bien plus que cela. Les ruines du Yucatan, les alcools couleur pastel, les rêves de petite filles qui se cherche un papa, vont rapidement se mélanger en une fresque épouvantable et enseigner aux trois lycéennes qu'il faut disparaître avant de pouvoir renaître.

Comme Rêve de garçons, La Couronne verte dépeint des lycéennes américaines typiques, des gentilles filles élevées au grain, BFF et virées au centre commercial, névroses de teenagers sages. Cet univers tranquille entre en collision avec une scène qui rappelle les grandes heures de MTV Break (1995, qu'as-tu fait de nos jeunesses?) ou le très récent Spring Breakers d'Harmony Korine. Un univers peu classieux à base de cocktails dégobillés sur les plages et de maillots de bain qui se font la malle sous les sunlights. On pourrait s'attendre à des étincelles. le résultat tient plutôt du pétard humide. Comme pour les deux romans précédents, j'ai cette désagréable impression de bonne idée non aboutie, de tambouille trop ambitieuse. D'un côté, des personnages tellement pétris de clichés que cela empêche toute empathie (ce qui n'est pas un problème en soi mais au vu du déroulé des évènements, l'absence d'empathie nuit). de l'autre, un galimatias mystico-philosophique pas léger du tout, à base de pyramides mayas, de sacrifice de vierge, de quête du père et de serpent à plumes qui perd son ramage au fond d'une bouteille de tequila. le récit alterne les points de vue d'Anne, rationnelle et sans surprise, et de Michelle, toute à sa conquête de liberté avec une nette tendance à prendre les canards sauvages pour des enfants du bon Dieu. En filigrane, une réflexion sur l'éducation des filles et l'attrait des feux de broussaille sur leurs jeunes esprits surprotégés, pas dénuée d'intérêt mais (des)servie par des métaphores lourdes comme des parpaings de 14. Premier geste des demoiselles en arrivant au Mexique : ne plus attacher leur ceinture de sécurité – ooooooooh, il va se passer quelque chose de grave. Dans le même genre, la métaphore filée de la renaissance, de la nécessaire mort à soi au contact du danger, ambiance mythe de la caverne, qui parcourt le roman est particulièrement épaisse. L'immersion dans le mythe de Quetzalcóatl n'aide pas, elle n'élève pas le propos, le plombe plutôt, même si l'on comprend bien le caractère violemment pictural du roman, qu'il s'agisse des plans larges sur une nation d'ados défoncés au mezcal ou des scènes de jungle. J'ai l'impression que l'auteur essaie trop. On comprend rapidement ce qu'il va se passer, il ne faut pas faire pas confiance aux inconnus, encore moins aux inconnus qui vous inspire confiance, le danger ne vient toujours de là où on pense, bla bla bla. Il n'y a pas de climat malsain, comme j'ai pu le lire ailleurs. La démonstration a des faux airs de leçons de morale par une soccer mom flippée. Quand le roman finit par rejoindre le fait divers, on n'est pas terrifié par la réalité des évènements décrit, non. On s'ennuie. Comme pour Les Revenants, la fin, ultra prévisible, tombe à plat. Presse et critiques célèbrent l'écriture éminemment poétique de Laura Kasischke, je commence à me dire que celle-ci s'est perdue à la traduction. Or mettre tout ça sur le dos du traducteur, c'est un peu facile, vu que littérairement parlant, il ne se passe rien. Ou pas grand-chose. Et pas longtemps.
Lien : http://luluoffthebridge.blog..
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... je ne sais pas pourquoi ce livre s'était retrouvé "noté" dans mon carnet de livres à emprunter à la médiathèque ... sans doute ai-je vu il y a longtemps une video de booktube ("youtube qui parle de bouquins" ...) où une nana en disait du bien... J'imagine qu'elle n'avait pas du tout "dévoilé" le sujet précis livre ("spoilé" comme on dit de nos jours ... ) et qu'elle avait juste dû dire "c'est super lisez-le" (et ça avait suffi à me convaincre ...)Car sinon je ne l'aurais JAMAIS noté dans ma liste à lire car je n'aime pas vraiment les livres qui traitent de "ce sujet" ... Je ne vais pas non plus en dire trop cela dit rien qu'en résumant "jeunes bacheliers (enfin l'équivalent aux états unis quoi ... ) qui partent en vacances au bord de la plage dans le but de se bourrer la gueule et de fricoter tous ensemble avant d'aller à l'Université "... on voit vite de quelle manière ça peut dégénérer... bref ...
Mais là je parle beaucoup pour ne rien dire ... alors tout ça pour dire : dès les premières pages j'ai été surprise de ne pas avoir trouvé ce livre dans la section "ado" de ma médiathèque car en le lisant je n'ai pas trop "accroché" avec le style (à la fois simple ... mais tout à la fois bizarrement pompeux dans les "images" ... ) et je me disais "ça fait vraiment 'livre pour ado" (mais livre pour ado bas de gamme quoi ...)(j'exagère un peu peut-être ? je ne sais pas ... j'ai eu envie de sauter plein de passages alors bon ... pfff ) ... Je suis trop vieille ou je ne sais pas (perso comme je le disais j'ai pas besoin de lire un bouquin pour savoir ce qu'il peut arriver quand on met ensemble des mecs idiots , des nanas qui veulent faire comme tout le monde , et de l'alcool ... )... Je n'ai pas besoin que l'on me mette en garde à ce sujet ... Je sais me mettre en garde seule (et franchement faut être une nana vraiment trèèès bisounours pour croire que tout va bien se passer quand 3 mecs bourrés nous proposent de boire et d'aller à une soirée avec eux après en plein milieu de la forêt... ) ... j'ai donc trouvé la lecture de ce bouquin assez ... inutile pour ce qui me concerne et je suis complètement passée à côté du trip "chamanisme ...ou chaipakoi " greffé à l'histoire ... BREF . Désolée. J'ai l'impression d'être d'un cynisme affreux en n'aimant pas ce livre qui semble pourtant bien coté ...
Avantage : il se lit rapidement (en une soirée... ).
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Pas aimé. L'angoisse y est sourde, et monte en puissance au fil des pages, de façon assez téléphonée. Et bien sur, le danger ne vient pas de là où il était était censé venir. Tous les archétypes de la jeunesse américaine sont retournés les uns après les autres, de façon un peu facile. Bof bof...
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