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3,8

sur 1020 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai vraiment failli abandonner ce bouquin dès les cents premières pages tournées, beaucoup de personnages, je n'ai pas vu ou l'auteur voulait en venir. J'ai bien aimé le style d'écriture de Laura Kasischke mais j'ai eu beaucoup de mal à me faire au récit. Surtout avec le personnage de Nicole ou on nous indique qu'elle est morte dans un accident de voiture et ou on revient plus tôt avant sa mort.

J'ai bien aimé la partie avec la professeure Mira sur les rites funéraires et les superstitions que cela engendre.

Mais je n'ai pas accroché au récit sur les sororités, sur les étudiants américains ce qui est la base du récit et sur 662 pages cela m'a parut long.

La partie enquête avec Shelly et sa relation avec Josie sont un peu plus intéressante également, mais globalement la lecture de ce livre ne me laissera pas de souvenir impérissable et j'ai eu une impression d'évanescence tout au long du récit. J'ai un autre livre de l'auteur dans ma Pal rêves de garçons qui est plus court ainsi je pourrais voir si j'en lu d'autres ou si c'est vraiment le style de celle-ci qui ne me convient pas.
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Craig, jeune étudiant insouciant et fêtard tombe amoureux de Nicole, jolie jeune fille à l'avenir prometteur, qui réside aussi sur le campus de Godwin Honors College. Lorsque Nicole meurt dans un accident de la route, Craig qui conduisait la voiture est soupçonné de meurtre. Il ne se souvient de rien et peine à se défendre.

Shellie est le seul témoin oculaire de ce drame et malgré son insistance pour témoigner et prouver l'innocence de Craig, les journaux continuent de cacher la vérité et d'enfoncer le jeune conducteur.

Perry partage la chambre de Craig et malgré son attachement pour Nicole soutient son ami dans l'adversité. Il se passionne pour les traditions liées au culte de la mort et bénéficie d'une dérogation pour suivre les cours qui traitent de ce sujet.

Mira, est le professeur de Perry pour ce cours dont l'intitulé est "la mort, mourir et les non-morts". Mira vit des heures difficiles dans sa vie de couple et doit travailler avec acharnement pour pouvoir renouveler son contrat dans cette prestigieuse université.

Cette poignée de personnages, et plusieurs autres plus secondaires, ont un lien avec les faits mystérieux et surnaturels qui se produisent sur le campus de cette université du Midwest américain.



J'avais vu -pas lu, la nuance est de taille- beaucoup d'avis enthousiastes sur ce livre, sur cette auteure. C'est donc une couverture familière qui a attiré mon regard sur le tourniquet de la bibliothèque municipale. Au bout d'une centaine de pages j'ai cherché, en vain, le secours d'une quatrième de couverture (il n'y a pas de résumé), j'ai donc reporté mon attention sur la couverture et sur le titre Les revenants. Je saisissais mieux pourquoi la mort, ses rites, son folklore en étaient le personnage principal, mais regrettais mon choix pour un thème peu engageant.

le début de l'histoire est poussif et nous présente des personnages antipathiques et futiles. Il est difficile de s'y retrouver dans le nombre de protagonistes, l'auteure manque souvent de précision, elle multiplie les flash-backs concourant encore à ajouter de la confusion.

Au bout d'une centaine de pages il m'a donc fallu trancher: " Stop ou Encore". J'ai sûrement fait le bon choix en décidant de poursuivre ma lecture car j'ai enfin senti, chez les personnages cités plus haut, émerger deux doigts de discernement et les contours d'une histoire palpitante se dessiner.

L'auteure dénonce les sororités et fraternités, ces groupes claniques qui caractérisent les universités américaines, le bizutage humiliant et dégradant qui dérape, les instances directrices qui camouflent des faits graves et cautionnent des actes révoltants afin de garder leur rang au palmarès des meilleures universités. Les revenants décrit cette étape charnière de l'adolescent qui devient adulte mais se balance encore entre deux âges sans réussir à trouver l'équilibre. Les revenants évoquent notre attirance et notre fascination pour la mort mais aussi notre questionnement et nos peurs.

La plume de Laura Kassischke n'est pas transcendante mais elle réussit en nouant et dénouant des intrigues, en surfant dans un monde surnaturel à nous tenir en haleine avant que le soufflé ne retombe brutalement lorsque au dernier chapitre l'auteure n'assume plus son histoire et se dérobe.

Entre Laura Kassischke et moi c'est déjà fini!

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Comme dans Rêve de garçons, l'auteur déploie des réalités américaines communes, des routines usantes, une galerie de personnages proches du rongeur dans sa roue, pour mieux en indiquer la facticité. À croire que la vie, loin d'être une scène, est un marais, une tourbière qui avale lentement mais sûrement. Bien sûr, n'est pas « revenant » celui qu'on croie, pas le cher disparu mais bien plutôt le malheureux vivant. Craig et Nicole, Perry l'ami boy-scout, Josie la garce, la prof mère de famille, la prof lesbienne, ce sont tous des ombres condamnés à répéter les mêmes moments de leurs vies. Des esquisses. Forcément, me direz-vous, ce sont des personnages de roman, allégorie, caverne, tout ça, tout ça… En tant qu'imitation de vrais gens, ils sont la moitié de ce qu'ils pourraient être (oui, je sais que ce n'est pas français, il est 2h05 je n'ai pas mieux sous la main), ce qui fait sens ; en tant que créations littéraires, hmmmm… aussi, ce qui pose un problème. À moi, du moins, car je n'ai trouvé à aucun moment cette ribambelle signifiante – ce qui est bien dommage, car c'est plutôt mon type, d'habitude, les ombres de soi-même et je trouve cela évocateur. Ce sont des types, des emplois, pour filer la métaphore théâtrale. L'Ami méritant, la Pétasse, la Mère de Famille Harassée, l'Amoureux...
Le roman emprunte la forme du roman-chorale, doublée du roman policier, mais de loin et on voit un peu les coutures. Parlant de construction, l'alternance passé/présent de part et d'autre de l'accident dont le récit reste lacunaire est plutôt une bonne solution (y en avait-il vraiment d'autre ?) mais elle induit des cliffhangers perpétuels assez lourds, d'autant que les chapitres sont courts et partant, nombreux. Encore une couture, j'imagine, genre le roman qui se désigne lui-même comme un mauvais roman policier, à moins que ce soit juste de la maladresse, je n'en sais rien mais je vais être optimiste. Je suis tombée il y a quelques temps sur une interview de l'auteur par François Busnel pour la Grande Librairie, où celle-ci indique s'attacher aux images, plus qu'au langage en lui-même, ce que je m'attendais à retrouver ici. Ooops. Est-ce une question de traduction ? Je ne dis pas que c'est mal écrit, ou plat, ou que sais-je. Au contraire, les 400 premières pages sont passées en un clin d'oeil – comme une très longue bande annonce, peut-être. On se retrouve facilement pris dans le flot, dans le gruau de ces petites vies qui flirtent bien malgré elles avec l'anormal. Je dis bien : anormal, car si Kasischke entreprend le motif du fantôme, c'est en tant que révélateur, image en creux, pas tant pour sa capacité à étendre (les frontières du) réel que pour en souligner les manquements. le revenant, dont je ne vais pas reprendre la polysémie, n'est pas un motif fantastique, un en-deçà et pas un au-delà du réel (oui, j'arrête avec les jeux de mots téléphonés). Pour résumer, si vous cherchez une histoire de fantômes, merci de repasser plus tard et ailleurs.
Je ne cherchais pas particulièrement une histoire de fantômes, pour une fois. Une bonne histoire de hantise a moins besoin de fantôme que de psyché tordue, cela dit. Et ici, en un mot : non pas. Ce qui m'a gênée, à la longue, c'est l'absence d'idée neuve, si je puis me permettre ce raccourci brutal. On parle de la mort, tout le temps même, ou des sororités étudiantes, ou de la mesquinerie inhérente aux milieux quels qu'ils soient, mais somme toute on n'en « dit » pas grand-chose en dehors de ce que 2 mn de réflexion plus ou moins avinées peuvent offrir. Exemple : les « grecs », les fraternités étudiantes, sont réputés pour être soit des lieux de débauche et de beuverie, soit une antichambre des différents groupes sociaux avec échelles et marchepieds de rigueur, dans tous les cas une force en lutte avec l'individu. On en compte plus le nombre de films sur le sujet, du plus confidentiel au plus campus movie. Les Revenants n'apportent strictement rien au débat. Par rapport au Maître des illusions, par exemple, à sa bande d'hellénistes tarés – des vrais hellénistes, cette fois, pas des « grecs », ce qui est déjà nettement plus exotique. À mon goût, il manque clairement quelque chose et plus je lis les critiques élogieuses, plus je pense être passée à côté de l'essentiel. Il me manque ce petit twist tordu, vaguement malsain qui fait le charme de Brett Easton Ellis, par exemple. Ce minuscule éclat – de brio ? gouaille ? – qui fait exploser les systèmes de l'intérieur et/ ou rend toute chose cruciale.

Lien : http://luluoffthebridge.blog..
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Je suis incapable de classer ce livre : roman, thriller, satire sociale, polar, science fiction... il touche un peu à tous ces genres sans jamais réussir à être vraiment convaincant. Dommage, cela ne correspond pas du tout à ce qui m'avait fait apprécier Laura Kasischke : des atmosphères étranges même pour des situations banales (un peu comme dans certaines nouvelles de Buzzati) et des fins surprenantes.
Je préfère quand elle écrit des récits plus ramassés, condensés. Dans "les revenant" j'ai eu l'impression d'une dilution des idées et des propos ...avec en prime quelques bizarreries de traduction !
Je vais tenter quand même d'autres romans de cette auteur pour essayer de retrouver le plaisir que j'avais eu à lire "Esprit d'hiver" ou "Rêves de garçons"...
Affaire à suivre !
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J'ai été au début assez déstabilisée par la lecture de ce roman, en effet, la narration n'y est pas chronologique. Puis, on se laisse happer par les histoires entremêlées des différents protagonistes, et là, arrive le moment, où on ne peut plus lâcher le livre. On veut toujours en savoir plus !
Néanmoins, je n'ai attribué que 3 étoiles car j'ai été déçue par la 5ème partie du livre, dans laquelle toutes nos questions ne trouvent pas réponse... Dommage : j'y pense encore.
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Comme l'été dernier, je me suis tapé le gros campus-novel de l'année, prêté par ma soeur. Je ne sais pas pourquoi, tous les ans en hiver ou au printemps, ma soeur me prête un gros roman (enfin elle m'en prête plein d'autres avec), sans trop rien m'en dire à part "c'est pas mal"; je lis la quatrième de couverture et j'oublie le bouquin sur mes étagères. Puis au moment de faire ma valise d'été, je me dis "tiens, ça a l'air parfait pour la plage" et j'embarque le campus-novel, en oubliant que celui de l'année dernière m'est resté sur l'estomac... (Les Débutantes, de J. C. Sullivan)
Donc celui de cette année, c'est Les Revenants de Laura Kasichke. Alors Kasichke, j'ai adoré le premier que j'ai lu d'elle (En Un Monde Parfait), mais pas du tout Esprit D'hiver, pourtant encensé par la critique et les blogs de lecteurs... Donc j'étais un peu méfiante, mais sans plus.
Et là, 500 (ou 600, je sais plus) pages de fraternités/sororités étudiantes, de résidences universitaires, de jeunes et beaux étudiants, de prof méritants mais pas sûr d'eux, de petites garces blondes aux yeux bleus... Bref, qui a déjà vu un film américain se passant sur un campus (et QUI n'en a jamais vu un ???) ne trouve absolument rien d'intéressant là-dedans. de plus, elle fait vaguement un roman noir ou à énigme, avec une fille qui est morte mais peut-être pas, avec des sociétés secrètes pleines de pouvoir, etc... Là, de l'ambiance "Sexe Intentions" on passe à "The Skulls" (oui ben si vous n'êtes pas né en 1980 ces chefs-d'oeuvre ont pu vous échapper; de même, si vous n'étiez pas fan de Buffy contre les vampires et de Dawson, vous ne les avez peut-être pas vus...). Bon, pourquoi pas me disais-je en moi-même tout en lisant, après tout, je me suis peut-être trompée sur Laura Kasichke, j'ai cru qu'elle était considérée comme un grand écrivain américain, en fait c'est seulement une Connelly au féminin, j'ai rien contre, faut juste prévenir.
... mais bien sûr, Connelly, lui, il nous récompense d'avoir bien lu son livre jusqu'au bout en nous résolvant toute l'intrigue dans les 4 dernières pages. Kasichke, elle, se souvient qu'elle n'est pas censée faire du Connelly, et après nous avoir fait du "Alice Detective", elle opère un virage à 90° dans les 4 dernières pages en ne nous rendant pas les clés. Bref, c'est "The Skulls" mais on a l'impression qu'il manque la fin. Ha ouais, OK, c'est ça un écrivain ??? Bon, je le note pour plus tard...

---> Bref : Kasichke, tu m'auras plus, et le campus-novel de l'été prochain je crois bien que je le lirai pas : j'irai le voir au cinéma, ça me gagnera du temps et me rappellera mon adolescence !
Lien : http://exigeante.canalblog.c..
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Je me suis lancée dans cette histoire car j'avais vu de bonnes critiques, une quatrième de couverture qui donne envie ...... mais voilà cela s'arretera là pour moi. Je me suis ennuyée tout du long !!! je l'ai trouvé long mais long ...... je n'ai pas réussi à être intriguée ... au bout de la 300ième page, je me suis posée des questions quant aux critiques, et j'ai cherché aussi les critiques négatives et ouff je n'étais pas la seule .... bref cela reste une belle prose (malgré quelques traductions qui laissent à désirer parfois), mais les personnages ne m'ont pas donné envie de les suivre à la fin du roman. Lorsqu'il y a eu un peu d'action, de rebondissement vers la 400ième page, elle retombe très rapidement .... puis la fin reste insignifiante ... Pour ma part, roman plat. Je ne resterai pas sur cette mauvaise impression avec l'auteur, des remarques disent qu'elle a fait de meilleurs romans, affaire à suivre !
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