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Gaël Morel (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782081215016
189 pages
Flammarion (25/08/2008)
2.91/5   16 notes
Résumé :
Une ville de province au milieu des années quatre-vingt. Eric est un collégien solitaire, plus rêveur que studieux. L'année du brevet s'annonce pénible. C'est alors que Romain, adolescent dissipé, atterrit à ses côtés. Au fond de la classe, une amitié s'engage. Ébloui par le style new wave de son camarade, Eric aspire désormais, loin de la ferme qu'il habite, à un destin plus palpitant. Bien que sauvage, Romain lui ouvre les portes de son univers, bouscule ses habit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Critique publiée sur Senscritique (2011)

J'aurai finalement trouvé l'autre roman sur lequel je n'avais pas eu le temps de chroniquer dans ces dernière années. New Wave, écrit à quatre mains, à partir du script du téléfilm du même nom, est l'histoire un peu éthérée d'une amitié entre deux adolescents pas vraiment perdus, mais déboussolés suite au départ de leurs grands frères.
Romain et Eric, donc, timides et maladroits dans leur amitié comme les adolescents le sont. Une belle amitié pourtant, et un beau roman, qui se termine par un coup de poignard dans le coeur en dernière page, et qui laisse la chair de poule quelques secondes.
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Très décevant, le style de l'auteur ne m'a pas du tout plu.
Je n'ai pas pu lire ce livre jusqu'au bout...
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Un bon roman avec deux adolescents qui apprennent à se connaître dans les années 1980, sur fond musical de New Wave.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sur la terrasse de la petite maison qu'il habitait au flanc ouest de Montmartre, Johnny humait l'air du matin en rêvant à sa vie écoulée et ressentait la tristesse de vieillir, qui étreint plus durement les êtres asservis par une passion toujours chaude. Près de lui, un arbre qu'il avait vu planter arrondissait à hauteur de la terrasse une frondaison encore odorante de l'averse de la nuit et mouillait alentour la lumière oblique du matin. Johnny se revoyait quinze plus tôt dans le même soleil matinal, devisant avec des compagnons agréables et tels que s'il les eût choisis avec beaucoup de prudence. Il avait alors quarante-cinq ans et gardait en sa maturité une jeunesse encore ferme tant du visage du corps. Sa politesse et sa bonne grâce, qui faisaient rechercher sa société, étaient sans afféterie et fleurissaient naturellement. Pour forcer l'attention et l'intérêt des hommes désirables, il n'avait pas besoin de cet empressement exagéré, de cette prévenance courtisane, qui devaient l'amener à se faire remarquer par des attitudes efféminées. Autrefois, il était généreux avec désintéressement et les jeunes gens venaient à lui sans calcul, heureux de plaire. Aujourd'hui, ils ne venaient plus. La vie n'avait plus de tendres surprises.p.142
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[...], emprunt de cet orgueil adolescent qui renie l'enfant aveugle que l'on était jusqu'alors et l'arrogant adulte que l'on détesterait devenir, indigné du mépris que l'on inspire aux plus agés que soi, pour la plupart repliés sur l'expérience de leur age qui, à les voir, éveille la peur du lendemain, l'appréhension de l'inédit, le rejet de tout événement, toute relation, tout objet qui n'aurait pas de contours prédéfinis, territoires inexplorés donc inexplorables, comme si les rides attaquaient leur visage en contrepartie de cette vie qu'ils ne creusaient plus, satisfaits de sa maigreur, de son train-train, de son immobilité.
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La ville s'organisait comme une famille qu'Eric supposait sienne sans toutefois la revendiquer. Elle ne lui inspirait qu'un petit confort quand il se promenait le samedi sur les trottoirs de son artère principale. On y croisait ceux que l'on "connaît sans connaître", ces gens dont on ne "connaît" que le visage aux traits ni surprenants ni tout à fait habituels qui jamais n'intègrent les souvenirs, mais une mémoire de surface qui permet, lorsque le regard les intercepte, d'éprouver de la douceur des choses faciles, sues, déjà repérées quoique de profondeur incertaine, comme installées à la frontière de ce qui nous sépare du danger.p.52
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Eric restait fréquemment dégoûté par le considérable avantage dont bénéficiaient, le long de ce parcours qui menait à l'abstinence, les individus les plus creux.
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La porte claqua comme un soulagement.
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Entretien réalisé en novembre 2007 (1/2) – Source : Auteurs TV
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