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3,48

sur 553 notes
Avis quelque peu mitigé. le livre me tombait des mains jusqu'à environ la 100ème page, trop de remplissage, une histoire banale d'amants et de 5 à 7. Puis, dans les réflexions, il m'a semblé trouvé une forme d'humanité, loin des formules à best seller et je suis entrée dans l'histoire, malgré de grosses ficelles et des rebondissements prévisibles. La fin est prenante et sobre. Mais on a décidément du mal à retrouver le Douglas Kennedy des "Désarrois de Ned Allen" ainsi que de "A la poursuite du bonheur".
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Un roman qui bouleverse le lecteur, qui met à mal sa volonté de tourner les pages, le fait pleurer. L'histoire d'un amour de toujours mais d'un amour de jamais, d'un amour qui brûle et qui apaise, qui ne vit pas à proprement parler mais ne meurt à aucun instant (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/06/10/isabelle-lapres-midi-douglas-kennedy/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Isabelle l'après-midi - Douglas Kennedy
@editionsbelfond

Alors voilà, j'ai tout laissé de côté, abandonner toutes mes lectures en cours, pour retrouver @douglaskennedyfrance, car oui, pour moi, un rendez-vous avec Monsieur Kennedy, ça ne souffre d'aucune attente. J'ai donc pris un aller simple, sans retour, vers un roman bouleversant mais terriblement addictif.
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Quel plaisir de retrouver sa plume si envoûtante. Une plume si délicate qui nous écrit là une histoire d'amour aussi passionnelle que déchirante, dans le Paris des années 70 (à l'époque où un Paris-Marseille, c'est 9h de train tout de même !).Cette histoire, c'est celle de Samuel, jeune étudiant américain qui débarque à Paris pour quelques mois de liberté, avant d'intégrer l'école de Droit aux Etats-Unis. Lors d'une soirée avec son voisin lui aussi américain, il rencontre Isabelle, celle qui, d'un regard a fait chavirer son coeur, pour ne plus jamais le quitter. Cette histoire dramatique est celle d'un destin impossible entre deux âmes soeurs qui se rencontrent sans que leurs temporalités ne s'accordent, celle d'un amour passionnel jalonné par les regrets de la vie, celle de cinq à sept fougueux qui dureront trente ans. Trente ans qui sont relatés de manière si fluide et si touchante que j'en ai perdu la notion du temps.
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L'auteur nous offre là son oeuvre la plus intime, sensuelle mais mélancolique avec des protagonistes complexes et nuancés qui apportent une réelle profondeur à ce récit.
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C'est un roman chargé d'émotions, de réflexions, de questionnements sur le bonheur, la vie de couple, la passion, l'espoir, les épreuves de la vie. Et si en plus vous vous mettez une petite playlist de quelques notes de piano en fond sonore, alors là vous serez aux maximum de votre immersion ! Une très belle lecture que je vous recommande fortement.

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Avec ce roman, Douglas Kennedy explore de nouveau les relations amoureuses et ici l'histoire d'une passion dans toute sa splendeur. Il décortique, dissèque la passion dans tous ses états. Il décrit aussi très bien la manière dont Sam devient totalement dépendant de cette relation.

Sam et Isabelle vivent un véritable coup de foudre lorsqu'ils se rencontrent. La passion et leurs corps enfiévrés les électrisent totalement, inexorablement… Oui mais voilà, ils ont 14 ans d'écart et n'en sont pas au même point dans la vie.
Sam a tout à construire, des études à finir, et surtout un avenir à écrire plutôt aux Etats-Unis.
Isabelle est déjà mariée, installée professionnellement et elle vit à Paris. Une existence dans laquelle on ne fait surtout pas tout voler en éclat, même pour un coup de foudre.

C'est Isabelle qui dicte les règles de leur relation dès le départ et Sam devra s'en contenter pour espérer poursuivre quelque chose avec sa belle.

Douglas Kennedy nous offre un magnifique roman, rythmé par les cinq à sept de ces deux personnages. Il glisse son lecteur au coeur de cette passion adultérine et de l'attirance irrésistible entre ces deux êtres consumés par leur amour. le roman court sur plus de 30 ans et l'on perçoit combien cette rencontre dans les années 70 va avoir une incidence durant toute leur vie.

Isabelle mène la danse de bout en bout. Mais Sam évolue aussi. Mais irrémédiablement ils reviennent toujours l'un vers l'autre. Seraient -ils prêts à tout laisser pour vivre ensemble ? La vie leur offrira des occasions de le faire mais y succomberont-ils ou leur passion ne peut-elle avoir d'existence qu'en pointillés au fil des ans pour des rendez-vous fiévreux, arrachés à leur quotidien bien réglé ?

Je n'en dirai pas davantage mais ce roman est vraiment passionnant. J'ai beaucoup aimé.

Merci aux éditions Belfond pour cette lecture en avant-première.

Lien : https://jadorelalecture.com/..
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J'ai trouvé le début pas trop mal,
ensuite j'aurais apprécié un peu plus de rythme, ça commençait à tourner un peu en rond , avec des scènes sans grand intérêt,
la fin est plutôt bien.
Le récit se présente sous la forme d'une pseudo autobiographie. le narrateur, avocat états-unien, entretient une relation au long cours (mais à éclipses) avec une française.
Sa recherche de l' "âme soeur" le rend souvent ridicule (aux yeux de la française-personnage du roman ainsi qu'à ceux de la française-lectrice que je suis),
mais il y a dans toutes ces histoires de couples, dans ces interrogations sur les choix amoureux, une part de vérité psychologique qui m'a touchée.

L'intérêt de cette lecture est en fait cette contagion des "Et si ..." qui a fini par passer des personnages à moi-lectrice ! (à tel point que je me suis retrouvée - alors que j'ai toujours fonctionné en mode "loin des yeux loin du coeur"- à taper sur le net le nom de mon amoureux de mes 20 ans, -j'ai d'ailleurs trouvé une photo dans un article de presse régionale, ma foi, il m'a semblé qu'il a mieux vieilli que moi, lol )
Toutes les portes de ces mondes potentiels que nous n'avons pas poussées ne sont d'ailleurs pas que dans le domaine des choix amoureux!
Et si ...


PS coup de gueule Hors sujet :
Je viens de jeter un coup d'oeil aux critiques de tous les lecteurs de ce roman,
et je constate que la presque totalité de ceux qui veulent mentionner la NATIONALITE du personnage le qualifient de "étudiant "américain" ...
Merde !
Si on veut mentionner la nationalité de quelqu'un né en Italie, on dit bien "italien", et le "polonais" vient de Pologne, personne ne se contente de dire "européen".
C'est quoi cet abus de langage des français d'employer systématiquement "américain" à propos d'un habitant des Etats-Unis ???
Moi qui ai de bons amis en Colombie, Bolivie, Mexique et Brésil, je puis vous assurer que c'est hyper choquant de voir accaparer tout un continent par un seul pays.
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jusqu'à la femme du Ve j ai lu tous les romans de cet auteur, avec à chaque fois le même intérêt et engouement... et puis je suis passée à d'autres auteurs, d'autres styles. il y a tant de livres à lire, tant d auteurs à découvrir, ceux du passé qui ont marqué l'éternité et ceux du présent qui nous maintiennent dans l'air du temps. et puis dans cette librairie où je suis entrée, ce titre, qui ne m'a pourtant pas plu, mais cet auteur et cette 4e couverture. une envie, retrouver sa plume, ses personnages, qu'il me semble toujours connaître, leur complexité si commune, le mot sensuel, le mot délicat, le mot nostalgie, c'était déjà suffisant, mais en plus des amours contrariés, le destin, les regrets, Paris... j ai choisis de m embarquer dans ce roman, pour tout cela et plus encore. pour cette histoire qui ne serait pas la mienne, mais qui me ramènerait sans doute en pensées à la elle... comme si la vie ne suffisait pas à trop me faire penser... j ai apprécié, convaincue une fois de plus que la vie est bien trop difficile, qu aimer est une quête bien trop grande...
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Quelle douceur ce roman !

Douglas Kennedy nous raconte une histoire où une passion sans faille se passe entre Samuel, un étudiant américain, et Isabelle une femme plus âgée et resplendissante.


C'est une rencontre qui a eu lieu par hasard lors d'une soirée littéraire ; Samuel a le coup de foudre pour Isabelle lui laissant ainsi son numéro de téléphone.


Samuel n'y croit pas. Il tente de la revoir par la suite. Isabelle est mariée et impose des conditions à Samuel ; la règle du cinq à sept dans un appartement se situant à Bernard Palissy. Tous les deux vont se connaître davantage mais Samuel en veut plus. Mariée à Charles, Isabelle ne peut se résoudre à le quitter.


Samuel rencontrera d'autres femmes dans sa vie mais son coeur bat toujours pour la belle Isabelle. La passion pour Isabelle est plus forte que tout, même si tous les deux mènent chacun leur propre vie.


Dans ce roman, Douglas Kennedy décrit une histoire passionnelle entre deux êtres où la tristesse de chacun s'en ressent.

L'érotisme y est présent mais les scènes sont dépeintes sans vulgarité. On sent que l'auteur a une grande admiration pour les femmes. Il les décrit avec beaucoup de respect.


" Isabelle, l'après-midi " est un roman que j'ai beaucoup aimé. L'amour entre ses deux êtres est vertigineux. Samuel voue une véritable passion pour Isabelle.


" Tu confonds la passion et l'amour. Ce qu'on a, tous les deux, c'est de la passion, une passion exceptionnelle. J'attends toujours avec impatience ces heures passées avec toi. Ton contact. Ton désir pour moi. Et j'espère que tu ressens aussi mon désir pour toi. "


Je suis passée par tous les stades émotionnels. J'ai ressenti de la peine, du désarroi, de la colère mais aussi du bonheur et de l'amour.


Samuel et Isabelle vont vivre des épreuves bouleversantes si bien que le roman rassemble de l'émotion en continu.

L'écriture est élégante et très soignée ce qui fait de ce roman une véritable découverte et un coup de coeur sans faille.


Je lirai d'autres titres de cet auteur sans aucune hésitation.


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Imaginons, Paris, janvier 1978, à 8h 18 du matin, train de nuit en direct d'Amsterdam , où la fumée, mais pas que des cigarettes, inhibe le cerveau, où le paquet de Camel est à 3 francs, où on fume dans le RER, etc. Ce Paris là d'Isabelle, l'après-midi, Douglas Kennedy nous en offre des images dans le 5ème arrondissement, pour retrouver le restaurant au steak-frites, crème caramel, et verre de vin rouge, traîner dans le bistrot de la rue Champollion et écluser de l'alcool jusqu'à la fin de la nui dans le Sunside Jazz Club.
Isabelle, l'après-midi raconte l'histoire d'une nouvelle Madame Bovary, tellement française, qui s'essaye à un adultère de confort avec son jeune américain, sans jamais envisager de se séparer de son mari, Charles, beaucoup plus âgé mais riche et influent. On pense un peu à « Cléo de 5 à 7 » d'Agnès Varda , ou à « L'amour l'après-midi » d'Eric Rohmer
Si c'était une passade, avant que le jeune étudiant rejoigne Harvard et ses études de droit, sûr qu'on pouvait s'attendre, dès l'ouverture des frontières, à des circuits de touristes dans Paris pour célébrer cet amour à la française que nos amis américains imaginent toujours avec tellement de romantisme teintée de sexualité et liberté qui la fascine.
Seulement, cet amour va durer plus de vingts ans entre rencontres furtives et minutées avec des hauts et des bas. Et le roman devient le récit d'un homme esseulé, toujours soumis aux volontés des femmes à un âge où les détails font sens, où les blocages lâchent, où l'ensemble d'une vie apparaît et reviennent en souvenirs.
C'est long une vie. Et Douglas Kennedy m'a perdue quelques pages ! Il faut oublier la folie, l'enfant handicapé, la femme alcoolique, la mort subite du nourrisson et tant d'autres drames…
Alors que reste-il pour ce roman qui n'est pas une simple romance ? le talent d'un écrivain qui connait parfaitement les ressorts de l'écriture en plaçant l'espoir au centre de son roman. L'intelligence d'un homme qui sait décrire ses personnages avec justesse et réalité. Sa sensibilité a décrypter les représentations les plus prégnantes et une excellente écriture qui fait qu'on a envie d'en connaître la fin.
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/08/14/isabelle-lapres-midi-douglas-kennedy/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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J'ai lu mon premier Douglas Kennedy !

Je suis restée assez distance et réservée concernant l'histoire d' Isabelle et Samuel, je n'ai pas été sensible aux autres personnages non plus, je n'ai ressenti aucune émotion, aucune passion, en y réfléchissant bien ce roman me laisse impassible.

Je n'ai aucun points de comparaison mais je trouve l'écriture et la vision de Douglas Kennedy assez pessimiste, sombre. J'ai d'ailleurs relevé quelques citations qui sonne assez juste à mes yeux néanmoins j'ai besoin qu'un livre comme celui ci soit plus lumineux, plus romancé même si on entrevoit un soupçon d'espoir à la fin.

L'avez vous lu ?

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Je l'avais promis, juré : La symphonie du hasard serait mon dernier Kennedy. Evidemment, comme toute bonne résolution qui se respecte, elle n'a pas tenu dans la durée puisque je viens de terminer la version audio d'Isabelle, l'après-midi.

Isabelle, l'après-midi de Douglas Kennedy (éditions audio Lizzie)
Isabelle, l'après-midi de Douglas Kennedy (éditions audio Lizzie)

J'ai malgré tout fait des progrès. Pour la première fois je ne me suis pas ruée sur le dernier Kennedy dès sa sortie, j'ai attendu patiemment que d'autres lecteurs se jettent à l'eau, persuadée qu'ils allaient encore être déçus et que j'allais enfin faire quelques économies. Mais contre toute attente, les premiers retours ont été bons, très bons même. Alors j'ai tenté à mon tour un rapprochement avec cet auteur tant chéri par le passé mais en privilégiant la version audio car les bons Kennedy se savourent dans cette version.

Finalement les retrouvailles n'ont pas été aussi enfiévrées qu'espéré mais pas totalement décevantes non plus. J'ai eu le sentiment de lire du Kennedy, ça c'est indéniable. On retrouve dans ce nouveau roman tous les ingrédients qui ont fait son succès passé – une histoire banale marquée par des choix et des coups du sort qui vont inévitablement modifier la trajectoire du personnage principal – sans les écueils qui m'ont tant agacée dans La symphonie du hasard, à savoir le gavage de références politico-culturelles. C'est donc moins pompeux et plus romanesque, ce qui dans l'ensemble me convient très bien.

Malgré tout, je n'ai pas été transcendée par l'histoire d'amour vécue en pointillés par Sam et Isabelle. D'abord parce que Sam est un nigaud fini qui se fait mener par le bout du nez par une nympho et qu'à ce titre je l'aurais bien secoué une paire de fois pour le faire atterrir. Ensuite parce qu'Isabelle se conduit comme une garce avec ce jeune homme enamouré et que je ne lui ai trouvé aucune circonstance atténuante. Enfin parce que tout ce qui leur arrive est tellement banale et prévisible que rien ne m'a vraiment surprise, perturbée ni bouleversée dans cette histoire. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme comme il y en a des milliers d'autres à chaque instant à travers le monde, à la différence près qu'en général ce sont plutôt les hommes qui se conduisent comme Isabelle mais cette inversion des rôles ne suffit pas à singulariser ce récit pour le rendre inoubliable.

A mon sens, on est très loin de la passion amoureuse de Sara et Jack Malone dans La Poursuite du bonheur, de l'amour destructeur de Sally et Toni dans Une relation dangereuse ou du mariage houleux et semé d'embûches de Hannah et Dan Buchan dans Les charmes discrets de la vie conjugale. Beaucoup moins de rebondissements, beaucoup moins de mauvais choix, beaucoup moins de trahison, beaucoup moins de passion aussi dans Isabelle l'après-midi.

C'est du Kennedy oui, mais pas mal édulcoré quand même.

Je suis malgré tout satisfaite d'avoir découvert ce roman en audio car il est parfaitement calibré pour une écoute. le style de Kennedy a un je ne sais quoi qui parvient à retenir l'attention dans la durée ce qui n'est pas donné à tous les auteurs, loin s'en faut…
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