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sur 554 notes
🇨🇵PARIS I LOVE YOU🇺🇸
Isabelle est rousse. Forcément flamboyante. Libre, entière, absolutiste. Dès que son regard émeraude se pose sur Samuel, de 14 ans son cadet, ce dernier est foutu! le jeune étudiant américain venu découvrir Paris avant d'entrer à la fac de droit va alors tout accepter de cette Française mariée qui lui dicte sa loi. Ils se verront uniquement dans le studio de la cougar, pour des 5 à 7 fiévreux, fumant clope sur clope à en brûler les draps. Il faut dire qu'on est dans les années 70, et qu'on fume dans le métro, les restos, les avions, les ascenseurs, les hôpitaux...

Auprès d'Isabelle, Sam fait son éducation sentimentale et sexuelle, il révise son Kâmasûtra, apprend à aimer. A souffrir surtout. Pendant des années, il espèrera faire sa vie avec Isabelle... Éloignement, retrouvailles olé olé, lettres enflammées, rupture, réconciliation etc.

Douglas Kennedy raconte cette folle passion à la fois formatrice et destructrice avec sensibilité et lyrisme. Une histoire de désir et de frustration, avec pour toile de fond, ce Paris qu'il adore tant et qu'il décrit si bien avec tendresse et humour. 🗼Si on a aimé le style de l'auteur, fluide et inspiré, on l'avoue, son héroïne nous a très vite tapé sur le système.🤨 Egoïste, égocentrique, névrosée, cruelle, hystérique, Isabelle a beaucoup de défauts. Quant à Sam, le narrateur, décrit comme romantique et gentleman, il nous est surtout apparu comme trop gentil, trop mou, une victime consentante qu'on avait envie de secouer. Bref notre impossibilité à nous identifier à ce couple peu attachant a quelque peu gâché la lecture. Mais ça ne nous empêchera pas de continuer à lire Douglas Kennedy, un auteur qu'on adore.

Et vous, aimez-vous Douglas Kennedy ?
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Sacré DK. On commence,on se dit : ça y est, ça recommence. ..Amoureux, plusieurs fois, l'extase puis le gouffre, la Princesse qui devient Cruellla (ça existe!) ça monte, ça descend (très bas ) mais on sait déjà que cela se terminera sur une Happy End...Un peu gnangnan, quoi...Et puis, et puis. ..il y a la magie de ce diable, et on marche, et on rit et on souffre avec ses personnages, et, à la fin...mais oui, on pleure.
Allez, bonne lecture.
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Avec cette lecture on entre dans une histoire d'amour hors de l'ordinaire.
Le tout se passe à Paris, Sam est étudiant, jeune adulte célibataire, prend une pause avant de poursuivre ses études.
Isabelle, elle, c'est la femme française, plus âgée, installée dans sa vie confortable, mystérieuse et mariée.
Lors de leur première rencontre c'est le coup de foudre magistral pour Sam, mais pour Isabelle, c'est l'occasion de mettre du piquant dans sa vie trop bien orchestrée.
Ainsi commence une relation extra-maritale, pour elle qui ne veut en donner plus, pour lui qui en veut plus et qui ne se contente pas de ce qu'Isabelle veut bien lui donner.
Des rencontres furtives, des 5 à 7 explosifs, des miettes quoi, c'est ce que donne Isabelle à Sam, et pourtant même si celui-ci espère plus que ça, même s'il aspire à une vie normale, il est solidement accroché pour ne pas dire complètement dépendant d'Isabelle. Il partira, cependant, et fera la rencontre de Rebecca, mais l'ombre d'Isabelle est toujours présente.
Le tout se passe sur une période de 30 ans, où le chemin des deux amoureux va se croiser et s'entrecroiser et ce, tout au long de ces 30 ans.
Deux étapes de la vie, pour elle et pour lui. Deux attitudes différentes pour elle et pour lui. L'amour à la française pour elle, l'amour à l'américain pour lui. Des préjugés, des moments volés à la vie, et à leurs conjoints respectifs.
En bref, c'est une longue histoire d'amour, une belle histoire d'amour? Non je ne crois pas que l'on puisse la qualifier de belle. C'est un tiraillement constant entre la tête et le coeur, c'est le survol de certains autres thèmes, tel que la maladie, le vieillissement, l'amour à distance, la dépendance, l'alcoolisme, le mieux paraître, le faire semblant. Tout ça pour donner une illusion que tout va bien, que tout est parfait, même si c'est loin d'être ce que nous voulons et rêvons.
Ce n'est pas le premier livre de Douglas Kennedy, c'est un auteur qui va au fond des choses, et ne fait pas qu'un survol. C'est une relation qui est examinée, mise à nu sous le microscope des sentiments. L'auteur nous fait vivre toutes sortes d'émotions, bonnes et moins bonnes. Des mots qui viennent s'accrocher à notre coeur pendant la lecture, un couple Sam et Isabelle, que nous ne pourrons pas oublier. Et vous qui aurait gagné, votre tête ou bien votre coeur?
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Isabelle l'après-midi / Douglas Kennedy
Quelle claque que ce roman ! Quelle histoire !
Jeune étudiant américain en vadrouille dans le Paris des années 1970, Samuel fait une rencontre à la porte d'une librairie. Elle s'appelle Isabelle. Sam est un néophyte en amour. Il a eu quelques aventures chez lui en Amérique mais sans lendemain. Il est un peu perdu dans cette ville car il ne sait rien de la vie.
Aujourd'hui, des décennies plus tard, Sam raconte cette vie parisienne éphémère mais qui fut essentielle dans son existence, un temps et un endroit uniques, un tournant dans sa vie, où il a croisé le chemin du bonheur.
En 1970, il ne parle pas bien français et il est anxieux face à cette liberté qui s'offre à lui. Il a eu une enfance douloureuse et vit avec ce passé comme un poids permanent.
Alors oui ! elle s'appelle Isabelle. Elle est belle, rousse …et mariée ! Elle a trente-huit ans, il en a vingt-quatre Il est ébloui par la chance qu'il a de l'avoir rencontrée et son anxiété est exacerbée à la pensée qu'il peut la perdre, tant il se sent inexpérimenté au cours de cette première rencontre avec la passion véritable, ce sentiment qui crée une tension terrible fluctuant entre l'euphorie et la perspective de voir tout ce bonheur s'évanouir. Elle est tout pour lui, il est follement amoureux mais il sent douloureusement qu'elle reste hors de sa portée.
Une passion folle nait alors entre Sam et Isabelle, et trois fois par semaine de cinq à sept, ils se retrouvent dans un petit studio qu'habite Isabelle, où elle travaille à l'écriture de scénarios pour séries : c'est une succession d'instants volés et de rendez-vous clandestins pour vivre l'amour au plus que parfait. Isabelle est une maîtresse en la matière et enseigne à Sam trop fougueux, ce qui toutefois ne lui déplait pas, comment prendre son temps pour arriver au plaisir. de belles pages bien écrites évoquant la symphonie parfaite des corps, avec Isabelle en chef d'orchestre.
Mais Sam veut toujours plus et Isabelle, qui lui a ouvert les portes d'une vie nouvelle, n'est certainement pas prête à sacrifier son couple avec Charles, son mari.
La passion saura-t-elle résister au quotidien dont Isabelle apprend à Sam qu'il faut s'en méfier, aux épreuves de la vie et au temps qui passe inexorablement. L'éloignement sera-t-il déterminant lorsque Sam devra rentrer au pays pour poursuivre sa maîtrise en droit ?
Dans un style merveilleusement simple et efficace, comme toujours chez Douglas Kennedy, le récit de cette passion se poursuit, bouleversant et riche de sensualité mais aussi de violence. Une analyse psychologique parfaitement ciselée des personnages nous les fait connaître comme s'ils étaient de nos proches. La passion et la liaison amoureuse offre bien sûr tout un éventail de situations conflictuelles induites que l'auteur nous restitue avec un rare talent pour nous offrir un véritable thriller psychologique se déroulant sur rythme haletant et souvent dans une douleur liée à une passion dévorante abolissant toutes les bonnes résolutions.
On connaissait le talent de Douglas Kennedy pour nous offrir des histoires prenantes aux dialogues percutants et pleins de sujets à réflexion : dans ce roman il atteint le sommet de son art, à mon avis.
Extraits :
« Il ne faut jamais sous-estimer la puissance érotique d'un échange de banalités avec une personne qui nous a plu dès le premier regard et qui nous inspire des sentiments grandissants. »
« le silence n'était pour nous rien d'autre que le signe que nous étions suffisamment à l'aise en présence de l'autre pour nous taire. »
« Souvent nous effaçons les détails qui risqueraient de gâcher les souvenirs parfaits projetés sur l'écran de notre mémoire. »
« La haine n'est qu'une version corrompue de l'amour. »
« Il suffit d'une fausse note dans la symphonie du hasard pour précipiter un couple dans la mésentente. »
« le plus grand mystère de la vie n'est pas la personne auprès de laquelle on cherche l'amour. le plus grand mystère réside en nous-même. »
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Les sentiments vus comme un entrelacs.
Les hommes, les femmes, chacun ses défauts et ses qualités.
Son amour français marié plus âgé qu'il ne voit que de 17 à 19 heures.
Dès que l'un part, l'autre revient.
Les sentiments se font et se défont.

« Laisse-moi te dire une chose : même quand tu auras trouvé ce que tu penseras être l'amour, tu te prendras à rêver d'une autre réalité. Tu ne poseras jamais tes valises. Ta solitude te hantera pour toujours, parce qu'elle fait partie de toi. C'est elle qui te définit. » – p. 71

Mais j'ai bien apprécié ce moment 😊
Qu'il écrit bien Douglas !!!
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J'ai voulu relire un livre de Douglas Kennedy après très très longtemps. J'avais bien aimé ses premiers livres voire plus. Mais je l'avais trouvé répétitif a un moment donné et pour moi son écriture s'était émoussée. J'avais arrêté de le lire il y a un peu plus de 10 ans.
Et voilà je me suis dit que je devrais réessayer. J'ai donc pris ce livre et mal m'en a pris. Je n'ai pas du tout aimé, je l'ai trouvé insipide, avec une écriture purement commercial.
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C'est un roman qui s'étend sur plus de 30 ans.
C'est l'histoire d'un jeune américain – Sam – qui débarque à Paris pour quelques mois et rencontre Isabelle, une femme séduisante et… mariée.
Alors qu'Isabelle semble considérer leurs rencontres comme d'agréables 5 à 7, Sam paraît vite succomber non seulement à la passion, mais également à l'amour avec un grand « A ».
Sans dévoiler l'intrigue du livre, ces deux personnages n'auront de cesse de se croiser, d'emmêler leurs destins.
L'histoire est classique, banale et tombe bien souvent dans les clichés – les partisans d'un accouchement naturel ne manqueront pas de s'étrangler en lisant les pages 192 et 193 « … Sa mère avait choisi d'accoucher sans péridurale,… J'avais fait de mon mieux pour la dissuader de ce retour au XVIIIe siècle… » ou encore « … Il (le bébé) était inconsolable… C'est toujours comme ça quand la mère refuse l'anesthésie, a-t-elle soufflé… ».
Bref, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu Douglas Kennedy. Alors, oui, cela se lit toujours aussi vite mais, non, Douglas Kennedy ne m'avait pas manqué pendant toutes ces années!
Lien : https://letempslibredenath.w..
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J'ai lu un livre de Douglas Kennedy il y a longtemps. Je ne sais plus lequel, mais j'en avais gardé un assez bon souvenir.
J'aurais dû me méfier du titre de celui-ci, et de la 4ème de couverture.
Isabelle, l'après-midi: une longue succession de 5 à 7 entre le narrateur et ladite Isabelle durant de nombreuses années pour une passion qui, soi-disant, ne s'éteint pas.
C'est un roman romantique. A peine mieux qu'un truc à l'eau de rose. Au bout de la vingtième page, j'attendais déjà la fin. Ce livre m'a semblé très long.
Les femmes y sont infidèles, alcooliques, violentes névrosées... Quelle tristesse! Et une histoire d'amour comme je n'en souhaite à personne: des couples officiels qui se déchirent ou à tout le mieux se supporte, des amants sans respect,...

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Étudiant américain, Samuel rencontre Isabelle lors d'un séjour à Paris. Un peu plus âgée que lui, elle exerce aussitôt un puissant attrait sur le jeune homme. Ils deviennent amants. Tous les jours à 17 heures, ils se retrouvent dans le petit appartement d'Isabelle qui est par ailleurs mariée et qui vit une vie bourgeoise. Jusqu'au départ de Sam qui retourne poursuivre ses études aux Etats-Unis.

Ensuite... ensuite ce seront trente ans à se croiser, à renouer, à se quitter. Trente ans pendant lesquels l'un et l'autre vivront des vies parallèles, elle en France et lui aux Etats-Unis. Samuel se marie, a un enfant, divorce et toujours conserve l'idée d'une porte ouverte vers cette autre vie possible avec Isabelle.

C'est un roman qui m'a assez déçue. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à me plonger dans le récit et à éprouver de l'empathie pour ces deux personnages. Cette relation, comme toute la vie de Sam et d'Isabelle, faite d'hésitation, de renoncements, de compromis et parfois même, m'a-t-il semblé, de manipulation m'a laissée en marge. Un peu comme si à vouloir mettre trop de choses dans le roman, à explorer toutes les facettes des relations humaines et amoureuses l'auteur amenait à une espèce de saturation.

C'est long, un peu répétitif, les dialogues sonnent creux. Et alors que Douglas Kennedy raconte une passion inconditionnelle qui s'étire sur trente ans j'ai surtout ressenti une sorte de froideur clinique dans la description des événements et des sentiments de Sam qui est le narrateur du récit.

Le roman se déroule ainsi, sans grande surprise. Il m'a surtout rappelé pourquoi j'avais cessé depuis un moment de lire cet auteur pour qui j'avais pourtant développé un grand intérêt à une époque après avoir découvert « Les désarrois de Ned Allen ». J'espérais renouer avec lui grâce à ce nouveau roman et ce n'est malheureusement pas le cas.
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Sam est américain, dans la vingtaine à Paris fin des années 70 . Il rencontre Isabelle, mariée, qui a 15 ans. C'est une relation très charnelle qui s'installe et qui, pour Sam, se développe rapidement en amour malgré le recadrage d'Isabelle qui malgré les arrangements de son couple, souhaite un enfant de son mai. Sam doit retourner aux Etats-unis reprendre ses études, lui aussi se construit une vie, un couple, a un enfant. Isabelle reste tout au long de sa vie un point d'ancrage, une pensée, une passion qu'il aime retrouver. Ces deux là se retrouvent de temps en temps constatant le changement de leur corps, les retrouvailles sonnent comme une évidence.
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de Douglas Kennedy et ses personnages idéalistes, passionnés, soumis aux coups durs de la vie, aux déceptions. Douglas Kennedy aborde ici un sujet que j'aime qu'il aborde le couple, l'épreuve du temps et des faiblesses. Il aborde également celui de la maternité, la dépression post-partum son approche à la fin des années 1970 assez effrayante, le coup de massue que peut être la maternité pour une femme et pour un couple l'arrivée d'un enfant.
Un livre abordé sans lire la 4ème couverture et si ce n'est pas un thriller, il a été un page turner pour moi car je me suis attachée à Sam grâce à la tendresse et le besoin d'amour qui se dégage du personnage. Je me suis accrochée à son histoire voulant savoir si son besoin serait assouvi mais ce sont les drames et les échecs qui accompagnent la lecture la rendant très intense et prenante.
Un très bon Douglas Kennedy qui m'a comblée, des retrouvailles réussies grâce à la belle plume et l'habileté avec laquelle l'auteur tisse son histoire.
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