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3,67

sur 1135 notes
Pour moi, un des trois de D.Kennedy que l'on peut lire jusqu'au bout.Toujours un portrait acide de la société américaine et de l'argent roi ... on partage les angoisses du héros mais on sait que ça finira bien en fin de compte.
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Douglas Kennedy nous régale de son récit tellement ancré dans le réel, qu'on se prend au jeu de cette vie qui dégringole au fond d'un puis sans fond...pour moi s'en fut presque écoeurant : envie de poser le livre de dégoût et de désespoir... Mais l'envie et le plaisir de sa lecture ont été plus fort, et je suis allée au bout de ce roman que je vous recommande.
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D'après ce que l'auteur en a expliqué par la suite, "les désarrois de Ned Allen" est une 'commande' de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie".
Bis repetita avec "Rien ne va plus", assez similaire.

Sans être un roman écrit à contre-coeur, on sent bien, ce qui sera confirmé par la suite au vu de ses productions littéraires ultérieures, que ce n'est pas vraiment ce que Douglas Kennedy avait au fond envie d'écrire.

Et pourtant cette histoire de "grandeur et décadence" de yuppie new yorkais - qui - a - réussi - et - qui - perd - tout (mais ça finit bien) , est diablement efficace !

Même si ses romans suivants, plus intimistes, ont à mon humble avis plus de profondeur et de personnalité, il m'arrive de regretter qu'il leur manque un poil de ce peps et de ce rythme bien présents dans "les désarrois..." et "Rien ne va plus".
Nostalgie de fan, sans doute!
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Ned, un personnage que tout le monde aimerait devenir, moi y compris. Cette personne est au sommet de son art, il marié à une certaine Lizzie, habitant dans l'un des plus beaux pays du monde. Mais l'une des choses les plus importante dans la vie de cet homme, c'est son métier. Oui Monsieur Allen est un personnage qui travaille dans la publicité. Il est très important et respecté dans le monde de l'informatique. Adulé dans son entreprise et dans sa profession, il travaille pour un magazine appelé "Compuworld".
Tout se passe bien dans la vie de cet homme jusqu'au moment où tout va basculer, lors de la finalisation d'un contrat effectué avec une grand enseigne. Sa vie va changer. La vie de Ned va prendre des horizons dont il n'avait jamais imaginé. Il va à la fois mettre en péril son avenir professionnel mais aussi son mariage.
La question que l'on doit se poser est la suivante; "comment cet homme tant apprécié va t-il partir autant à la dérive?"

Mais je vous rassure, vous n'êtes pas au bout de vos surprises....

J'en suis à mon quatrième roman de cet auteur et à chaque fois je me pose la même question : "Va t-il arriver le jour où je vais être déçu par l'un de ses livres"...Je ne l'espère pas. Surtout qu'encore une fois, j'ai adoré ce livre. Je me suis attaché aux personnages et à l'histoire de Ned et de Lizzie. Je me suis même beaucoup identifié au personnage de Ned vu que son domaine est les nouvelles technologies. J'en suis moi-même passionné et j'aimerai en faire mon métier.
Comme au début de chacun de ses livres, Douglas Kennedy passe beaucoup de temps à donner énormément de détails, cela peut paraître de temps en temps trop, mais dès que l'intrigue commence on ne peut plus s'arrêter de lire. On a envie de connaître la suite, de voir comment le personnage va s'en sortir.
J'ai quand même était un peu déçu de la fin du livre au niveau de son avenir professionnel. Nous restons dans le flou même si je me fais ma propre idée concernant la suite.
Encore une fois, cet auteur à vraiment une imagination débordante. Et ayant lu désormais plusieurs de ses livres,je peux le dire maintenant "Monsieur Kennedy vous êtes mon auteur préféré.
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Ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur mais on y retrouve sa «griffe » ce qui rend tout de même l'histoire attrayante.
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Ned Allen est un jeune goden boy des années 90 , il travaille dans la publicité , vit dans un luxueux appartement avec sa femme Lizzie , bref tout lui réussit , même si sa réussite a des pieds d'argile , en effet , Ned et Lizzie vivent largement au-dessus de leurs moyens , n'ont aucun argent de côté , n'ont pas de véritables amis .
Un jour , tout s'effondre , Ned perd son travail et donc perd tout , plus d'argent , bientôt sa femme le mettra dehors pour ne pas perdre son standing , plus d'appartement luxueux , plus d'assurance maladie ...
Un portrait sans concessions des années 90 à New-York , sur toute cette génération qui voue un culte aux Dieux Argent et Réussite sociale , avec les rebondissements habituels de l'auteur .
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Ned Allen travaille dans la publicité avec sa compagne, ils mènent une vie de nantis fréquentant des gens de leur statut. Carriériste dans l'âme, l'amitié se donne suivant la couleur de votre carte de crédit. Mais voilà, chaque médalle à son revers et Ned va se retrouver sur la touche après le rachat de sa société. Les emmerdes n 'ont pas fini de tomber sur sa tête.
Critique acerbe de l'ultra libéralisme, qui élimine l'humain au profit de la rentabilité, Kennedy dévoile les ravages causés par ce choix de société.
Mais si le récit se lit avec facilitité et un certain plaisir, Ce roman de Douglas Kennedy marche sur le mode alternatif, et je regrette le Kennedy qui m'avait emballé avec "La poursuite du bonheur" ou " L'homme qui voulait vivre sa vie". Un Kennedy mineur.
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J'ai toujours trouvé que la qualité des romans de Douglas Kennedy était fluctuante. J'en ai adoré certains (La poursuite du bonheur), détesté d'autres (La femme du Vème), et certains me laissent indifférente. C'est le cas de celui-ci.
On retrouve deux thèmes vu et revus par l'auteur, à savoir le changement brutal de vie, et la descente aux enfers du personnage principal.
Évoluant avec succès dans le monde stressant de la publicité à New-York, Ned va voir sa vie basculer et il lui arrivera tous les malheurs possibles d'ici la fin du roman.
Malheureusement, les dialogues sont un peu fades, et la narration bancale. J'ai même repéré une incohérence dans la chronologie...
Mais on s'attache tout de même à Ned au fil de ses "désarrois" et ce roman se lit facilement avec plaisir.
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Ouarp ! Brrr !!!! La jungle impitoyable du monde des affaires US (US only ?), dans l'édition, dans l'informatique, dans tous secteurs finalement... et le basculement de pacha à paria au niveau de la vie privée aussi.

Un roman dur, sombre.
Ce pauvre Ned Allen, qui va de déchéance en déchéance (est-ce possible ? oui, on y croit, et ça doit être ça, la vraie vie, sans humanité, sans avenir, qu'on n'a pas encore peut-être rencontrée), je l'ai soutenu quand même ce pauvre Ned en tournant les pages, mais inévitablement, impitoyablement, on assiste à sa déchéance. Il se fait larguer comme un moins que rien par sa femme, son réseau, l'Amérique. Triste. Réaliste j'en suis sûre. Dur dur comme livre.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Pauvre gars... on suit son désarroi
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