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3,27

sur 225 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
DIGRESSIONS
Comment écrire un paysage familier ? C'est ce à quoi l'auteure s'est attelée dans ce petit livret (74 pages) et ce qu'est LAMPEDUSA (île, réfugiés, migrants, guerre, terreur, film américain, nom…) dans de courts chapitres.
Personnellement, je n'ai pas « accroché » à cette poésie délirante.
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"A ce stade de la nuit", c'est le moment où les mauvaises nouvelles tombent, où elles prennent une autre réalité. C'est l'occasion pour Maylis de Kerangal de revisiter ses souvenirs, de laisser son fil de pensées se dérouler autour d'un nom, d'un lieu...Si l'idée peut paraître séduisante, il n'en résulte pas moins que je me suis profondément ennuyée tout au long de cette lecture. Si l'auteur suit le fil de ses pensées, elle m'a perdue dans cet exercice de style.
J'ai eu le sentiment d'assister à une intellectualisation forte et massive de l'exercice littéraire. Pour saisir un paysage à travers le prisme de l'écriture, Maylis de Kerangal multiplie les adjectifs plus singuliers les uns que les autres comme si ce livre ne consistait qu'à montrer sa prouesse d'écrivain et sa maîtrise des mots.
La maîtrise des mots, elle la possède, sans aucun doute et c'est justement ce qui faisait la force de "Réparer les vivants", cette façon si juste de dire, sans user d'artifices et qui rendait son récit si percutant...
Je m'attendais à un beau moment, je ne suis pas réfractaire à la poésie (puisque ce court texte est annoncé avec cette particularité) et pourtant à ce stade de ma lecture (finie!), je peux dire que mes attentes n'ont pas été comblées.
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Je crois que l'esprit de Maylis de Kerangal et le mien ne se rencontreront jamais. J'ai tout à fait compris l'intérêt du livre, ce qu'elle cherchait à y mettre. Mais je passe à travers, comme j'étais passée à travers réparer les vivants.
Déjà il faut dire que ce livre est une commande pour les rencontres littéraires en pays de Savoie. D'où la taille extrêmement réduite de ce livre, 80 pages tout au plus. Heureusement pour moi, parce que ça a été… compliqué. Pourtant on n'y retrouve pas ce que je reprochais à « réparer les vivants », à savoir cette suite de virgule point virgule comme si le point coûtait trop cher, ces mots accolés les uns aux autres pas toujours très clairement. Ici les phrases sont construites de façon cohérentes, c'est plutôt les idées qui partent dans tous les sens. J'ai bien compris que c'était le propos du livre, mais le mien de cerveau n'a pas ce cheminement du tout!
J'ai pourtant apprécié tout les débuts de chapitre. Tout les stades de cette nuit. Mais je n'ai pas compris où l'auteure voulait nous emmener. Je ne suis pas partie. Je suis restée bloquée à Lampedusa, me rappelant la catastrophe, et peu m'importe Burt Lancaster, peu m'importe ses voyages dans les îles éoliennes.
Cette commande était à l'origine à tirage limité. Elle aurait dû se limiter à m'éviter soigneusement, j'ai l'impression d'avoir gâché un moment que je ne peux pas apprécier. Je ne lirais plus d'autres livres de cette auteure, vraiment, elle et moi sommes trop dissemblables. Mais je comprends que d'autres puissent apprécier…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Je croyais que çe livre allait parler de Lampedusa, du drame des migrants, d'un lieu (il me semblait que c'était même la commande !)
En fait, il s'agit pour Maylis de Kerangal de nous montrer son érudition, par des phrases sans fin aux adjectifs précieux, par des digressions qui se suivent sans s'interrompre sur ses lectures et les films qui lui reviennent en mémoire !
Finalement, rien sur Lampedusa... Je reste sur ma faim !
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Un bon début puis une grosse déception...
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grosse branlette intellectuelle, j'ai trouvé ce livre très déplacé. L'autrice utilise le drame d'un naufrage d'un bateau de migrants pour parler de ce que le nom de l'île la plus proche du naufrage lui évoque. On apprend rien sur le naufrage qui n'est qu'un prétexte pour l'autrice pour déballer sa prose et ses références de bourgeoises. le style est bateau, rien de novateur. le présentateur de la Grande Librairie sur France 5 a parlé d'une citation qui l'a marqué "je me dis parfois qu'écrire c'est instaurer un paysage" niveau 0 de la réflexion. Bref je déconseille, en plus il coûte 7,5 balles pour 30 pauvres pages
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J'ai toujours éprouvé une aversion très prononcée pour le style  de Maylis de Kerangal. Quelques pages d'elles à peine m'écoeurent et m'insupportent au plus haut point. Je n'ai lu qu'un seul de ses livres, le plus court, et quelques passages de ses romans, mais jamais je n'en lirai un en entier. Il y a dans ce style une enflure et une prolifération de jargons dont l'intérêt m'échappe totalement. Tout sonne faux. Ecrire est normalement une chose naturelle. du moins une phrase et un langage complexes peuvent être « simples » et « naturels » au sens où ils épousent parfaitement la sensibilité et l'idée qu'ils expriment. Par exemple, les phrases de Proust sont complexes mais étonnamment vivantes, on perçoit en elles la sensibilité de l'écrivain. Pour avoir du style, j'estime qu'un auteur doit avant toute chose se connaître, savoir ce qu'il veut dire, comment, et pleinement assumer ce comment s'en s'embarrasser de paraître doué ou original. le grand écrivain, tout simplement, a trouvé dans l'écriture une expression authentique de soi, il comble son lecteur parce qu'il se donne en toute transparence sans chercher à lui plaire ; s'il veut lui plaire, c'est en ne lui donnant rien d'autre hormis ce qui compte à ses yeux, il ne voudra donc pas lui complaire. Maylis ne souhaite pas complaire au lecteur, je l'accorde, c'est plus grave, elle me semble vouloir le forcer, le contraindre à la voir comme un auteur. Elle ne me semble écrire que pour être écrivain, écrivain au sens professionnel, c'est-à-dire pour être vu comme tel, et donc connue. A l'opposé, il y a ceux qui sont écrivains par accident ; je veux dire : écrire est pour eux une nécessité, mais il se trouve, sans qu'ils l'aient nécessairement voulu, qu'écrivant, ils sont devenus écrivains du fait de leur succès littéraire. Seul leur importait en priorité, au travers de l'écriture, une sorte d'accomplissement de soi, ou d'approfondissement. Puis, il y a ceux qui, réussissant par la même occasion à tirer un profit régulier de leur inspiration, on trouvé une formule et sont devenus des auteurs prolifiques capable d'honorer des contrats auprès d'éditeurs tout en restant soi, sans trahir leur sensibilité originelle.
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