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sur 814 notes
Attention ! vous allez tomber dans des palettes de couleurs confidentielles...Paula taquine le pinceau comme personne, jeune diplômée dans ce métier d'art spécifique, elle est capable de reproduire tout sorte de support à l'identique..de décors de cinéma, en passant par des matières rares, recréer un marbre, ou recopier un veinage, un trompe l'oeil, restaurer des panneaux de bois ..et même peindre un ciel dans une chambre d'enfant..recréer des teintes anciennes..amener une ambiance, nous sommes dans le domaine de l'excellence où le travail se fait sur la renommée et le bouche à oreille...
Nous suivons donc cette vie d'étudiante, sa colocation avec un jeune homme Jonas, ses amitiés, ses amours, ces chantiers qui la font voyager de Rome à Russie..une intermittente, passionnée par son art et l'histoire..elle se retrouvera même sur le chantier de la copie de la grotte de Lascaux...

Le roman est dense, documenté,..un dédale brillant de termes techniques en peinture révèle toute l'intérêt de ce vibrant hommage à ce métier d'art peu connu...Le style est là, l'érudition aussi..ce qui rend la lecture captivante, l'auteur brosse ses portraits avec subtilité...j'ai quelques fois manqué d'air au niveau de la forme cependant cela reste agréable à lire...et dans ce univers artistique, cette vie "d'illusionniste " n'est pas à la portée de toutes les mains...
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J'attendais beaucoup de ce dernier roman de Maylis de Kerangal. Dire que j'ai été déçue serait excessif mais je suis assez partagée sur mes ressentis de lectrice.
Première question qui s'est imposée à moi : pourquoi ce choix d'une héroïne, Paula, qui veut devenir peintre en décor et va suivre une formation à l'Institut de peinture de Bruxelles. Aventure qu'elle va partager avec Jonas et Kate. Très vite , j'ai senti que l'auteure m'entraînait sur une piste dont les enjeux m'ont paru assez clairs : les interrogations de Paula sur le jeu troublant entre la réalité et le monde du trompe l'oeil rejoignent celles de Maylis de Kérangal. Dans le roman les deux niveaux se confondent souvent ou sont interchangeables. La réalité est le monde de l'illusion et celui du faux-semblant a plus de consistance, de présence que le monde auquel il renvoie, tout simplement parce qu'il est exigeant et demande une empathie, un travail sur l'imaginaire qui sont fondamentaux dans la création artistique. Comment alors ne pas faire le parallèle entre trompe l'oeil et fiction romanesque ?
La clé du roman à ce niveau-là est pour moi le long passage que l'auteure consacre à l'écaille de tortue, motif choisi par Paula pour le panneau de son examen de fin d'année. Belle métaphore sur l'acte d'écrire, surtout lorsque l'on a comme Maylis de Kérangal un souci presque maniaque de cerner au plus près des univers très particuliers. Heureusement d'ailleurs que ce souci de précision va de pair avec un amour rabelaisien du langage qui fait que souvent les mots emplis de sons et de couleurs explosent dans un phrasé diluvien mais grisant !
L'écriture de l'auteure me fait penser à une vague où l'on peut se noyer, c'est vrai mais sur laquelle on peut aussi surfer en se laissant emporter par le flot qui enfle, grossit pour se laisser mourir enfin en de multiples jaillissements... Autre qualité de son écriture dans ce roman, le regard de peintre qu'elle porte sur tous les personnages et les décors. Allié à l'humour cela donne des portraits qui sont de véritables petits bijoux.
Drôle de traitement d'ailleurs que celui des personnages. Tout au long du roman court un "on" qui a valeur pour ainsi dire de narratrice ou narrateur et la dimension humoristique lui est souvent associée. Mais cette mise à distance de ses héros et notamment celle de Paula a pour moi une autre dimension. Maylis de Kérangal accorde beaucoup de place au discours du corps.Et il me semble qu'à travers son héroïne ce qu'elle veut nous faire sentir est une sorte de paradoxe : la plus grande proximité de vie, la plus grande intimité des corps cache une solitude existentielle qui rend inviolable cette part énigmatique que chacun porte en soi. Je l'avais déjà perçu dans Réparer les vivants. C'est encore plus présent ici.
J'ai donc beaucoup aimé la première partie du roman dans laquelle toutes ces thématiques s'entrelacent dans un style qui m'a ravie. Mon intérêt a nettement faibli au niveau de ce que je considère comme la deuxième partie. J'ai en effet perdu de vue Paula et je me suis également un peu perdue dans les studios de Cinecittà et encore un peu plus dans les grottes de Lascaux.
Dommage. J'aurais aimé quitter Paula différemment...
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Pour commencer, il y a cette photo intrigante de couverture que l'on appelle le lardon ou encore La Rose de l'Inca. Comme toujours chez Maylis de Kerangal, des détails intelligents pour suivre, cette fois, le parcours de Paula qui étudie la technique du Trompe-l'oeil. Ce roman me parle beaucoup, puisque ayant eu comme loisir la spéléologie, j'ai bien sûr aussi été fascinée par ces mômes qui, au cours d'une promenade, et grâce à leur chien, ont découvert la grotte de Lascaux.

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Un écrivain, c'est une pensée soutenue par un style. Chez Maylis de Kérangal, qui, soit dit en passant, a le chic pour étudier à fond les corps de métier (on a eu droit à la construction de ponts, aux transplantations médicales...), le style est là, indubitablement: généreux, foisonnant, travaillé (au risque d'être abscons), naturaliste à souhait. Pour le reste... le livre fermé (et on en sort d'ailleurs assez épuisé, sous le coup d'une overdose de vocabulaire et de phrases à longue portée), on a envie de dire: tout ça pour ça ? Je n'ai personnellement pas retrouvé le romanesque de "Réparer les vivants". Il n'en demeure pas moins que la performance est là, et elle est dans son genre assez spectaculaire: si vous voulez tout savoir sur les trompe-l'oeil en général et sur la grotte de Lascaux en particulier, ne cherchez pas, précipitez vous sur le très vitaminé "Monde à portée de main", impressionnant exercice de style de la présente rentrée littéraire !
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Sur un sujet pas évident, la peinture de décors en trompe-l'oeil, Maylis de Kerangal réussit un nouveau roman passionnant, intrigant et surtout très instructif, comme elle l'avait superbement fait avec Réparer les vivants, sur un thème complètement différent.

Un monde à portée de main m'a entraîné sur les pas de Paula Karst qui, à 20 ans, est entrée à l'Institut de peinture, rue du métal, à Saint-Gilles (Bruxelles) où elle s'est liée d'amitié avec Kate et Jonas.
Maylis de Kerangal m'a fait vivre les doutes, les difficultés d'une étudiante qui quitte le cocon familial parisien, abandonne des rêves pour plonger dans un monde rude et sans concession mais où elle réussit à exprimer son talent. Pourtant, les difficultés la submergent. Elle veut abandonner pendant que : « Jonas est l'étoile de l'atelier et s'en tire fort bien seul, c'est ce qu'elle réplique d'un ton dur ; il est aérien, indifférent, farouche, prend ses repas dehors et ne rentre que pour dormir, de sorte que Paula ne le croise guère qu'à l'école où cela fait longtemps que quelqu'un d'aussi doué n'a pas franchi la porte. »
J'ai beaucoup aimé vivre au plus près de ces artistes au rôle ingrat mais qui obtiennent des résultats extraordinaires. le livre offre de tendres moments, d'une complicité émouvante et si bien décrite. Malgré cela, pour réussir, ils souffrent dans leur corps mais : « Ils sont tout terrain et polyvalents, s'adaptent à toutes les pratiques, à tous les protocoles, à tous les rythmes, c'est d'ailleurs en cela qu'ils sont utiles, c'est pour cela qu'on les embauche. » Suivre Paula dans les divers travaux qu'elle mène après l'école bruxelloise est passionnant, surtout quand elle est à Rome où elle peint des décors à Cinecitta qui, hélas, n'a pratiquement plus que la téléréalité et les spots publicitaires pour maintenir une activité.
Enfin, alors qu'un moment important du livre nous avait emmenés dans une carrière de marbre, le cerfontaine, une belle séquence, c'est à Montignac (Dordogne) que nous nous retrouvons enfin pour la réalisation des panneaux de Lascaux IV, réplique intégrale de cette merveille de la préhistoire.
Maylis de Kerangal en profite pour nous conter, par Paula interposée, l'histoire, connue certes, mais à laquelle elle ajoute certains détails que j'ignorais. Je n'en citerai qu'un. Simon Coencas (13 ans), un des jeunes découvreurs de la grotte, était, avec sa soeur, « seuls survivants de la famille, internée à Drancy, déportée, puis assassinée à Auschwitz. »

Tout le charme d'un livre comme celui-ci est de nous apporter des informations, des découvertes d'un monde pas ou peu connu et de nous faire vivre avec des personnes qui tentent de réussir leur vie malgré difficultés et obstacles. Un grand plaisir de lecture.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Nous suivons dans ce roman une jeune femme Paula, une fille moyenne, protégée, assez glandeuse mais qui a l'idée de secouer sa vie.

Le récit commence à l'école de peinture de Bruxelles, où Paula est venue apprendre la technique du trompe-l'oeil, l'art de l'illusion. Un recrutement hétéroclite, des étudiants sans le sou et des filles au sang bleu, élevées dans des instituts privés. Elle va se lier d'amitié avec Kate et Jonas. Jonas, son coloc dans un appartement vaste mais mal chauffé, un élève doué. Il s'agit seulement d'habiter ensemble mais ils n'aiment pas que d'autres se glissent entre eux. Kate elle, fait partie de ces filles qui agrandissent l'espace.

Maylis de Kerangal nous raconte cet apprentissage, lever à six heures, coucher à minuit, loin des réseaux sociaux. Une vie d'ascèse pour acquérir la technique du trompe-l'oeil, l'art de l'illusion. Paula va faire connaissance avec son corps, la pratique est atelier est physique, une charge de travail violente d'autant plus que jusque là elle n'a que peu épuisé sa jeune personne. Elle s'accroche, écoute, note.

Après cette formation, les routes des trois amis se séparent, Kate galère à Glasgow, tandis que Jonas est débordé. Paula enchaîne des chantiers modestes s'assurant une autonomie matérielle fragile mais réelle. Elle est devenue vulnérable, elle méconnaît sa solitude, accumule les coups de coeur de forte intensité qui flambent comme des feux de paille sans laisser de traces. Un contrat de quelques mois va emmener Paula dans les studios cinématographiques de Cinecitta. Maylis de Kerangal nous fait pénétrer dans ce monde de faux-semblants où tout est factice.

C'est un appel de Jonas qui va l'envoyer sur le chantier de la construction de la réplique de la grotte de Lascaux et une fois de plus l'écriture de Maylis de Kerangal fait merveille pour nous décrire ce travail de copiste et surtout la fabuleuse histoire de cette cathédrale préhistorique, de sa découverte à son exploitation mercantile, justifiant une fermeture actée par André Malraux pour sauver ce patrimoine exceptionnel. Paula va se retrouver dans le lieu de la peinture originelle en lien direct avec les premiers artistes de l'humanité.

Difficile d'exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. C'est une impression de beauté, beauté de l'écriture, comme un peintre Maylis de Kerangal nous fait entrer par petites touches précises dans le monde de la peinture, elle s'approprie les termes spécialisés, les techniques, tout est précis, détaillé. Mais l'auteur sait aussi peindre les sentiments, l'amitié et l'amour. Je n'ai pas trouvé la lecture de ce livre facile, je pense qu'il faut le lire doucement pour en apprécier toute la grâce.


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Après le succès énorme de réparer les vivants, la nouvelle fiction de Maylis de Kerangal était attendue au tournant, et nous a quelque peu déçue, malgré quelques qualités évidentes.
Un monde à portée de mains, sorti à la dernière rentrée de septembre, est un roman d'apprentissage qui nous plonge dans l'univers des peintres spécialistes de trompe l'oeil.

A travers la destinée d'une jeune artiste, Paula Kent, de sa formation dans une école réputée de Bruxelles où elle apprendra la maïtrise de différentes techniques ( marbres, bois, pochoir) à sa pratique , au gré des différents chantiers à travers le monde qu'elle visite, l'auteur nous dit sur ce métier assez étonnant.. Ce roman est très documenté, très technique, avec un vocabulaire riche et complexe, qui permet de décrire largement une matière poétisée et sensuelle évidente.
Dommage que le récit soit trop froid, trop clinique, pas assez empathique et lyrique pour emporter totalement l'adhésion et transcender cette richesse documentaire qui fait le sel de ce roman , nettement en dessous de réparer les vivants.
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L'oeil acéré de Maylis lançait en 2018, à l'écrivaine de Kerangal, un nouveau défi littéraire, transcrire un métier qui répare le temps. La pente est de plus en plus ardue pour faire d'une nouvelle passion, une oeuvre accessible à tous. Diluer le temps pour redonner vie aux blessures en les gommant ou en les défiant, entre le travail du faussaire et la fausse piste Maylis de Kerangal s'est peut-être trompé de registre, exécutant une partition bien élitiste.


Pourtant les recommandés des PTT étaient excellents. Pivot, Trapenard, Télérama avaient salué de 3 Trapenards, "Un monde à Portée de Main" quand l'autodidacte Serge Joncour n'en recevait que deux. Les amitiés de la villa Médicis avaient accompagné ces louanges. Je suis d'ailleurs scotché sur ses envolées lyriques, ainsi page 164, elle exprime une belle sensualité des doigts le long des veinules de marbre.
"C'est un marbre difficile, statuaire, une variété de carrare au fond d'un blanc pur, semé de mouchetures violettes et parcouru de veinules jaunes le long des brisures, comme si une rouille portuaire suintait des fentes de la pierre."


"Elle s'éclate ensuite à le peindre ce marbre dans les premières canicules de juillet",...Suit alors plus d'une longue page d'un seul tenant où l'on se noie, "dans son bleu Majorelle son ventre excité de plaisir". N'est ce pas trop, ou en fait-elle des caisses, page 191.


"A ses débordements de peaux, de nus, on oublie parfois le travail de l'atelier. »Ils sont imagés plus que décrits, page 56, l'idée que le trompe-l'oeil est bien autre chose qu'un exercice technique, bien autre chose qu'une simple expérience optique, c'est une aventure sensible qui vient agiter la pensée, interroger la nature de l'illusion et peut-être même c'est l'essence de la peinture. le trompe-l'oeil doit faire voir alors même qu'il occulte, et cela implique deux moments distincts et successifs : un temps où l'oeil se trompe, un temps ou l'oeil se détrompe si le dévoilement de l'impostura n'a pas lieu, ça signifie que l'on se trouve face à une supercherie".


Apprendre à imiter le bois c'est faire histoire avec la forêt.p 56


J'en suis baba d'extase, pour faire court.
En l'absence d'intrigue on se sent perdu comme ces trois personnages, Paula, Kate et Jonas, qui reprennent vie après les heures concentrées sur la préparation de la palette ; ainsi elle prépare : "une part de noir impérial, une part de terre de Cassel, que le pinceau incorpore par petites touches à mesure qu'elle accomplit la coalescence des images."


Je n'en sais pas beaucoup plus sur les techniques utilisées, mais j'ai happé cette très belle formule à utiliser pour travailler tous les supports, comme toutes les peintures, "cela revient à peindre de la peinture p 105".
Je crains que Maylis se soit éloignée comme moi.

La découverte des grottes de Lascaux le long de la Vézère, et le chantier de construction du deuxième site de Lascaux, pour en conserver toute l'intégralité dans sa splendeur originelle, écarté de toute pollution ultime, comblent les dernières pages.


Un dernier débordement amoureux viendra en apothéose dans cette grotte où l'on a mis au jour un poisson géant en 2001, un poisson géant vieux de 20 000 ans, quand les premiers hommes étaient venus peupler l'Europe. La découverte d'une chambre, ou se cachait un passage latéral, découvrait une galerie plus vaste encore, page 280, c'est là qu'ils "viendront peindre le cheval à crinière noire dont la course escortera le mouvement de la paroi en images préhistoriques pariétales".

Par leurs débordements, "Paula et Jonas explorent le plaisir comme une paroi sensible, comme s'ils se peignaient l'un l'autre, découvrant d'autres galeries encore plus vastes". Nos ancêtres ont du, eux aussi, certainement connaître l'extase .
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C'est un roman qui porte bien son titre puisque c'est tout le travail de l'artisan et de l'artiste qui est mis en exergue dans ce récit. Paula est peintre, elle réalise des trompes l'oeil tout comme ses condisciples, Jonas et Kate, de l'école d'art. Elle vit de contrats plus ou moins précaires grâce au talent de ses mains. C'est donc le portrait de cette jeune femme, avec ses doutes, et de son métier que propose Maylis de Kerangal et c'est PASSIONNANT : il faut dire que l'écriture, très imagée et très dense de l'auteure, magnifie cette histoire. j'ai adoré !
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Paula, jeune fille de 20 ans, se cherche, et décide, alors que rien ne l'y destinait, d'intégrer la prestigieuse école d'art, rue du Métal, à Bruxelles. Elle va découvrir, elle qui n'exerce aucun sport, n'a pas l'habitude du labeur, ce que c'est que de se consacrer corps et âme à la matière qu'elle étudie, qui est devenue une passion, un sacerdoce.

Elle va se couper de tous ses amis pour se consacrer uniquement, pendant 6 mois, à la découverte des textures, de la matière, des couleurs, des reliefs, à reconstituer, sans y mettre d'elle, les éléments de décoration d'art, des mondes, des paysages, par le biais des pinceaux.

Une fois son diplôme en poche, elle rentre chez ses parents et se laisse vivre, jusqu'au moment où elle va avoir une petite commande qui va lui mettre le pied à l'étrier. Elle acceptera alors tout ce qui se présentera, se fera exploitée, se rendra en Italie et entrera dans le monde du cinéma et fera des décors pour des films. Elle deviendra une « intermittente » et une nomade.

Son carnet d'adresse commençant à se remplir, elle aura des travaux plus alléchants à réaliser, jusqu'au jour où, Jonas son ami, amant, avec qui elle est toujours restée en contact lors de son stage à Bruxelles, va lui proposer de faire partie d'une équipe qui réalisera….

Et oui, si vous voulez le savoir, il vous faudra le découvrir par vous-même en lisant ce roman qui m'a permis de découvrir le monde de la « copie », du « faux », de la reproduction, du trompe-l'oeil, des couleurs, des textures, de la matière, pas si anodin que cela, monde que je ne connaissais pas. Maylis de Kerangal m'a fait voyager dans des décors plus somptueux les uns que les autres, plus réels que jamais, m'a fait traverser les époques, les pays, et en même temps, fait référence, dans son livre, au monde dans lequel on vit, où la violence et la beauté se côtoient et s'entrechoquent parfois. Un vrai bon moment de plaisir.

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